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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 octobre 2010
Il est vraiment ahurissant que quelques milliers de lignes de code, autant dire du vent, soient actuellement évalués à plus de 25 milliards de dollars. On est là en plein dans une nouvelle bulle Internet qui finira bien par crever à son tour. Mais bon. Ce film souffre d'un grave défaut : il n'explique pas ce qu'est "Facebook". Il est donc entendu d'avance que ceux qui vont voir ce film le savent... ce qui exclut d'emblée pas mal de gens. C'est un film d'initiés pour les initiés. Aucun effort pédagogique là-dedans et c'est bien dommage. Poiur le reste, que dire ? Rivalité, cupidité, opportunisme, jalousie, naïveté, fric vite gagné à ne -- presque -- rien faire. Quel bel exemple de "success story" à l'américaine ! De bons acteurs quand même et un scénario qui tient la route. C'est déjà ça.
Ce biopic sur le créateur de Facebook , Mark Zuckerberg a révélé Jesse Eisenberg , Andrew Garfield , Armie Hammer au grand public et a relancé la carrière de Justin Timberlake au cinéma !!! Il a permis de percer un voile sur la personnalité de ce jeune génie de l'informatique mal dans la peau à cause d'une rupture !!! Comment est né la plus grosse firme et le manipulateur qui la contrôle !!!
Il fallait oser faire un film sur quelque chose d’aussi peu spectaculaire que la création d’un site internet ! Et pourtant, David Fincher réussit à rendre la naissance de Facebook prenante grâce à un rythme frénétique. The Social Network est, en effet, une œuvre qui croule sous un flot de dialogues enchaîné de manière quasiment ininterrompue (à tel point qu’un spectateur non habitué à lire des sous-titres pourrait facilement ne plus suivre en regardant le film en V.O.). Ce débit de paroles s’associe à un montage extrêmement rapide et la précision visuelle habituelle de son réalisateur. Si on peut trouver parfois que le rythme est un peu trop enlevé, le spectateur arrive globalement à bien suivre et à rester accroché de bout en bout (ce qui était une gageure avec un sujet aussi peu cinématographique et un traitement autant basé sur le dialogue). En outre, en adaptant l’essai La revanche d'un solitaire - La véritable histoire du fondateur de Facebook de Ben Mezrich dont la fiabilité historique est parfois contestée, Fincher évite le piège de l’hagiographie en faisant de Mark Zuckerberg un personnage peu sympathique et arrogant ayant des comportements peu glorieux avec son ex-petite amie, ses associés provisoires (les frères Winklevoss et Divya Narendra) et surtout son ami et cocréateur de Facebook (Eduardo Saverin) et bénéficie d’un casting très talentueux (Jesse Eisenberg, Andrew Garfield, Justin Timberlake, Armie Hammer, Rooney Mara…). David Fincher réussit donc un petit exploit en signant un film prenant et cinématographique sur un sujet qui aurait pu facilement être soporifique.
Il y a de quoi être étonné quand sort, en 2010, un film sur Facebook réalisé par l'un des maîtres du thriller, David Fincher. En délaissant le film de genre pour s'attaquer au contemporain, il prouve que les caractéristiques de son cinéma fait de nervosité et de vitesse sont pertinentes pour évoquer les conflits liés à l'invention de Facebook. En adoptant un montage parallèle où le temps présent sont les scènes de procès se référant à l'historique de la création du réseau social (les flashbacks), ce sont comme deux mondes différents qui sont présentés : un univers de machines qui voit Facebook être créé à une vitesse stupéfiante, conséquence du génie informatique de Zuckerberg et d'alliances (avec Sean Parker) ayant favorisé l'expansion du réseau; de l'autre, un temps où les parties se défendent et s'attaquent en détaillant tous les revirements de l'affaire. Qu'il s'agisse du moment de l'action ou celui de l'explication, il n'est jamais question de remettre en cause le statut d'inventeur de Zuckerberg, d'ailleurs plus intéressé par son image et ses capacités que par l'argent, mais de comprendre comment les diverses forces en présence ont pu éclater. Qu'est-ce qui différencie Zuckerberg des frères Winklevoss (joués par l'unique Armie Hammer) et d'Eduardo Saverin ? Si les jumeaux partagent avec Zuckerberg cet aspect robotique dont la force d'incarnation passe par le débit hallucinant des répliques, déployées avec un naturel qui semble les rendre inébranlables, les frères sont attachés à des règles de respect universitaire qui longtemps les font hésiter avant d'intenter un procès et, surtout, n'ont pas la personnalité asociale de Zuckerberg, qui lui dédie son temps à la seule chose qu'il sait faire : geeker. Froid et incapable d'empathie, il ne peut rester "ami" avec Eduardo, dont la naïveté flagrante le renvoie simplement à son humanité. Portrait d'une époque qui semble vouloir prendre le contrôle du temps pour l'accélérer, pour le réguler à sa convenance et, au sein de celui-ci, développer des projets vus comme une finalité au moment où ils sont amenés mais qui sont au fond très vite conditionnés à être égalés, voire dépassés (Facebook était une révolution en 2004, il existe aujourd'hui au milieu de Snapchat, d'Instagram, etc.), "The social network" renvoie enfin le créateur à sa solitude dans une dernière scène géniale qui voit Zuckerberg, bel et bien maître de Facebook, raviver les derniers sentiments qui lui restent (la rupture avec Erica) mais qui ne peuvent plus s'exprimer qu'à travers un écran.
