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vidalger
321 abonnés
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3,0
Publiée le 24 octobre 2010
Un bon film très américain (scénario finement construit, dialogues percutants, acteurs particulièrement pertinents jusque dans les seconds rôles, décors et musique au diapason) mais qui laisse un peu sur sa faim. Est-on vraiment intéressé par le destin d'une petite frappe autiste, est-on vraiment obligé d'ingurgiter un dialogue à la mitraillette truffé de mots abscons? Le fait de devenir milliardaire à 25 ans justifie-t-il que le personnage fasse l'objet d'un biopic par un réalisateur et un scénariste talentueux?
Un sujet dans l’air du temps bien servi par une construction habile, notamment le recours à certains flash backs récurrents. On reste cependant sur sa faim, cette commande étant loin d’égaler "Seven" ou "Zodiac".
Fincher enchaine les projets iconoclastes et ce Social network deroute. Acclamé par les critiques, le film n'en reste pas moins etonnant de sobriété passant même par moment pour un telefilm. Fincher ne se contentant que de filmer le plus simplement possible. Cependant le scénario est de qualité tout comme un casting ou plusieurs acteurs se révèlent et cela suffit à rendre le film plaisant mais jamais génial.
Un film de David Fincher ait toujours attendu comme un événement, mais cette dernière réalisation qui avait de quoi intriguer (un film sur la création de facebook) est un peu en dessous de ce que Fincher nous propose d'habitude. Film de procès, teen-movie et docu-fiction , The social Nertwork n'évite pas certains clichés (la vision des étudiants américains manque cruellement de subtilité) mais emporté par un casting de qualité et une narration fluide se laisse regarder sans déplaisir. Interrogeant notre dépendance aux reseaux sociaux, le film de Fincher est avant tout le portrait assez nuancé d'un jeune génie incompris aussi antipathique que sympathique. On peut reprocher au réalisateur de Fight club et de Benjamin Button, une mise en scène un peu trop lisse et plan plan (il nous avait habitué à bien mieux) mais son film fait néanmoins réfléchir sans forcer le spectateur a avoir de jugement préconçu. C'est déjà pas si mal.
« The Social Network » n'est pas un grand film. Par contre c'est un long métrage très intéressant, car il met en scène un acteur incontournable de notre monde contemporain : Mark Zuckerberg, créateur et PDG actuel de Facebook. Ce film raconte en effet la genèse du réseau social tentaculaire que nous connaissons tous, ne serait-ce que de nom. Nous apprenons ainsi – mais beaucoup d'entre nous s'en doutaient – qu'à l'origine de Facebook se trouve un vrai c.....d (n'ayons pas peur des mots). Oui, Mark Zuckerberg est un mufle, un « nerd » froid et sans états d'âme, qui est prêt à divulguer la vie intime de ses proches (ou moins proches) pour acquérir notoriété, puissance et surtout être aimé, même s'il n'en perçoit pas toute l'artificialité. Obsédé à l'idée de rentrer dans l'un des cercles étudiants de la prestigieuse université d'Harvard, dont il est à l'époque étudiant, Zuckerberg décide de créer son propre cercle, et il fait en sorte que ceux qui n'en font pas partie meurent d'envie de le rejoindre. Peu à peu le cercle s'agrandit, et Zuckerberg devient le milliardaire que l'on connaît. La force de ce long métrage signé David Fincher ne réside pas dans l'originalité de sa forme ni dans la sophistication d'une mise en scène tout ce qu'il y a de plus discrète (étonnant pour un film de Fincher). Non, tout son intérêt réside dans la peinture de ce monde de dupes et de frustrés qu'est le temps des études, surtout dans les établissements prestigieux. La vacuité des cercles (équivalent de certaines associations estudiantines de nos grandes écoles françaises) et leur bêtise insondable ne sont pas masquées. Et Fincher réalise une critique de plus du mode de vie occidental (qui n'est pas qu'Américain tant il s'exporte chez nous). Car Zuckerberg exploite cette soif de l'entre-soi, ce voyeurisme latent chez chacun de nous, ce goût pour le commérage et le besoin de reconnaissance sociale. Oui, Facebook flatte nos plus bas instincts car il a été pensé par un asocial frustré, un comble pour ce temple de la « sociabilité » (factice). Morale de l'histoire : mieux vaut être en dehors de Facebook qu'au dedans…
