On ne le dira sans doute jamais assez, malgré de nombreux avertissements, les réseaux sociaux, ça peut-être extrêmement dangereux. D’ailleurs, plusieurs sont en cause dans des affaires de suicides d’adolescents. Le réseau Ask notamment sur lequel les plus grands imbéciles de la planète peuvent venir déverser leur venin tout en se cachant derrière l‘anonymat. Celui qui nous intéresse ici, c’est Facebook, véritable phénomène du monde informatique qui, en 10 ans, a connu une croissance exponentielle jusqu’à devenir le réseau social le plus connu et le plus utilisé dans le monde. En 2010, on faisait état de 500 000 000 d’utilisateurs, le tout dans 207 pays. C’est pas rien. Et c’est une affaire qui pesait à ce moment là 25 000 000 000 de dollars. Allez savoir combien ça vaut actuellement tant l’expansion et la « modernisation » de Facebook semblent sans limites. Et pourtant, trop de gens encore ne se rendent pas compte des dangers de ce site. Je peux vous assurer que ça peut vous mettre dans un embarras des feux de dieu. Il suffit que votre patron ou qu’un de vos collègues ayant des affinités avec la délation voit une photo compromettante de vous, pour que vous vous retrouviez sans boulot. Et je parle en connaissance de cause, puisque je connais une jeune femme à qui c’est arrivé. Donc, encore une fois, faites super gaffe à ce que vous dites, à ce que vous publiez, car il y a de fortes chances que cela se retourne contre vous. Soyez intelligents ! Revenons en au film lui-même. « The Social Network » était l’un des films les moins attendus de son année. Faire un film sur la création de Facebook et tout ce qui gravite autour, ça n’intéressait pas grand monde. En clair, c’était vraiment le sujet risqué par excellence. Mais c’est David Fincher derrière la caméra, alors forcément, ça change un peu les données. Et à quoi arrive t’on? A un film ayant obtenu moult nominations, distinctions et récompenses. « The Social Network » ou comment un étudiant associable et antipathique a réussi à devenir le plus jeune milliardaire du monde. Facebook, n’était sans doute pas destiné à connaître une telle croissance. Et quand quelque chose s’étend d’une façon aussi faramineuse, il y a quelque chose qui entre jeu: le pognon. Ce film, c’est bâti autour de l’aspect financier de Facebook. Vous vous rappelez de ce qui disait Audiard? Quand on parle de pognon, à partir d’un certain nombre, tout le monde écoute. Tout le monde écoute, ça c’est vrai. Mais tout le monde se tape sur la gueule, et c’est vrai aussi. Le pognon passe avant tout. C’est comme ça, c’est cette loi qui régit le monde. C’est triste. Mais on ne peut rien y changer. Fincher réussit à partir d’un sujet (très) risqué à intéresser son spectateur. Et vous pouvez me croire, ce n’est pas n’importe qui qui parvient à faire ça. Cependant, à titre exclusivement personnel, « The Social Network » ne m’a pas emballé plus que ça, et ce, malgré un propose diablement intelligent et visant juste. Fincher, c’est un grand, y a pas à tortiller, mais en ce qui me concerne, depuis que j’ai vu « Fight Club », tous ses autres films me paraissent un peu plus fades en dépit de qualités bien tangibles. C’est peut-être idiot, mais j’y peux rien. Quoi qu’il en soit, « The Social Network » est désormais un film essentiel. Le voir apporte à coup sur un plus dans sa culture cinématographique personnelle.