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Chaîne 42
137 abonnés
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3,0
Publiée le 12 août 2022
Une animation qui commence et se termine par un bout de film. Avec des chansons qui sont assez moyennes. Le tout est un parcours initiatique qui joue sur des valeurs plutôt morales. Cependant certains passages sont un peu longuets, farfelus et pas bien utiles à l'histoire. De bonnes idées, des choses amusantes au milieu d'une sorte de symbolisme un peu didactique et obscur en même temps. Un film de 1969 qui veut mettre l'accent sur la paresse et la résignation des jeunes dans leur vie quotidienne.
Milo, un garçon solitaire s'ennuie tout seul dans son immeuble de San Francisco. Il est soudainement surpris par l'arrivée d'un grand paquet-cadeau. A l'intérieur, un poste de péage, qui s'avère être une porte d'entrée d’un univers parallèle magique. Lorsque Milo passe le péage, il se change en personnage de film d’animation et sa voiture jouet le transporte au royaume enchanté de la Sagesse et des villes de Digitopolis et Dictionopolis.
Accompagné par Tic-Tac, le "chien de garde"du temps, Milo a une série d'aventures dans des endroits comme les montagnes de l'ignorance, le Pot au Noir, Dictionopolis, Digitopolis, et le château dans les air. Ensemble, ils doivent sauver les princesses Rime et Raison, qui sont détenus en captivité dans le château dans les air, et rétablir l'ordre dans le royaume de la sagesse….
Ce dessin animé est plutôt sympa même si il accuse le poids des années (1969) et est un peu désuet.
Il n'a pas été réalisé par un inconnu car on le doit (sauf pour les parties "live") au grand Chuck Jones le créateur de Bugs Bunny, Daffy Duck, Elmer, Porky Pig, Bip Bip, Vil Coyote, Marvin le Martien, Pépé le putoi...etc
Un dessin animé plein d'imagination et de poésie. On bascule dans un monde parallèle où un chef d'orchestre régule le climat, où les mots et les chiffres sont des royaumes bien réels et se livrent concurrence tandis que l'inculture et la paresse se matérialise en un marécage boueux. La musique est extrêmement bien choisie et le dessin tout en couleur. Le dessin animé préféré de mon enfance je l'appelais "La petite porte magique" ce qui vaut bien "La porte de l'imaginaire"...