Derniers Avis : The Social Network - Page 30

"The Social Network" est une réussite totale à tous les niveaux. Le scénario est passionnant, et l'histoire se suit comme un véritable thriller. L'empathie pour les personnages est évidente, car ceux-ci reflètent parfaitement l'esprit d'une époque marquée par le virtuel et le besoin de vitesse. La grande réussite du film vient aussi de l'interprétation remarquable par des acteurs totalement inconnus, et qui se fondent parfaitement dans leurs rôles respectifs. Et puis, David Fincher traite à merveille un sujet plutôt casse-gueule et a priori peu intéressant, car qu'est "The Social Network" sinon un biopic sur le fondateur de Facebook, phénomène social éphémère et critiquable. Sans doute Fincher tient-il son succès du fait d'avoir réussi à apporter un supplément d'âme à son oeuvre, en intégrant une dimension critique au parcours de ce multi-milliardaire, qui a fondé sa fortune sur du vent.

Ce film est une tuerie (dans son sens bien sur). On en apprend énormément sur le phénomène facebook. Les acteurs sont plus que bons et je suis vraiment soufflée de celle de jesse Eisenberg. Je recommande fortement ce film.

Ce film a ete un succes au cinema mais personnellement je l ai trouve trop bavard et difficile à suivre. Je l ai vu sur Canal plus.

Excellent. En racontant l'histoire controversée de l'auteur controversé du site Web le plus controversé, Facebook, David Fincher signe ici une petite perle du cinéma. Doté d'une réalisation technique et visuelle irréprochable, ce film de 2h00 nous embarque dans l'incroyable histoire de la création et de la propagation du site le plus visité au monde (après Google!). "The Social Network", film très dynamique, sans temps mort, doit en partie son succès au jeu d'acteur impeccable, emmené par un Jesse Eisenberg inspiré et locace, habitant son rôle, par un Justin Timberlake prometteur, mais également par un des meilleurs seconds rôles de l'année, Andrew Garfield, jouant le co-fondateur du site, et nous embarquant dans toute la détresse de son personnage quand ses rapports avec Mark Zuckerberg se dégradent. Le scénario, censé relater dans ses grandes lignes l'histoire du site, est très prenant et tiendra en haleine. En réalité, on suit le film sur deux plans : dans une salle de conciliation Mark et les différents protagonistes qui attaquent aujourd'hui Facebook en justice d'une part, et d'autre part l'histoire du site qu'ils se chargent de raconter. L'excellente BO participe également au succès de ce film. Reste alors à citer quelques scènes vraiment mémorables, comme par exemple spoiler: la scène de la création de Facemash, surprenante, la scène de la course d'aviron, magnifiquement réalisée, la scène où le co-fondateur se voit contraint de quitter Facebook, vraiment poignante et dans laquelle on comprend toute la détresse d'Eduardo Saverin, et la scène finale, dans laquelle Mark se retrouve seul dans la salle de conciliation, à attendre que la seule personne qu'il ait jamais aimé accepte sa demande sur Facebook, et où on se rend alors compte de sa propre détresse, lui qui n'a pas de véritable ami... alors qu'au même moment apparaît la phrase évoquant le fait qu'il est le plus jeune milliardaire au monde... comme quoi l'argent ne fait pas forcément le bonheur
. David Fincher nous livre ici une oeuvre à l'identité visuelle unique, porteuse de messages et d'émotions, emmenée par des acteurs irréprochables et une mise en scène de Maître. Chapeau bas.

Ce Fincher est une bonne surprise. L'ascension inéluctable de ce petit génie teintée de tragédie humaine est passionnante.

c'est sur que le gas est un génie, il a super bien fait d'en faire un film...Mais pas assez captivant a mon gout, sinon pour ceux qui aiment ce genre de film, les acteurs sont super, la musique très bien....bravo mais ce sera 2,5 pour moi la note :)

Divertissant pour un biopic, Jessie Eisenberg est fabuleux dans ce rôle. Qu'on aime Facebook, ou non, cela reste une histoire intéressante à voir, la fulgurante ascension d'un homme à l'imagination débordante.

David Fincher qui raconte la naissance de Facebook par le jeune Mark Zuckerberg, ça peut paraitre bête pour certains. Et ben pas du tout! Ce film, qui raconte surtout le conflit qui eut lieu entre les pionniers du réseau social planétaire, est une vraie réussite! Fincher retrace ce récit avec une mise en scène efficace et bien rythmée, et avec d'excellents acteurs, dont Jesse Eisenberg qui tire son épingle du jeu dans le 1er rôle. Sans oublier des bonnes répliques et une BO efficace. Un film captivant.

Incroyable adaptation de la vie de se jeune programmateur devenue millionnaire avec c'est bon et mauvais cotés.... La mise en scène magistrale de David Fincher nous entrainent parfaitement dans cette histoire de réussite sans rappeler celle de Bill Gate!!!! Tous le grands thème de notre époque i sont traité (amour , argent , réussite , trahison , mensonge , jalousie ect...) Un chef œuvre!!!!

A voir de toute urgence ! Un film sur la création de Facebook, il fallait oser ! J'ai tout simplement adoré, même si je ne mets pas 5 étoiles, à cause du jargon informatique omniprésent et à cause de quelques longueurs. Jesse Eisenberg est parfait, l'histoire entière est parfaite et agréable à suivre. A voir !