Le nouveau film de David Fincher, c'est déjà trois bonnes raisons d'aller le voir : 1 - c'est le nouveau film de David Fincher (l'un des réalisateurs les plus emblématique des années 90/2000), 2 - Le sujet : Facebook, où plutôt comment le réseau social le plus connu au monde a vu le jour: une première au cinéma. 3- La musique de Trent Reznor (Nine Inch Nails) qui est excellente. Difficile de ne pas être un peu divisé cependant tant il émoustille autant qu'il agace. Ce qui plaît ici c'est une mise en scène parfaite, propre à son réalisateur qui a su imposer un style à la fois classique et très personnel. Le film est rythmé, sans temps mort et se regarde sans ennui. Quant aux acteurs, ils sont tous bons : Jesse Eisenberg, qui n'a pas changé de tête depuis Zombieland est très bien, la star pop Justin Timberlake très à l'aise en wasp fortuné et le futur Spiderman Andrew Garfield, est une vraie révélation. The Social Network est donc admirablement construit, captivant, maniant une narration faite de va et vient dans le temps avec brio, d'après un scénario maîtrisé de Aaron Sorkin qui s'est appuyé sur le livre-enquête éponyme de Ben Mezrich. Le problème, c'est que finalement, ce film raconte l'histoire d'une bande de couillons pour lesquels il est difficile de ressentir la moindre empathie. Soit ce sont de parfaits nerds (ou geeks) tellement obnubilés par l'informatique qu'ils sont incapables de vraies relations humaines (c'est exactement le cas de Mark Zuckerberg), soit des têtes de cons qui ont des dollars pleins les yeux et qui sont juste insupportables (les jumeaux Winklevoss). Malgré ses anti-héros et leur histoire qui sur le fond n'a pas trop d'intérêt, The social network est quand même un bon film, une curiosité qui traite de l'ascension d'un jeune autiste vers des sommets, qui malgré une multitude de procès est devenu le plus jeune milliardaire du monde et l'inventeur d'un concept qui compte plus de 500 millions d'adeptes à travers le monde. A voir.
Je fais partie des gens qui ont Internet (et même depuis 1995, à une époque où on était beaucoup moins nombreux qu’aujourd’hui !) mais qui n’ont pas de compte sur FaceBook. Je sais, c’est rare mais, même si c’est difficile à croire, cela peut exister ! J’étais néanmoins intéressé par l’histoire de cet informaticien, plus jeune milliardaire actuel, qui a su créer un endroit où 500 millions de personnes se donnent rendez-vous quotidiennement. Le film est intéressant mais parle davantage de l’argent et des jalousies qui suivent la naissance de Facebook que du contenu de Facebook lui-même (pas un mot sur le côté négatif du concept (perte de contrôle sur ses informations privées) et récupération à des fins malhonnêtes des informations publiées), c’est l’axe choisi par David Fincher et je le respecte même si j’aurai préféré une vision plus corrosive du sujet. Je tiens à remercier au passage David Fincher pour le rythme qu’il a su retrouver dans sa réalisation en baissant sensiblement la durée de son métrage par rapport à ses habitudes récentes : 120 minutes seulement pour The Social Network, soit 35 minutes de moins que ses deux précédents films « Zodiac » et « L’étrange Histoire de Benjamin Button ». On suit avec plaisir l’ascension du créateur du site même si, au début du film, les discussions sur les « final clubs », concept de base de la vie étudiante américaine, ont pu perturber l’européen que je suis. Le casting, en grande partie constituée de jeunes inconnus, est parfait : l’acteur principal, Jesse Eisenberg, est incroyablement bluffant dans son rôle de pisseur de code sans vie sociale et très renfermé sur lui-même, son pote, co-créateur de Facebook, campé par Andrew Garfield, est moins caricatural en informaticien plus ouvert sur l’extérieur, et Justin Timberlake est simplement parfait dans le rôle du créateur de Napster qui vient « s’inscruster » dans ce concept dont il est le premier à avoir senti l’énormité et l’enjeu financier. Dans le casting, les filles ne jouent que les utilités, un développement des personnages féminins n’aurait pas été un luxe, surtout celui d’Erica, à qui on doit en fait la création du concept et qui pourtant est la seule à ne pas revendiquer sa part du gâteau. En conclusion, un film qui se suit avec plaisir mais qui manque quand même de critique envers Facebook et de recul sur le phénomène lui-même. Peut-être le film arrive-t-il trop tôt et a-t-il le tort d’être passé par la « censure » des gens qu’il dépeint ? C’est le difficile choix entre les biographies autorisées (qui bénéficient des sources des principaux intéressés mais souvent édulcorées) et non autorisées (plus objectives mais plus difficiles à monter car nécessitant une recherche d’informations et une vérification de ces informations auprès de différentes sources)…
Aller voir au cinéma la vie du créateur de facebook n'avait rien de bien excitant à première vue mais avec Fincher à la manette, l'intérêt du projet repart brusquement à la hausse. Le cinéaste ne se contente pas d'une biographie plate et sans âme, il rehausse les enjeux et s'engage dans le genre nettement plus palpitant du thriller. Et Fincher envoie du lourd : mise en scène, photographie, bande originale... tout est impec, excepté une petite baisse de régime au milieu du film. "Son" Mark Zuckerberg est complexe, passionnant à décrypter. Les personnages secondaires sont très fouillées, et l'interprétation sans faille. Difficile de savoir quelle est la part de fiction dans tout cela! Qu'importe, le réalisateur signe un bon, très bon film !
