Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ffred
1 692 abonnés
4 014 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 3 février 2011
Deuxième film de Lola Doillon (Et toi, t'es sur qui ?). Après les jeunes de banlieue, changement de quartier et d'ambiance pour ce huit-clos plus ou moins étouffant. Cela fonctionne bien tant que l'on reste dans la cave et que l'affrontement est là. Une certaine tension et une ambiance assez étouffantes. Mais le tout s'en va, et notre intérêt aussi, dès que l'on sort de la cave et que le récit glisse vers le romantisme. La mise en simple est simple voir sobre. Ce fameux syndrome de Stockholm est bien là mais au final le tout manque un peu de force et de puissance. Même si la fin est assez inattendue, elle n'arrive pas à rattraper tout cela. Kristin Scott Thomas est comme d'habitude parfaite même si moins impliquée peut être que dans ses précédents films. Pio Marmaï s'en sort moyennement, parfois assez juste parfois pas du tout. Un deuxième film assez bancal donc pour miss Doillon. On lui pardonnera ces quelques erreurs de jeunesse en attendant le suivant...
Christin-Scott-Thomas et le génial Pio Marmaï s'affrontent de superbe manière dans un duo étouffant où l'on se demande comment cela va finir dommage que la mise en scène de lola Doillon ne soit pas totalement aboutie avec une fin en queue de poisson il n'en reste pas moins que ce film est tout à fait recommandable
Une femme, vêtue d’un vieux tee-shirt informe, court dans la rue, affolée. Elle se calfeutre chez elle, écoute les messages qui se sont accumulés sur son téléphone portable… Puis, après avoir retrouvé ses esprits, elle s’en va au commissariat pour faire une déposition : elle a été séquestrée et connaît l’identité de son ravisseur. S’ensuit un long flash-back qui montre ses rapports de plus en plus ambigus avec l’homme qui l’a enlevée…
’est Kristin Scott-Thomas qui incarne cette femme. A plusieurs reprises, son regard angoissé semble dire : "Mais pourquoi ai-je accepté de tourner ce foutu film ?" Car dans ce long-métrage de Lola Doillon (fille de Jacques, bien sûr), rien ne fonctionne : la mise en scène maladroite échoue à faire naître la moindre tension dramatique, et Pio Marmaï (vu dans "Le premier jour du reste de ta vie") pourrait concourir pour le Gérard du plus mauvais acteur dans rôle dramatique. Pénible.
Syndrome de Stockholm, syndrome de Lima, syndrome de nulle part, ce film de séquestration ne propose qu’une psychologie maladroite, une suite de poncifs éculés et un amas d’invraisemblances. Un tel huis clos repose totalement sur les épaules des deux protagonistes, et si Kristin Scott Thomas s’en tire avec les honneurs grâce à son charme et son métier, on n’en dira pas autant de Pio Marmaï emprunté et peu convaincant. Ceux nombreux qui pourraient s’ennuyer pendant la projection pourront toujours s’amuser à compter combien de fois le ravisseur ouvre et ferme la porte de la cave.
Jeu d'acteurs et ambiance vraiment bons, mais un peu de lenteur et surtout, première fois que je vois ça au ciné, l'apparition des micros en hauteur sur l'écran! sur deux scènes différentes !! Honteux.
Film d'une lenteur insoutenable. L'alchimie entre les deux comédiens principaux ne passent pas et le fait de commencer le film par la fin était vraiment une mauvaise idée, enlevant du coup le seul petit suspens que le film avait à nous proposer. De plus, il est scandaleux de voir apparaître à plusieurs reprises dans un film professionnel comme celui là, le micro dans le champ...
Très beau film. Kristina Scott Thomas joue toujours aussi bien. Dommage que ce film ne sorte pas dans plus de cinémas. J'ai dû venir sur Paris pour le découvrir ...
Le deuxième film de Lola Doillon (le premier étant "Et toi, t'es sur qui ?", comédie sans remous) s'atèle à un sujet délicat, autant du côté de l'interprétation que de la représentation. Changement de registre donc pour la réalisatrice qui a décidé de croire en la richesse de jeu de Kristin Scott Thomas (qu'on voit un peu trop souvent à mon goût en ce moment) dont le talent certain donne une impression de "trop joué", et Pio Marmaï n'a pas vraiment la tête de l'emploi (trop gentil selon moi) et de ce fait s'en sort moyennement bien. Mais le duo étant le centre du film, leurs scènes sont assez tendues et violentes. Le rendu de ce huis-clos est étouffant mais pas trop car la tension redescend très vite. Certes, on raconte une histoire spéciale confondant étrangement haine profonde et désir incontrôlable et imprévu; mais il manque une tension permanente, ce sentiment d'incompréhension et de subi n'est pas assez mis en valeur. Les acteurs défendent comme ils peuvent le propos, malgré une mise en scène incertaine et neuve pour la réalisatrice. Le montage, quant à lui, est intéressant et propose un chemin original tandis que le final est assez attendu. Je tiens à noter la présence d'une masse noire dérangeante, celle d'un micro provocateur et pendant dans plus d'une scène (je pensais être seul à l'avoir repéré mais une autre critique le souligne aussi!)... C'est moche!
Lola Doillon réalisatrice de 'Et toi, t'es sur qui?', son premier long-métrage, revient sur les écrans avec un récit psychologique : Un homme désespéré enlève et séquestre une obstétricienne. Le démarrage est assez fort, violent et même mystérieux. Un tiers du film est en huit-clos, un face à face entre Kristin Scott Thomas (Elle s'appelait Sarah) et Pio Marmaï (Le premier jour du reste de ma vie). Sera à savoir qui sera le dominant et le dominé. De la compassion est on voit poindre le syndrome de Stockholm. Mais le récit pêche assez vite vu que l'on sait qu'elle s'en est sortie au début du film, c'est un flashback. On tourne en rond, parfois on rigole car ca paraît peu vraisemblable dans la réalité. Biensur la réalité peut aller beaucoup plus loin que la fiction. Quand le film se termine on est presque soulagé et en même temps déçu que deux si bons acteurs se soient retrouvé là, au lieu d'être complétement bouleversé par ce drame.