Pas mal, même si je ne suis pas du tout accroc Facebook, les acteurs sont superbes, le scénario est intéressant.

Très bon film. par contre il ne faut pas louper une minute de ce film pour bien tout comprendre. Les acteurs jouent plutôt biens. A voir sachant que maintenant facebook c'est plus qu'un site de réseau social c'est une légende des années 2000.

The Social Network est un bijou d'écriture. 1h50 sur la création de Facebook des plus passionnantes. David Fincher nous montre l'envers du décor et autant que la création du plus gros site de réseau social du monde n'est pas très jolie. Le film est porté par un formidable trio : Jesse Eisenberg, Justin Timberlake et Andrew Garfield. La réalisation de Fincher est impeccable, la b.o est top et les seconds rôles sont très bons. Bref, encore un chef d'oeuvre à mettre à l'actif de David Fincher. Très très bon film. A noter la présence de Rooney Mara, la Lisbeth Salander du Millénium version Fincher.

J'étais très sceptique sur ce film, pourtant en tant qu'informaticien ça aurait du m'intéresser de voir comment nait un site à succès. Mais pourtant je ne voyais pas comment en 2h on pouvait tenir et ce qu'il pouvait y avoir à raconter.
Et pourtant il faut avouer qu'il n'y a a pas de temps mort. Tout s'enchaine très bien et l'idée d'effectuer des allers-retours dans le temps permet de dynamiser la narration.

Ce qui fait que ce film est une réussite c'est qu'il arrive à divertir de différentes manières. Déjà sans cataloguer le film comme une comédie il procure quelques dialogues bien sentis, en général provenant des "2 frères" et du personnage antipathique de Mark Zuckerberg. L'autre point fort est justement de nous décrire le créateur de facebook comme un être misogyne et asocial malgré ses (rares) bons côtés.
Enfin la rançon du succès et la façon dont cela joue sur les relations humaines est très intéressante aussi.

Ce qui ne gâche rien c'est aussi la superbe réalisation du film, des plans aux petits oignons, un très bon montage, que du bon. La musique relève le tout avec le très bon travail de Trent Reznor (mais étant fan du gars et de Nine Inch Nails depuis 20 ans je ne suis peut-être pas très objectif...bon en même temps il a décroché un Oscar pour la BO de The Social Network ! ;)).
Sans parler de grandes performances d'acteurs on peut dire que les différents protagonistes sont tout à fait crédible, particulièrement Jesse Eisenberg et Andrew Garfield qui tirent leur épingle du jeu.

Une bonne surprise même si certains termes informatiques, peuvent perdre certains mais pas besoin de s'y connaitre en programmation pour apprécier le film. Heureusement d'ailleurs !

Que dire à part que The social network est une œuvre brillante ? Qui aurait espéré un bon film à partir d’un sujet aussi peu cinématographique, un imbroglio d’économie et de réseau social ? David Fincher a relevé le défi de nous clouer à notre fauteuil, en exposant les guerres de paternité autour du site Facebook, et la personnalité ambiguë de Mark Zuckerberg. The social network hisse définitivement Fincher parmi les plus grands réalisateurs contemporains, pour ceux qui en doutaient encore. En effet, Fincher n’avait plus grand chose à prouver : Dans Seven, il avait déjà marqué les esprits par une scène finale mémorable de puissance et de noirceur. Son Fight Club est cultissime, les cinéphiles qui se respectent en connaissent toutes les répliques. Puis il a changé de style en réalisant le merveilleux Benjamin Button, prouvant qu’il n’était pas qu’un auteur de films noirs, et qu’il pouvait aussi nous émouvoir. Que lui restait-il à prouver ? Qu’il savait faire un film d’actualité, qu’il pouvait mener un projet cinématographique complètement improbable. C’est chose faite puisque The social network a remporté 3 oscars, et a reçu le golden globe du meilleur film dramatique puis le césar du meilleur film étranger. The social network commence par un dialogue très difficile à suivre, qui donne tout de suite le ton du film. Il faut accrocher aux vingt premières minutes, assez repoussantes, pour ensuite savourer le reste du film, époustouflant. On ne sait que penser de Zuckerberg, dans ce portrait tout en nuance : à la fois génie et idiot, manipulateur et manipulé, charismatique et détestable. David Fincher dépeint cette personnalité hors du commun avec une grande inspiration, dans une mise en scène impeccable et avec de jeunes acteurs brillants : Jesse Eisenberg et Justin Timberlake montrent ici l’étendue de leur talent. Enfin, l’importance du montage : si le réalisateur nous tient en haleine sur un sujet si limité, c’est surtout grâce au dynamisme de son montage, utilisant à foison flash-back, dialogues rythmés entre les personnages. On ne sait jamais vraiment où a commencé le film, et il se termine au milieu de nulle part, les milliards de dollars évoqués semblent dérisoires. Au lieu de faire un simple biopic conventionnel, ce qui nous aurait ennuyé dès le début, Fincher coupe son histoire du temps et de la réalité, pour simplement capturer l’ambiance des bureaux, la finesse des dialogues et les dilemmes intimes des personnages. Un brillant exercice de style pour un grand film.