Avis sur Paméla

Michel Caputo dans ses œuvres normales ce n’est pas génial. Michel Caputo dans ses œuvres pornos, c’est souvent pathétique !
Franchement je n’ai rien contre le porno, mais il faut qu’il y ait un minimum de substance. C’est comme un film gore, juste avec du gore c’est pénible et ennuyant ! Ben là malheureusement, cette Paméla, connu sous d’autres titres à rallonge est un porno ennuyant !
Il n’y a pas d’intrigue. On comprend qu’il y a un détective privé, mais en fait le film est pendant 1 heure 20 une accumulation de scènes de sexe certes assez rapides, c’est heureux, mais qui ne donne aucun relief à ce film. Pas de dialogues ou souvent ridicule, pas de surprise, on a juste du sexe, et on s’amusera peut-être du côté un peu rétro de la chose, mais vraiment sans plus. Pourquoi ne pas avoir introduit un minimum de comédie, ou d’action qui sait, pour pimenter un peu tout cela ?
Le casting présente quelques vedettes féminines de l’époque mais surtout des vedettes masculines en fait ! Franchement je crois qu’à l’époque il y avait quelques acteurs porno pas mauvais en termes de jeu classique, mais les personnages qu’on a pu leur confier n’était pas du tout à la hauteur. Aucun approfondissement, des dialogues misérables, des situations ridicules, même un génie ne pourrait rien tirer de cela !
Pour le reste c’est du Caputo. Un film qu’on ne risque pas de voir en DVD remasterisé d’ici longtemps, et du coup même sur une bonne vhs j’imagine que ce film sera assez laid ! Photographie grisâtre, décors minimalistes, musique d’ascenseur à tous les étages, mise en scène alimentaire qui nous sert des scènes de sexe d’une rare redondance, je peux vous dire que Paméla va vous laisser des souvenirs peu mémorables des années 80 au visionnage !
Bon, je ne vais pas m’étendre plus longtemps sur ce film de Caputo qui n’a rien de mémorable du tout. C’est du porno ultra-minimaliste de l’époque, sans intrigue, sans relief, bien moche, qui ne méritera le visionnage que pour l’amateur indéboulonnable du porno eighties. Pas sûr qu’il en reste beaucoup !