Derniers Avis sur Creepozoids

En l’espace de 3ans, David DeCoteau avait déjà 20 réalisations (!) à son actif, on imagine donc très bien l’ampleur des dégâts, réaliser des films à bas coûts en si peu de temps (Nightmare Sisters - 1988 et ses 4 jours de tournage pour 40 milles $ de budget).

Creepozoïds (1987) ne déroge pas à la règle, avec une enveloppe de 75 milles $, le réalisateur donne vie à une œuvre horrifico/science-fictionnelle qui nous transporte en… 1998 (le manque de moyen impose de ne pas faire un trop grand bon dans le temps, sinon cela saute aux yeux). La guerre nucléaire fait rage, donnant lieu à des pluies acides. Un groupe de déserteurs trouve refuge dans un laboratoire de recherches scientifiques à l’abandon (un huis clos idéal, toujours dans une optique de réduire les coûts).

Voilà pour les grandes lignes de cette Série Z, pompant allégrement sur It's Alive (1974), Alien (1979) ou encore The Thing (1982). Ajouter à cela, des dialogues peu inspirés, des séquences improbables et une absence flagrante de direction artistique. Si l’on s’amure devant les attaques répétées des rats de laboratoire (qui ont triplés de taille, suite aux expériences), pour le reste, il faudra prendre son mal en patience (heureusement pour nous, le film ne dure que 70 petites minutes). DeCoteau égale à lui-même ne pourra s’empêcher d’y inclure des scènes de nudité (notamment, la séquence sous la douche) alors qu’elles sont purement inutiles.

Il s’agit là, de l’un des films les plus connus de la filmographie de DeCoteau (qui cumule grossièrement près de 170 réalisations à ce jour !). S’il n’y a rien à sauver dans cette production fauchée, elle a au moins le mérite de nous offrir quelques séquences d’anthologies mémorables, comme lorsque le monstre donne naissance à un infâme nourrisson, aussi hideux que pouvait l’être celui du film de Rick Jacobson : Bébé, né pour tuer (1994), mais qui ressemble quasiment trait pour trait à celui de Larry Cohen (Le monstre est vivant). spoiler: A noter d’ailleurs, l’hilarante scène de strangulation avec son cordon ombilical.


« Bourré jusqu’à la gueule de péripéties sournoises, de renversements à pâlir et de filles à se damner » dixit la VHS éditée chez Antarès & Travelling. Il n’y a pas à dire, les éditeurs savaient nous refourguer n’importe quelle mǝrde, en mentant sur la marchandise ou en créant de toute pièce, une jaquette aguicheuse (à l’image de la version japonaise).

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Creepozoids est un métrage dont il n’y a vraiment pas grand-chose à tirer. Ce n’est surement pas le pire film de l’histoire, mais enfin, DeCoteau en fin de carrière ce n’est déjà pas fameux, alors en début ca laisse rêveur.
Les acteurs ne sont pas convaincants. La plupart n’ont d’ailleurs pas fait une grande carrière, et il faut reconnaitre qu’ils sont d’une fadeur hallucinante. J’ai pensé un peu à Carnosaur, surtout le 2 et le 3, avec des protagonistes mous du genou, manquant totalement de charisme, de présence et de crédibilité, ne s’investissant même pas un minimum pour jouer la peur de manière crédible. Ici il n’y a qu’une actrice connue dans le milieu de l’horreur, Linnea Quigley, qui a beau se démener, n’arrive pas, elle non plus, à livrer une composition honorable dont on puisse vraiment tirer quelque chose.
Le scénario est non moins lamentable. L’histoire bien sur n’est pas originale, mais à la limite un huis clos avec une créature pourquoi pas. Là le souci majeur c’est que le film pourtant très court (1 heure 10) s’avère au final bien mou (la créature apparait tardivement), doté de personnages en carton pâte dont on se moque royalement, de scènes de remplissage à gogo, d’incohérences et de poncifs en pagaille. Il n’y a aucune gradation non plus dans le récit, tout étant d’une linéarité qui finit par devenir d’un ennui effarant. Le final est par ailleurs d’une débilité profonde, le film partant sur une conclusion à la limite du burlesque.
Sur la forme le résultat n’est guère plus convaincant, mais enfin bon, compte tenu d’un budget ric-rac, je ne serai pas trop dur. DeCoteau n’offre pas une bonne mise en scène, mais en même temps qu’est-ce qu’il peut faire ? Il doit constamment essayer de cacher la misère des décors (et elle est gratinée), la misère des effets spéciaux (et il y a là un sacré boulot), et composer avec une photographie d’une laideur inqualifiable, parfois tellement sombre qu’il est difficile de tout comprendre. Du coup il essaye de faire ce qu’il peut je n’en doute pas, mais le résultat n’est pas convaincant. Il y a de grosses lacunes au niveau de la fluidité de la caméra, les plans ne sont pas au point, les cadrages sont mal choisis, Creepozoids n’arrive jamais à offrir un spectacle avec un minimum de tension. C’est regrettable. Alors c’est un film d’horreur en théorie. Les effets horrifiques ne sont pas géniaux, certains étant franchement ratés (le type qui se décompose à table), d’autres ne sont pas trop mauvais bien que vraiment archaïques. Dans l’ensemble ca n’effrayera pas grand monde, et le film est tout de même accessible à un public assez large. La bande son n’est pas très soignée. En fait la musique est minimaliste et sans identité particulière, et en plus elle est très discrète en dehors du début et de la fin. Même le générique du film n’est pas à la hauteur avec un affichage DOS du pauvre qui fait peur.
Bref, un film à petit budget des années 80 réalisé par un personnage habitué de la série Z, cela n’était pas très encourageant, et au final c’est vrai, Creepozoids n’est pas un bon film. Franchement pathétique sur le fond, il n’est pas du tout à la hauteur sur la forme, n’arrivant même pas à se rattraper sur son casting pourtant emmené par une habituée du genre. Certes il y a des moments drôles, néanmoins le film se veut sérieux, et je donne donc une note en conséquence. Ici difficile de mettre plus que 0.5.

Un film culte des années 1980, film tellement mal fichu qu'il en devient un chef d'oeuvre du bis. David DeCoteau aux commandes, mettant en scène l'actrice "scream queen" Linnea Quigley ("Le Retour des morts-vivants", "Night of the Demons") qui crie à tout bout de champ et qui trouve le temps de prendre sa douche entre deux assauts de créatures en plastique. Mention spéciale au foetus cannibale et au rat géant en peluche!

Bon sang, qu'est-ce qu'on rigole!!! Totally culte!

Film de série B totalment ratté ... Un suspence a chié ...
Ce film n'apporte rien de nouveau et on s'ennuis tout au long du film, de A a Z .

Il y a des films qui n'auraient pas du avoir lieu d'etre,parmis eux Creepozoids. Plus que baclé,au sujet gonflant et aux effets spéciaux à la limite du supportable,ce film est une incitation aux mauvais films d'horreurs, faciles et peux cher à réaliser qui sont censés rapporter de l'argent. Ridicule en tout point, malheureux, pitoyable, lamentable ..

Une pure série B d'épouvante des années 80, réalisée par David DeCoteau et mettant en vedette la scream queen Linnea Quigley ("Le Retour des morts vivants"). Décors minimalistes, scéanario pompé sur celui de "Alien", dialogues et comédiens insipides et effets spéciaux risibles (rat en peluche géant, foetus cannibale, ...) "Creepozoids" est un film proche de la nullité, mais qui ne se prend jamais au sérieux. Un bon divertissement malgré tout.