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nikolazh
62 abonnés
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3,0
Publiée le 22 novembre 2010
Malgré une fin ratée (la réalisatrice passe bêtement a coté d'une potentielle jolie scène de retrouvailles) et des petites longueurs, un film intelligent et bien fait porté par deux jeunes actrices incroyables. Un bon film français qui peut même se voir en famille.
Voici un excellent film de Zabou breitman.un superbe film ou deux monde se cotoient , un film poignant et émouvant avec des acteurs et actrices plutot pas mal.A voir absolument.
Ce quatrième film de Zabou Breitman est tout aussi sensible et émouvant que ses précédents opus, grâce à son merveilleux duo d'actrices :Julie-Marie Parmentier littéralement ébouriffante en No, Nina Rodriguez délicate et sobre. Elle fait preuve en outre d'une invention remarquable, filmant avec réalisme et poésie des lieux communs comme la gare d'Austerlitz et les bars, mais cela crée un décalage parfois un peu trop marqué avec cette histoire un brin trop féérique, cette relation un peu trop improbable entre deux univers. Il aurait fallu justement un peu moins de réalisme pour une fois, pour arracher le film qui frôle la réussite totale. Mais ne l'obtient pas, à cause d'une bande son à la fois brillante mais trop signifiante, et un commentaire un peu lourd. Si Zabou s'affirme comme une réalisatrice de grand talent, elle ne fait pas encore assez confiance à son pouvoir de filmer et ça se sent. Mais le film reste un très beau moment à passer.
Quatrième long-métrage pour Zabou Breitman qui adapte (une fois de plus) un roman éponyme, celui de Delphine Vigan (publié en 2007) et en retranscrit une rencontre touchante entre une adolescente précoce et une jeune SDF adulescente. Nina Rodriguez (la révélation du film) donne la réplique à Julie-Marie Parmentier, toutes les deux à l'opposée l'une de l'autre et qui, à force de persévérance et d'apprivoisement, vont devenir de grandes amies. Si tout les sépare, elles ont pourtant un point en commun, l'absence de parents, en pleine période difficile de l'adolescence, elles tentent chacune à leur manière, d'y faire face. No et moi (2010) alterne avec finesse, entre le rire et l'émotion, le drame et le sérieux du sujet. Zabou Breitman séduit en un rien de temps, avec un scénario passionnant et des acteurs très imprégnés de leurs rôles. Aux côtés de Nina Rodriguez & Julie-Marie Parmentier, on retrouve aussi Bernard Campan & Zabou Breitman, ainsi que Antonin Chalon (fils de cette dernière).
En voilà un joli film qu'il est tout mignon ! Pour son quatrième film derrière la caméra Zabou Breitman change une nouvelle fois d'univers. Après la psychiatrie, les homos et la passion amoureuse elle atterrie chez les SDF et chez les ados. D'entrée on se dit que voilà encore un film où une enfant de treize ans parle comme un adulte surdiplômé en philosophie. Mais ça passe vite. On arrive à bien s'attacher aux personnages, finalement tous bien sympathiques. Et c'est ce que l'on peut reprocher à la réalisatrice : tout est bien sympathique et bien propret. Elle reste à la surface des choses, traitant plusieurs sujets à la fois sans en traiter aucun. Il y avait pourtant de quoi faire entre la jeune fille asociale, la mère dépressive, la perte d'un enfant, le mal être adolescent... Tout cela est mélangé dans un joyeux bazar qui nous donne juste une comédie familiale honnête mais pas inoubliable. La mise en scène très académique nous laisse tout de même profiter d'une belle distribution. La jeune Nina Rodriguez est très convaincante pour son âge. Dans le rôle de ses parents Bernard Campan est juste et la réalisatrice nous prouve qu'elle est toujours une bonne actrice même depuis qu'elle ne s'appelle plus Zabou tout court. La révélation du film est bien sûr Julie-Marie Parmentier. Mais ce n'est pas vraiment une inconnue, on l'a découverte il y a dix ans en sœur Papin dans Les blessures assassines et vue cette année dans l'excellent Les petits ruisseaux. Elle crève l'écran ici, un vrai beau rôle. Elle est confondante de naturel. A suivre donc. Demie-teinte donc pour ce nouveau film de Zabou Breitman devant et derrière la caméra. L'intention est bonne et sincère mais le tout manque un peu de fond et de force. Quelques jolis moments d'émotion malgré tout qui font de ce No et moi un joli divertissement à voir en famille. Mais qui ne fera pas date.
Un petit film gentillet, agréable voire parfois même émouvant... et pourtant Zabou Breitman n'y va pas de main morte au niveau des poncifs ! Sur le plan évasif, c'est un honnête divertissement : comédiens et comédiennes ad hoc, jolie musique, intrigue accessible sans réelles audaces... Contrat rempli pour l'équipe de No et Moi, sorte de fable mélodramatique principalement dédiée aux ménagères en mal de bons sentiments. Il est vrai que le sujet original - c'est à dire le roman - avait de quoi inspirer le cinéma français : rares sont les films ayant traité du mode de vie des SDF auparavant ( on se souvient tout de même de l'excellente Epoque Formidable de Gérard Jugnot, il y a vingt ans de ça...). Malheureusement le film de Zabou reste plutôt tiède d'un point de vue social, préférant s'attarder sur l'histoire d'amitié réunissant No et Lou. Bon, ça reste assez plaisant malgré le cabotinage exaspérant de l'actrice jouant No. Un peu de sucré de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal...
