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florentbalme
65 abonnés
516 critiques
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3,0
Publiée le 29 février 2012
Une comédie dramatique assez sympa qui, sans être géniale, parvient à nous intéresser à son sujet sans forcément s’ériger en porte-drapeau d’une quelconque cause sociale (ce que la presse ricaine ne s’est pourtant pas gênée de faire). Ca ne restera pas dans les annales, et ça n’a de doute façon aucunement l’ambition d’y être, mais on passe un bon moment devant les situations cocasses rencontrées par nos différents protagonistes, qui bénéficient il faut le dire d’une prestation d’ensemble fort convaincante.
Pour moi , c'est un film plaisant . Un scénario assez tabou que ça soit en France ou aux USA , on parle rarement du sujet de l'homosexualité des parents et d'un donneur de sperme . Un peu prévisible , c'est vrai , on comprend vite qu'une relation va s'établir entre le donneur et la famille . Le problème dans ce genre de comédie dramatique, c'est de ne pas utiliser des contextes et des scènes banales ; cependant dans ce film c'est souvent le cas ,avec notamment ,la fin où la fille quitte la maison pour l'université : les pleurs ... Sinon , il y en a bien d'autre comme la découverte que sa femme la trompé avec Paul . Ca fait beaucoup , pourtant , il y a un message à faire passer : la vie de famille reste prioritaire , et malgré les "intrus" , la famille reste unie . Avec des acteurs et actrices que je reconnais , Julianne Moore , ou Mark Ruffalo , et l'actrice de Alice au pays des merveilles , ou le petit garçon qui jouait dans Little Manhattan. C'est franchement satisfaisant , plaisant ,mais trop rasoir à mon goût...
Un film sur les petits problèmes bourgeois d'un couple bobo. C'est inintéressant au possible mais vu que le couple en question est composé de lesbiennes alors cela devient politiquement correct que d'apprécier... Les acteurs sont peu crédibles avec un Mark Ruffalo irritant et niais. Le scénario est bidon, le film soporifique et la morale risible. Cette soit disant comédie qui n'a pourtant rien de drôle est une véritable perte de temps.
Cette comédie dramatique, qui aborde le sujet de l'homoparentalité, avait tout pour nous offrir un beau film... mais on se rend bien vite compte que la bande-annonce ne tient pas ses promesses.
Un téléfilm complaisant, plutôt qu'un film engagé.
Pas mal du tout, grâce à un excellent casting, mais on aurait aimé des situations parfois un peu moins téléphonées et une mise en scène un peu moins convenue.
Un élément perturbateur et perturbant dans une famille un peu particulière et tout vole en éclat. Filmé avec délicatesse et humour, le film, bien servi par ses acteurs, n'oublie pas les sujets graves sous-jacents: sexualité, adolescence, émancipation, moeurs et évolution de la société. Et l'amour dans tout ça....
Drame? Comédie? Dramédie alors? The Kids Are All Right est somme toute sympathique. Partant d'un sujet intéressant sur la parenté et la famille, le film commence avec un côté comédie jamais hilarant mais disons plutôt enjoué et avance vers une partie plus "émotion" mais jamais larmoyant. Au final le film est moyen, loin d'être mauvais mais loin aussi d'être inoubliable. Je n'en demandais pas plus personnellement, le simple plaisir de revoir Mark Ruffalo et surtout Julianne Moore qui jouent toujours impeccablement était amplement suffisant. Bref beaucoup de mots pour un simple "agréable"
En quelques mots, Tout va bien se montre comme un film restant à la surface de son propos plutôt basique, mais qui montre au moins avec quelques moments touchants et véritables, qu'une famille homosexuelle peut aussi bien être une famille « normale ».
Film plutôt sympa sur l'homoparentalité, le secret sur les origines et finalement sur la difficulté de toute vie de couple de quelle forme qu'il soit. C'est vrai qu'on se dit toujours que deux femmes ou deux hommes doivent mieux se comprendre puisqu'il y a moins de conflits dus aux traits de caractères liès liés à la spécificité de chaque sexe, mais ce n'est pas aussi simple. De jolies images dans un cadre assez verts.
