Le film raconte l'histoire de 4 à 5 amis d'enfance, et qui montre leur impossibilité de vivre avec des épouses ou autres. Ils veulent vivre ensemble, en égoïstes comme de grands enfants. C'est une comédie, qui si elle était vraiment réaliste, serait plutôt une tragédie.
Comédie assez laborieuse de Germi/Moncicelli. La raison est due à un scénario faible, sans but ni intrigue. Tout est basé sur des dialogues, il y a bien sûr quelques blagues, mais cela ne va jamais bien loin. C'est un peu vain sans être vraiment très drôle, parce que les gags sont trop longs. Décevant.
Encore une fois prise au piège de mes attentes ! J'ai eu un mal fou à sourire à certaines facéties à la hauteur des blagues lourdingues des " Infidèles" et surtout à trouver drôle les comportements misogynes !
Les facéties de ces quinquagénaires restés quelque part dans leur tête comme étant d’éternels gamins n’arrivent pas toujours à convaincre équitablement le public mais dès l’apparition du personnage joué par Bernard Blier, on jubile. Derrière ces portraits a priori axés sur la grosse blague, on devine néanmoins un certain mal de vivre des protagonistes principaux et le récit y gagne en intensité et en profondeur. La fin du film sera tragique pour l’un d’entre eux mais Mario Monicelli et ses scénaristes ont concocté des funérailles particulièrement hilarantes autant pour ceux qui y assistent que pour le spectateur.
Jusqu’au dernier quart d’heure, on se dit qu’on a affaire à un gentil film de copains, où cinq quinquagénaires partent en goguette et s’offrent quelques plaisanteries plus tellement de leur âge. Des séquences très drôles (la distribution de claques aux passagers du train, le coup du bébé sur son pot), d’autres plus cruelles (la mystification de Righi), des personnages truculents et/ou pitoyables (l’aristocrate ruiné campé par Ugo Tognazzi, le chirurgien faussement classe incarné par Adolfo Celi). Tout cela compose une comédie sympathique et efficace, mais il manque à ce stade un élément qui donnerait sens et profondeur à ces pitreries. Et c’est là que le finale fait mouche. Faisant écho à la disparition prématurée de Pietro Germi, le véritable concepteur du film, il jette, avec la mort de l’un des personnages, une lumière crue sur les délires de cette bande et montre toutes ces plaisanteries pour ce qu’elles sont réellement : des tentatives désespérées de conjurer le temps, la vieillesse et la déchéance, de lutter contre la grisaille et les drames du quotidien, contre le conformisme et la connerie. Comediante, tragediante ! Le rire devient amer, des larmes perlent au coin des yeux de ces vieux clowns… On pense à la dernière séquence des "Nouveaux monstres", autre chef d’œuvre auquel avait collaboré Monicelli, où un groupe de joyeux lurons dansent autour d’une tombe ouverte. Qui disait que le rire était la politesse du désespoir ? Cela s'applique en tout cas idéalement à la comédie italienne des années 60-70, dont "Mes chers amis" est l'un des meilleurs représentants.
Cette comédie italienne connut un gros succès en 1975. Elle fut écrite par Pietro Germi et tournée par Mario Monicelli après la mort de ce dernier. Germi voyait le film ainsi: "Un message désespéré; comique oui, mais désespéré, parce que ces amis sont des quinquagénaires à la recherche angoissée d'une manière de vivre qui leur permette de s'évader de l'emprise d'une existence monotone troublée par les frustrations professionnelles et les douleurs familiales". Cependant les bons gags abondent, comme les baffes aux voyageurs sur le quai de la gare, les néologismes récurrents d'Ugo Tognazzi ou le faux trafic de drogue. C'est tout de même un peu indigeste par moments malgré l'excellence du casting, et la postsynchronisation des voix (en VO) n'aide pas à faire passer certaines lourdeurs et nuit à la spontanéité. Noiret ou Blier doublés en italien ça passe mieux que Depardieu doublé en chinois mais cela fait un peu bizarre à nos oreilles. Les aventures de ces grands enfants prêts à se moquer de tout, et surtout de la respectabilité sociale, restent réjouissantes et cette satire cruelle mérite d'être redécouverte.
Une petite comédie italienne qui n'est pas du niveau d'un Ettore Scola.Ce n'est pas asser poussé,cependant le gag du train reste très drôle,l’ensemble n'a rien de génial.
Quatre amis (puis 5) se retrouvent régulièrement pour commettre des crasses de gamins. Drôle jouissif ! Mais pourquoi ne trouve-t-on pas trace de la suite : "Mes chers amis 2". Encore plus marrant que le premier! Ce qui est exceptionnel pour une "suite" ! Le synopsis est simple: les 4 amis se retrouvent sur la tombe de "Noiret" et évoquent leurs frasques passées. C'est l'occasion de gags aussi énormes qu'hilarants. Incompréhensiblement, le film avait quitté l'affiche avant que la colle ne soit sèche (3 jours) et nous n'étions que 4 dans la salle (il y a de cela bien longtemps)! Mais nous hurlions tous de rire ! Il est vrai que les rares commentaires que l'on trouve concernant ce film font état d'un navet monumental! Ce qui est, je le répète, incompréhensible !
Ce film est tous simplement magnifique. C'est l'un des meilleures comédies qui existent. Les 4 amis Necchi, Perozzi, Melandri et Mascetti (qui deviennent 5 par la suite avec le docteur) ont une inspiration débordé et un humour délirant à chaque instant, jusqu'à leurs lit de mort (Perozzi). Ils ne prennent rien au sériuex et font de l'humour même pendant l'enterrement de leur ami dans la scène finale qui est vraiment l'apogé du film. Tout le monde joue bien. P.Noiret, B.Blier, U.Tognazzi (avec son supercazola prematurata con la scapalmento a destra) sont au top. Je ne sais si le réalisateur a été insipiré par des personnages réels mais je serais ravi de rencontrer de tels personnages.
Ce film malheureusement introuvable en français (ne parlons même pas d'une vo sous-titrée) est un des plus grands films jamais réalisés. L'humour jubilatoire des réalisateurs italiens de cette époque. Enfin il y a tout dans ce film. Je ne trouve même pas les mots pour en parler, sinon : si un jour il repasse à la tv ou si quelqu'un a la cassette, foncez ce sera peut être la seule occasion (essayez sinon par d'autres moyens...)