On songe à deux classiques de 1985 : "Sans toit ni loi" pour le thème de la jeune fille SDF, mais Julie-Marie Parmentier, moins sobre que Sandrine Bonnaire, opte pour un surjeu à la Boudu au féminin et le film ne noie davantage dans l’anecdote ; de "L’effrontée", le récit retient la fraicheur des fixations adolescentes, No remplaçant ici la jeune pianiste prodigue dont s’entichait l’héroïne. Telle quel, l’œuvre séduit par un ton attachant et le charme de ses deux interprètes.
Une bonne comédie dramatique traitant d'un sujet très délicat et surtout très tabou de nos jours. Je tiens à mettre en avant la prestation de Nina Rodriguez, qui pour son âge fait preuve d'une maturité et d'un naturel rare pour son âge. Cependant, Julie-Marie Parmentier m'a un peu agacé mais je pense que c'est son rôle qui veut ça. Le sujet est plutôt bien ficelé et Zabou Breitmann nous signe là un bon film, ou qui plus est, elle s'ajoute, chose pas très facile et osée. La bande originale est douce et belle et s'accorde parfaitement avec l'ensemble des scènes qui viennent ponctuer des bons et mauvais moments de la vie. Encore une fois, je reproche ce côté moralisateur, qui est l'un des marques de fabrique favorite des réalisateurs, qu'ils soient français ou non. Personnellement ça m'énervé mais dans l'ensemble, j'ai trouvé le long métrage réussi et intéressant dans le fond et dans la forme. 12/20.
Courageux essai sans concession de Zabou Breitman sur la condition de ceux qu’on appelle depuis 1983 les SDF, ces « invisibles » qui peuplent nos gares et nos asiles de nuit. Les bonnes intentions sont évidentes dans ce film noir mais pas désespéré qui délivre finalement un message d’amour tout simple et déchirant (la course finale dans Paris pour retrouver la mère disparue est un très bon moment de cinéma). Dommage que la réalisation soit le plus souvent à la hache et qu’un manque de rigueur dans la construction dramatique gêne quelque peu le suivi de cette belle histoire. L’actrice principale, la jeune Nina Rodriguez est juste et bouleversante de bout en bout, Zabou Breitman est à la hauteur dans le rôle qu’elle s’est taillé sur mesure et Bernard Campan est d’une sobriété exemplaire. Julie-Marie Parmentier et Antonin Chalon complètent avec bonheur ce casting séduisant. Un film de chambre, pudique et qui fait réfléchir, comme j’ai entendu le dire par une spectatrice à la sortie…
Un très bon film servi par une brochette d'acteurs irréprochables. Le sujet du film est traité avec justesse et sensibilité (ceci grâce notamment à la composition d'un Bernard Campan qui ne cesse de me surprendre). L'héroine, la jeune surdouée, peut néanmoins parfois agacer (notamment lorsqu'elle tient tête à ses parents) et on peut observer quelques redondances dans la seconde partie de l'intrigue (les multiples échappées de Lou et No dans l'appartement de Lucas). Cela dit, le film reste excellent.
J'ai sincèrement adoré ce film. Très émouvant. L'histoire est racontée de manière subtile sans vraiment trop rentrer dans les clichés. D'ailleurs ça n'est pas la vie de SDF qui est mise en avant mais cette relation entre cette petite fille de 13 ans et cette pré-adulte sans domicile. Cependant on peut regretter une chose; quelques fois l'histoire a du mal à avancer, elle radote un peu ce qui crée un semblant d'ennui de temps en temps.
Adapter une œuvre littéraire et sa substantifique moelle, est peut-être l'exercice le plus difficile pour l'art 7ème du nom. Zabou réussit ce tour de force, dans un film prenant, original et touchant à l'essence même de la nature humaine. Aucun pathos, de la justesse de ton peignant cette explosion d'émotions, au travers d'une mise en scène vivante et sur mesure. Des acteurs formidables. A ne point rater.
Les 3 jeunes comediens constitue l'atout n°1 de ce drame qui a vouloir traiter plusieurs sujets a la fois a tendance a trop s'éparpiller ,d'où au final une impression globale plutôt mitigé.La 1ere demi heure qui nous conte la rencontre des 2 jeunes filles aux caractères et vies diamétralement opposés s'avère riche et pleine de promesse mais la suite s'enlise dans des thèmes plus classiques comme la crise d'adolescence ou les relations conflictuels parents/enfants.Le personnage de Lucas interprété avec talent par le propre fils de Zabou apporte une fraicheur et un humour salvateur ,avec l'épatante Nina Rodriguez ,ils incarnent les 2 révélations de ce film au coté d'une Julie Marie Parmentier qui dans le rôle titre de la SDF a fleur de peau se montre touchante confirmant la son joli début de carrière.Sans doute moins riche émotionnellement parlant que ces précédentes oeuvres ,le regard que porte la cinéaste sur le monde des sans abris n'en demeure pas moins une bonne piqure de rappel.
Un beau film portant sur un thème et des sous thèmes sensibles traités avec légèreté mais aussi avec justesse. Les acteurs sont impeccables et l'ensemble ne tombe jamais dans un mélodrame lourdingue.