Bof. RAS, mais pas convaincue. Un bon point, les deux actrices principales qui ne sont ni botoxées ni maquillées de manière outrancière, ça nous change des Desperates Housewives qui commencent à nous faire peur !
La première chose qui saute aux yeux dans ce film, c'est la beauté naturelle des deux actrices que la réalisatrice a choisi de mettre en avant, ce qui est très rare à Hollywood. Par la suite on se prend à suivre l'histoire d'une famille dont la seule originalité est qu'elle est menée par deux mamans alors que le thème de l'homoparentalité est finalement peu travaillé. Ce scénario est donc basique jusqu'à sa fin inachevée.
"Nic" et "Jules" sont en couple depuis 20 ans. Nic est médecin à l'hôpital, Jules femme au foyer en attendant mieux - elle veut devenir paysagiste, après plusieurs tentatives professionnelles peu concluantes. Il y a deux enfants au foyer : Joni, une fille de 18 ans qui va partir au "college" (Mia Wasikowska, la récente "Alice" de Tim Burton, très juste) et Laser (sic), un garçon de 15 ans. "Tout va bien", dans le meilleur et le plus banal des mondes, à une ou deux originalités près (les deux femmes sont mariées ensemble - nous sommes en Californie, où les "gays" peuvent singer légalement les couples hétéros - et bien sûr les rejetons ont été conçus par insémination artificielle). Le "donneur" ne s'y opposant pas, les deux ados obtiennent de la Banque du sperme son identité, et le rencontrent. Quelle place Paul peut-il se faire dans cette famille ? Jules succombant à son charme viril, cet adultère inattendu et rapidement découvert par la perspicace Nic semble condamner tout rapprochement durable. Mais, qui sait ?.. La question centrale abordée par la réalisatrice, dont c'est le troisième long métrage, est celle des enfants conçus dans l'anonymat d'une "fivette", avec tous les problèmes identitaires qu'on leur imagine, privés qu'ils sont d'un de leurs parents biologiques. Aux E-U, la loi permet cependant cette identification, à certaines conditions. Est-ce souhaitable, en dehors de pouvoir écarter ce faisant les risques de la consanguinité ? Lisa Cholodenko complique apparemment les données du problème en parlant d'une famille de lesbiennes, ayant chacune engendré un enfant grâce au même donneur, ce qui constitue ceux-ci demi-soeur et demi-frère. Mais en quoi la situation de ses deux jeunes héros diffère-t-elle de celle d'enfants conçus par I.A.D (insémination artificielle avec donneur) et élevés par un couple hétéro classique ? L'"homoparentalité", sujet tellement à la mode, la mise en scène de la vie conjugale de Nic et Jules (plutôt stéréotypée : la plus masculine assure la matérielle, la plus féminine est fantasque comme toutes les femmes - ?), la tentation de l'expérience "inappropriée" pour Jules : autant de variables permettant d'étoffer de manière anecdotique le récit principal, celui de l'apprentissage maladroit des rapports inédits géniteur/enfants. Sujet délicat sur argument improbable, ce tonique "The kids are all right" est une vraie réussite, principalement en raison d'un casting séduisant : Julianne Moore (Jules) et surtout Annette Bening (Nic) sont absolument remarquables, dans des rôles qui avaient tout du "casse-gueule", quant à Mark Ruffalo en trublion charmeur s'essayant en père il sait s'imposer face à ce couple détonnant.
Un long métrage qui se veut anti conformisme de par ses personnages et leurs discours mais qui au final apparaît très standard dans son traitement. "The kids are all right" n'est qu'un enchaînement convenable de toutes les péripéties inévitables des comédies romantiques américaines de base. Quant au final il reste pour le coup terriblement conformiste.
Une comédie rafraichissante dont les dialogues sonnent toujours justes malgré un sujet délicat. La fin était un poil trop conformiste à mon gout mais je garderai tout de même un bon souvenir de The Kids are all right.