Le huis-clos à son paroxysme. Il est, je pense, impossible de faire un film plus claustrophobe que celui ci, l'exercice était périlleux et pouvait très facilement tomber dans la platitude, l'ennui et le ratage complet, mais le jeune réalisateur espagnol Rodrigo Cortes réalise un tour de force visuel et scénaristique tant son premier film nous prend aux tripes tout au long des 90 minutes. La mise en scène est inspirée et variée, la caméra bouge dans tous les sens mais de manière cohérente et pertinente vis à vis du scénario et le film surfe avec parcimonie entre séquences spectaculaires, tendues et psychologiques.
Ryan Reynolds est très bon et nous livre une prestation extrêmement réaliste, voguant entre peur panique, tentatives de rester calme et moments de crise.
En bref, *Buried* est un film très impressionnant qui propose en plus de cela une fin aux antipodes de ce qui se fait habituellement dans le cinéma hollywoodien et se paye en plus de cela une critique de la politique étrangère ainsi que de la diplomatie internationale enfermée dans une bureaucratie aveuglante et à mille lieux de la réalité.
Complètement à part de ce que l'on peut voir d'habitude il m'a fallu du temps pour accrocher légèrement à l'atmosphère, les quelques incohérences pour un film avec si peu de variété m'ont dérangé, c'est stressant évidement, la performance de Ryan Reynolds est tout de même bonne vu qu'il doit tout faire c'est compliqué. La seule chose que je vais retenir de ce film est spoiler: la fin qui nous étonne un peu, sinon les incohérences font que c'est compliqué à aimer entre autre le réseau qu'il a, les vidéos qu'il envoie, il boit l'essence du zippo on dirait et bien d'autres petites choses dérangeante.
Réaliser un long-métrage de 90 minutes avec un seul acteur, enfermé dans un espace aussi restreint, il fallait oser! Mieux encore, Rodrigo Cortés a réussi. Son film est impressionnant de suspense, on ne s'ennui pas et on vit la situation au plus près.
Il m'en aura fallu du temps pour regarder ce film. Dès les premières minutes je n'arrivais plus à respirer et j'abandonnais. J'ai finalement pris sur moi lol On s'identifie tellement à Paul. L'employeur qui se décharge méticuleusement de toute responsabilité de façon ignoble, l'administration qui est incompétente. On voit l'agonie de Paul et on la ressent. On ressent sa colère son espoir... Le final est juste inqualifiable. On en reste sans voix.
un huit clos original et unique, misant sur la claustrophobie. Le film est long, péniblement long au vu du décor limité au cercueil dans lequel le personnage est enfermé. Mais l'histoire pour autant, ou tout du moins le suspens, la lutte pour la survie du personnage, la découverte de son histoire, et sa recherche de secours à travers un téléphone portable est des plus angoissants, inquiétants, touchants et saisissants. Le film pousse la peur d'être enterré vivant très loin, et fait vivre au spectateur une anxiété forte, mais après tout c'est le pourquoi du comment on regarde ce film. Une expérience cinématographique très intéressante, très bien mené, originale, et qui nous pousse loin dans nos peurs les plus primaires.
J'ai longtemps hésité à louer ce film, ayant peur de m'ennuyer. Or, même si le scénario est très tiré par les cheveux, le tout est quand même très prenant, oppressant et original. C'est un tour de force de faire un survival sans décor (je viens de voir Instinct de survie, qui bénéficie tout de même de paysages naturels somptueux pour distraire le spectateur et agrémenter visuellement le film). La fin, inattendue, est à couper le souffle.
La projection de ce film a constitué un véritable choc et l'on sort sonné de la salle de cinéma. Comme l’indique le titre, il s’agit de l’histoire d’un camionneur américain enterré ("buried") vivant dans un cercueil en Irak et qui dispose d’un téléphone portable et d’un briquet Zippo. A la lecture du synopsis, je me demandais comment le metteur en scène allait durer 94 mn. Et bien, le pari est réussi, avec un seul acteur, Ryan Reynolds (que je n’avais pas reconnu mais il faut dire qu’il fait sombre dans un cercueil !) et des voix au téléphone : on est « scotché » à son siège, passionné par le scénario qui vaut 1 000 discours, articles ou livres sur le merdier irakien et son absurdité. A voir absolument mais prévoir un remontant après la sortie du cinéma. Deux scènes sont particulièrement déprimantes :spoiler: le chauffeur téléphone à sa femme et tombe sur son répondeur (elle a oublié son téléphone portable à la maison) ; il téléphone aussi à sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, qui ne le reconnaît pas et croit que son père décédé est en encore en vie.
L'un des meilleur film à concept de sa génération ! Le suspense est suffoquant, perturbant, on plonge vraiment dans la situation cauchemardesque que vit le personnage principal. Si j'étais claustrophobe, j'aurai sûrement suffoqué avec lui depuis mon siège ! A connaître.
Critique de "Buried". Bonne surprise, un film pour le moins original. On peut s'attendre à 1h30 d'ennui quand on sait que le film se passe entièrement dans un périmètre restreint avec un seul protagoniste, mais le film nous tient en haleine du début à la fin avec un suspense haletant. On partage l'angoisse et le stress du personnage tant la tension est palpable. Pas grand fan de Reynolds, mais j'ai été beaucoup épaté par sa performance. Après c'est pas le genre qu'on peut regarder plusieurs fois. Un huis clos sans prétention avec une noble intention de tenter quelque chose de nouveau, j'apprécie l'initiative. 3,5/5
Il a 90 minutes pour s'en sortir mais ça ne sert à rien. Au début on se dit que ça commence mal et on attend qu'il se passe quelque chose. Vous voyez l'affiche vous voyez le film.
Puissant, poignant, touchant. Frissons garantis face à une phobie commune à tous les hommes : celle d'être enterré vivant, sans personne pour nous venir en aide, merveilleusement bien mise en scène dans ce film notamment grâce à un acteur talentueux. Je recommande vivement ce film.
Excellent film qui nous tient en haleine durant tout le long du film. Très oppressant et immersif on secroirait enfermé avec le personnage principal En plus, la fin change des fins que l'on a l'habitude de voir