Film de qualité de la part de Fincher (musique, sens du rythme, acteurs ) sur un thème pas si évident mais traité intelligemment même si la réalité est parfois romancée. A voir.
Ce long-métrage de David Fincher, sorti en 2010, retrace la naissance du réseau social Facebook et des procès engagés contre son fondateur Mark Zuckerberg pour violation de la propriété intellectuelle et droits à l’image. L’histoire de ce petit génie, devenu milliardaire, est rendue intéressante grâce aux multiples flashbacks et à une mise en scène bien rythmée. Pour le reste, on découvre un personnage hors-sol, à la limite de l’autisme, uniquement intéressé par son projet alors que son entourage voit les dollars se profiler. La critique de l’opportunisme et du pouvoir est certes présente mais elle manque de tranchant. Bref, un film efficace mais sans surprise.
avec son style qui lui est propre , david fincher nous montre le créateur de facebook. sans vernis, ce dernier est montrer avec ses défauts, plus nombreux que ses qualités . sans concession, ce film "sans héros" est interessant sur plusieurs points. premierement il est toujours agréable de regarder un film du realisateur. la lumiere, la bande son toujours aussi impeccable, et la mise en scene a la fois moderne et sobre. deuxiemement , david fincher ne fait pas de concession : il ne rend pas marc zukerberg et ses sympathiques : ce n'est pas le but. Mais il film les rouages et les complications d'une creation d'une grande entreprise, avec ses nombreux combats. Mais pour finir, le sujet n'est pas pour tout le monde. il n'est pas féderateur. seul les utilisateurs de facebook et les fans de fincher regarderont et apprecieront. les autres ne feront que regarder.
Ce qui m'empêche de mettre 5 étoiles, c'est le personnage même de Mark Zuckerberg. C'est vraiment bien construit, le film en soi et le sujet on ne peut rien dire dessus. Mais je n'arrive pas à comprendre s'il s'agit d'un éloge ou d'une accusation de Zuckerberg (non ce n'est certainement pas un simple constat). Andrew Garfield est énorme comme d'habitude, il rajoute la touche d'humanité du film. C'est ça en fait, c'est touchant. Malgré tout ce qui est en jeu. Belle fiction en somme.
Il n'est heureusement pas besoin d'être un "geek" ou un "nerd" pour apprécier cette plongée au cœur de la création du plus grand réseau social mondial actuel ,Fincher et ses comediens ont su rendre captivante cette histoire pourtant toute simple renvoyant au mythique "American Dream" ou comment réussir socialement et avant tout financièrement en partant de zéro.Certains passages sont parfois ardus notamment au niveau des dialogues qui fusent comme des balles (cf l'intro) ou bien en raison des termes techniques employés mais globalement ,l'on suit avec intérêt et plaisir les aventures de ce génie de l'informatique confronté a un succès aussi fulgurant que surprenant.Misant sur de jeunes acteurs peu ou pas encore connus ,le casting s'avère efficace avec a ca tête un Jesse Eisenberg incarnant de manière plutôt crédible un Zuckerberg décrit dans ce film comme solitaire et parfois a la limite de l'autisme tant il semble par moment sur une autre planète.
Alors que les réseaux sociaux sont en plein boom, Fincher décide de s'intéresser à un projet tel sur ce sujet, il n'y a pas dire, les acteurs sont excellents tout comme le scénario, les musiques géniales, mais ce n'est pas Fincher, on ressort avec une impression que ce film a été écrit pour mettre en avant la franchise Facebook, d'avoir utilisé Facebook comme moyen de créer un succés autour du film. Fincher a fait bien mieux dans sa carrière.