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weihnachtsmann
1 198 abonnés
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3,5
Publiée le 10 mars 2013
Un film sur une relation mère/fils. C'est davantage sur la vie du couple que le film se base. Doit être intéressant à voir pour les gens qui ont connu Los Angeles dans les années 80. Sinon plus je regarde Varda plus je pense que c'est Alain Resnais au féminin...
Dans cette « évocation » indiquée au générique, Agnès Varda dresse le portrait d’une femme en proie à la douleur de sa récente séparation. Il s’agit en fait d’une confidence intime (le seul accompagnant de cette femme est son fils, interprété par le propre fils de la cinéaste). Ce film court, d’à peine plus d’une heure est un film littéraire (et un peu pictural), genre « nouveau roman » et ce n’est pas, à mon avis, le point fort de la réalisatrice. Il restera de ce film au final anecdotique quelques images et des courtes séquences annonciatrices de bien meilleures œuvres ultérieures : les gros plans de visages très expressifs de personnes inconnues (Visages villages) ou les récupérations d’objets dans les poubelles (Les glaneurs et la glaneuse).
Un document témoignage qui rend tout de même triste et montre la réalité de l'immigration, que la différence culturelle est également importante dans la difficulté d'intégration. Les États-Unis ne sont pas un eldorado mais juste un pays comme les autre où il est souvent difficile de s'en sortir. Un portrait froid et franc qui laisse parfois pantois.
« Documenteur » est un docu-fiction intellectuel et froid sur l’histoire d’une française et de son fils, expatriés dans les quartiers miséreux de Los Angeles après la séparation avec son mari. C’est tout à la fois un témoignage parlant de la vie difficile de ces ghettos et une forme d’introspection autour de la solitude et des souvenirs intimes (attention : images de nus pouvant choquées les puritains). Les plans-séquence sont longs et parfois répulsifs, à l’image de cette nouvelle vie, faite de débrouillardise et de petits boulots et le grain (liée à la mauvaise conservation du master d’origine) distille une nostalgie qui ne fait pas rêver. La voix off accentue un sentiment sombre et un quotidien désargenté. Le scénario n‘évolue pas et il se contente d’images sans véritable ligne conductrice. Quel message Agnès Varda voulait-elle faire passer ? Le mystère reste entier.
En 1981, Agnès Varda signe une sorte de docu-fiction dans lequel elle filme des bribes de vie d’une française vivant seule avec son fils dans les quartiers défavorisés de Los Angeles. Il est difficile de percevoir la ligne directrice recherchée par la réalisatrice, d’autant plus que son habituelle mise en scène soignée laisse place à une photographie globalement hideuse. La démonstration de l’individu isolé dans une ville étrangère demeure bien dépouillée et sans envergure. Bref, à réserver aux inconditionnels de la cinéaste.
Documenteur est un film réalisé par Agnès Varda et sorti en 1981. Rare sont les films qui portent aussi bien leur nom. Inspiré de sa propre rupture avec Jacques Demy, Agnès Varda suit le quotidien d'une femme quittée vivant seule avec son enfant. Le duo formé par Sabine Mamou et Mathieu Demy est criant de vérité, cette dernière faisant passer avec forme la palette d'émotion qui couvre son personnage tout le long du métrage. Les plans d'Agnès Varda, toujours très précis, sont à la limite de la photographie et de la peinture, donnant à l'ensemble une cohérence et une beauté certaine, les rues de Los Angeles étant particulièrement cinématographiques. Le tout est sublimé par la voix de Delphine Seyrig lisant un texte fort inspiré et par la musique de Georges Delerue (jouée au piano par Michel Colombier). Le seul vrai reproche pouvant être fait à ce film est sa longueur (à peine une heure) qui tend à laisser le spectateur sur sa faim (un quart d'heure de plus n'aurait pas été déplaisant). Un film de Varda qui filme le quotidien d'une femme dans sa banalité des grands sentiments, un très beau film.
Il y a dans ce film un côté expérimental intéressant et une construction du récit qui m'a beaucoup fait pensé au Nouveau Roman. C'est descriptif et répétitif. Une genre de collage, de souvenirs, d'impressions. Un petit côté Guy Gilles mais en moins réussi. J'ai beaucoup aimé le début avec la voix off, et tout le discours sur le langage, les mots. Et puis la suite m'a moins convaincue. J'ai apprécié le côté documentaire sur Los Angeles, le logement, les fresques murales, la plage, la pêche, la relation de l'enfant à sa mère. Certaines scènes sont intéressantes et puis d'autres beaucoup moins. J'avoue que sur la fin je me suis un peu ennuyée... Je pense que ce film manque d'une vraie structure et qu'il a un soucis de rythme. Avec quelques scènes de moins, il gagnerait me semble-t-il en cohérence. Et puis les voix pas toujours parfaitement synchronisées m'ont dérangée... Intéressant mais de mon point de vue pas son meilleur film.