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FaRem
8 631 abonnés
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2,0
Publiée le 10 avril 2012
Plutôt moyen comme film surtout à cause de la 1er partie qui est vraiment lente et tarde à se lancer vraiment ensuite le film prend vraiment son rythme et devient vraiment plus agréable à regarder.
Jesse V. Johnson m'avait habitué à mieux. A beaucoup mieux notamment dans ses films avec Scott Adkins. Quand j'ai vu l'aspect vieillot de The Butcher, je suis allé regarder sa date de production. 2009 ? J'aurais juré qu'il avait été fait en 1992. Eric Roberts, qui possède un nom d'oiseau (Merle), traîne son air à moitié assoupi auprès de la pègre locale où il officie comme homme de main. Là, je m'arrête un peu sur sa tête. S'il nous dit que c'est un ancien boxeur, moi, je rétorque que : et d'une, il n'en a pas la carrure et de deux, il ressemble plutôt à une star de rock déchue des années 70-80. Comme il s'ennuie et qu'il songe à prendre sa retraite, le spectateur s'ennuie aussi car il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Presser quelques sous-fifres pour leur demander de payer, se balader en voiture, dragouiller la serveuse du bar où ils se réunissent, je regrette mais ça n'a jamais fait ni un film ni même un DTV. Heureusement, ça s'anime un peu vers la fin avec même une excellente fusillade où Roberts s'agite enfin un peu en jouant de la sulfateuse. Ça reste quand même laborieux même avec la présence de Robert Davi dont la tronche grêlée me manque. De là à me mater Asteroid vs Earth ou Killer Shark pour le retrouver, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas. J'ai ma dignité.
Badass, 80's, hard-boiled et ultraviolent ! Roberts, en looser magnifique, traine sa trogne labourée par le temps et les épreuves, les succès et les échecs, un rôle qui lui colle à la peau. Autour de lui, un défilé de gueules burnées et de stars du Z qui évoluent dans leur élément, une pure série B, éclairée et montée à l'arrache, qui ne cherche pas à ressembler aux nantis mais avance selon ses propres règles, celles du Butcher. Et à défaut de style, Johnson donne à la violence de ses gunfight un impact rarement atteint. Un film qui a du cœur... et des burnes ! ("Une série B, à fuir." Non mais écoutez le l'aristo là... j'vous jure, y'en a qui méritent.)
Film assez mou malgrés le bon scénario , peut etre qu'avec un autre réalisateur ça aurait été mieu , c'est un film à regarder un samedi soir quand on est seul à la maison au coin de la cheminée , je met 2 étoiles pour le scénario et la B.O qui est assez bien il faut dire , sinon le reste est trés mou , l'ambiance est faible..