Zabou signe un vrai bon film et la petite Nina Rodriguez est une vrai révélation... ça fait du bien de plongée dans la naïveté et la bonté simple sans chichi des personnages
Sensibilité à fleur de peau,énergie à revendre,on retrouve,tout ce qui a fait les qualités des films précédents de Zabou,mais à mon avis en moins bien que"Se Souvenir des Belles Choses".
Lou est une jeune fille de 13 ans, très gentille et très intelligente. Elle a d’ailleurs deux classes d’avance à l’école, mais pas d’amis, son père est assez strict et sa mère complètement amorphe depuis le décès de son bébé. Quand le professeur de français demande à ses élèves de faire un exposé devant le classe, Lou choisi de parler de la mendicité. Pour illustrer son sujet, elle va à la rencontre de No, 18 ans et SDF, pour l’interviewer. No a un sale caractère, passe son temps à demander des clopes aux passants, et profite de l’attention de Lou à son égard pour boire un coup gratos plutôt que de répondre sérieusement à ses questions. Petit à petit, un lien se crée. No va se confier et Lou enfin trouvé un semblant d’amie. Et elle convainc son père de laisser No venir habiter chez eux… Jolie histoire d’amitié que voici, avec des actrices très justes dans leurs rôles complètement opposés : No (Julie-Marie Parmentier) l’hyper active qui ne cesse de parler, et Lou (Nina Rodriguez) la discrète qui écoute et observe. On ne plaint pas particulièrement No, qui semble se complaire dans son statut de SDF et ne profite pas réellement de l’opportunité que lui donne sa famille d’accueil. Sa présence a un impact sur le père de Lou qui fait ce qu’il peut pour cadrer No afin de l’aider, et sur la mère qui sortira peu à peu de sa torpeur. On assiste à l’éclosion de Lou, très introvertie au début, qui se laisse un peu plus aller au contact de No, et à celui de Lucas, le beau gosse trublion de sa classe qui découvre son existence grâce à son exposé sur No. Mais les sentiments de Lou envers No et Lucas sont parfois troubles : est-elle jalouse, envieuse, ou pas du tout ? Le film est inspiré du livre éponyme de Delphine de Vigan, et il semblerait que ses questions intérieures y soient plus développées. Assurément pour un mieux.
Les jeunes acteurs sont magnifiques. On dirait vraiment qu'ils jouent leur propres rôles. Ce film est émouvant mais il est surtout vrai. Il y a No, cette fille qui fait tout pour s'en sortir mais qui s'enlise quand même, parceque sans l'amour de sa mere c'est trop dur. Il y a ceux qui s'attachent a elle et qui veulent l'aider comme si vouloir rendre quelqu'un heureux donnait du sens a leur vie.
Si vous avez aimé le livre et que vous en gardez une image d'une jeune fille surdouée qui fait des expériences et qui cherche à briser les barrières sociales et culturelles qui entravent son amitié avec No (qui part ailleurs s'appelle Nora dans le film, allez savoir pourquoi) : Ne regardez pas ce film. Il n'est pas touchant, à aucun moment on éprouve de la pitié pour qui que ce soit, que ce soit les SDF, la mère de Lou, Lou elle même. Le film est un véritable copier/coller de certaines répliques du livre, malheureusement, tout les détails importants (l'histoire de No, l'attirance pour Lucas, Thais, les questions existentielles de Lou, Axelle et Léa), ne sont mêmes pas abordés. Heureusement, les acteurs relèvent un peu le niveau par un bon jeu. Je conseille le livre mais pas sa très mauvaise interprétation !
Les vraies stars de No et moi ne sont pas les parents (Bernard Campan et Zabou Breitman dans des rôles secondaires un peu effacés) mais bel et bien les enfants : Nina Rodriguez et Julie-Marie Parmentier qui délivrent toutes les deux des performances stupéfiantes de fraîcheur, de spontanéité et de justesse. Et je rajouterai même Antonin Chalon le propre fils de la réalisatrice. Le film brasse plusieurs thèmes : la vie dans la rue lorsque l'on est SDF, sa déshumanisation, la difficulté de trouver des places en centre d'accueil, la difficulté de trouver un travail. Mais aussi, ce qui frappe, c'est que tous ces personnages, riche comme pauvre, sont privés d'amour par leurs parents. Nora a une mère qui refuse de lui ouvrir la porte et Lou assène à la sienne : "tu ne m'as jamais aimé". Lucas a ses parents toujours absents. C'est de là que naît le malaise parfois adouci par les moments d'intimité que s'octroient ces trois amis : musique, pétard, et boisson. Le film de Zabou est poignant, ne sombre pas dans le pathos. Il ne finit ni bien ni mal. A part une musique, décrivant l'état des personnages, parfois un peu trop envahissante, c'est un sans-faute.
Je met "Chef d'œuvre" parce que, même si le mot n'est pas NON PLUS approprié, No et Moi a été un des premiers films a me marquée, et le premier livre a me touchée vraiment. Fidèle au bouquin, une belle adaptation est proposée par Zabou Breitman, sur une belle mise en scène. Une histoire forte et belle, un conte de fée Urbain qui ouvre sur le monde. Le point fort, en plus de son histoire, du film, est le jeu des acteurs ! Tous aussi bons les uns que les autres, mêlant débutants et confirmés, rassemblant trois générations, des choix biens faits. Un plaisir !
Globalement l'histoire tient la route, même si Julie-Marie Parmentier est une actrice qui, généralement, m'agace par un excès de mimiques (cela n'engage que moi) ici cela ne m'a pas trop gênée. Zabou Breitman est bonne réalisatrice une fois encore, quelques non-dits servent le propos avec pudeur, j'ai apprécié.
Une excellente surprise. Les actrices sont divines et Zabou Breitman confirme qu'elle est un peu plus q'une simple actrice. Souvent émouvant, le film aborde la pauvreté et l'adolescence de concert et c'est réussi.
Ce film n’est pas touchant et ne dégage aucune émotion. J’ai trouvé les personnages de No et de Zabou Breitman excessivement agaçantes. La naïveté de Lou est pénible à supporter, à vouloir sauver à tout prix une fille qui ne veut pas l’être et qui l’entraîne vers le bas. spoiler: No s’en rend tout de même compte à la fin et préfère partir pour ne pas aggraver la situation de Lou. J’ai tout de même bien ressentie la solitude de Lou : de par sa précocité intellectuelle, elle n’est pas en phase avec le monde qui l’entoure. Seule point positif : la musique est particulièrement bien choisie.
C'est un superbe film, simple, émouvant. Bien que la jeunesse des acteurs peche un poil sur certains jeux d'acteur, le fond de l'histoire est puissant, bien représentatif d'une triste réalité, et se veut moralisateur tout en douceur. Je lui reprocherai néanmoins certains raccourcis qui font que trop de choses sont sous-entendues, dont la fin, pour laquelle on espererait quelque chose d'autre.
un film qui m'a beaucoup touché,un film pour tous et que tout le monde devrait regarder.seul bémol: julie marie parmentier qui surjoue un peu dans le parler crue d'une sdf,et le petit qui n'aréte pas de ramné sa bague de m**** sur téléphone et bertignac,sinon l'enssemble est extra a voir absolument au moins une fois!