Lorsqu'on a su qu'un film allait être fait sur Facebook, on a été surpris à plus d'un titre. D'abord, parce que c'est Fincher qui s'y colle, ce qui, à priori, n'est pas tellement son univers. Et deuxio, un film sur Facebook...Au juste, qu'est ce qu'il y a de si intéressant à en dire pour en faire un long-métrage au cinéma ? Et a-t-on le recul suffisant pour le faire puisque le célèbre réseau social n'a été crée qu'en 2004 ? Fincher prouve que oui, déjà à travers un scénario complexe et intéressant signé Aaron Sorkin créateur de la série A la maison-blanche. Les personnages parlent énormément, ont un débit mitraillette, mais à aucun moment le spectateur ne perd le fil à part si éventuellement on ne s'y connaît rien de rien en informatique. Brillant. Centré sur le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, Fincher n'en dresse pas un portrait dithyrambique. On nous montre un étudiant misogyne, associal, bref loin de susciter l'empathie, qui, vexé d'avoir été plaqué par sa copine, se met à pirater le réseau de son université pour récupérer des photos d'étudiantes afin de les mettre en compétition sur un site internet qu'il crée à cette occasion. Intitulé Facemash, il est le prélude à ce que sera Facebook, un site internet permettant de relier les gens entre eux et de se partager des informations. Uniquement destiné à l'université Harvard avant de s'étendre au monde entier. Le récit mêle habilement le passé (la naissance de Facebook dans une chambre d'étudiant) et le présent (les différents procès intentés par les anciens collaborateurs de Zuckerberg qui réclament leur part du gâteau). La morale de cette histoire est certes de voir un gamin passionné par ce qu'il fait (il ne cesse de bouffer de la programmation alors même qu'il est PDG d'une entreprise qui pèse plusieurs dizaines de milliards de dollars) mais désespérément seul, ce qui est assez ironique. La scène de fin où on le voit ajouter comme ami son ex-copine et d'appuyer frénétiquement sur F5 pour actualiser la page en espérant qu'elle l'accepte est tout un symbole.
David Fincher montre qu'il peut aussi faire autre chose que des films policiers, d'horreur, ou violents. Ce film retrace l'origine et l'essor de Facebook à travers Mark Zuckerberg, sa personnalité particulière limite autistique, la controverse judiciaire et financière, son entourage... De quoi remettre les choses en perspectives, ce qui est particulièrement utile pour les évènements qui façonnent notre quotidien et notre société en profondeur. Côté acteurs, c'est la grande découverte de l'ampleur du talent de Jesse Eisenberg (après Bienvenue à Zombieland).
Et encore un chef-d’œuvre de plus pour David Fincher qui empile les grands films tout au long d'une carrière tout aussi riche qu'éclectique. Ici, point de serial killers ou de jeux dangereux, à moins que le portrait du jeune fondateur de Facebook ne s'apparente lui aussi à celui d'un homme désocialisé, immature, frustré, jaloux... et finalement plongé dans une grande solitude. Un comble pour l'homme aux 500 millions d'amis à travers le monde ! Et c'est pourtant l'exploit que signe David Fincher en brossant une fois encore le portrait d'un homme tiraillé par ses peurs, sans angoisses et finalement l'image que lui reflète son miroir. Pour ce faire, Fincher s'appuie sur des dialogues percutants, un sens inouï du rythme et du montage, une réalisation solide, quasi classique, mais un sens du décit qui confine au génie avec ses aller-retours incessant entre le déroulé de l'histoire et la confrontation entre avocats. Le résultat est saisissant. Deux heures durant, Fincher nous emporte avec lui dans les abysses de l'âme humaine où se réglent les conflits entre l'égo et le monde socialisé. Un pur chef-d’œuvre.
Si le film est bien réalisé, bien interprété et plutôt plaisant à suivre, ce n'est quand même pas le film de l'année et les critiques de la presse (tous des geeks ?) sont un peu exagérées. Cela dit, c'est un bon film plus instructif que distrayant. A voir tout de même.
Un thriller bien mené à la perfection. Un scénario vraiment bien exploité sur la réalisation d'un site social avec les ennuis de justice et financier comme il faut. Certes, ce n'est pas la vraie histoire de la création du fameux site de Facebook. Donc, il ne faut vraiment pas le prendre au sérieux. Un excellent casting avec un Jesse Eisenberg qui m'a bien bluffé et Andrew Gardfield est très bon dans son rôle. Le reste du casting est bien à part Justin Timberlake qui est une erreur. Pas une seule seconde d'ennuie, le film alterne bien entre les différents période de l'évolution du site et de la justice. On va tous les problèmes qu'on peut rencontrer quand un site est voie d'évolution et quand les disputes dégénèrent. Rien que la personnalité du personnage principal est très surprenant qui nous aspire à regarder le film jusqu'au bout. Une mise en scène bien effectué de la part du réalisateur. Des décors et des costumes normaux. En conclusion, un excellent thriller à voir sans hésiter.
On se demande bien, a priori, comment Aaron Sorkin et David Fincher vont s’y prendre pour faire de la success story de Zuckerberg un film à la fois réaliste et captivant. La réponse, bien sûr, est dans la question : on retrouve dans The Social Network toutes les qualités du scénariste star d’A la Maison-Blanche et du réalisateur de Zodiac. Sorkin se concentre sur l’aspect humain des événements et prend sans doute quelques libertés avec la réalité pour faire de Facebook la conséquence directe de la vie quotidienne du jeune Zuckerberg, et en particulier de la rupture amoureuse qui ouvre le film. Quant à Fincher, il s’empare d’un scénario qui lui permet de jouer sur tous les registres en variant la distance qu’il prend par rapport à ses personnages. Ces déplacements constants sur l’échelle des personnages et des récits, du plus intime au plus collectif, est au cœur des meilleurs films du réalisateur. Ici, Fincher montre tout son talent en faisant vibrer d’une tension permanente cette histoire pourtant particulièrement statique et anti-romanesque par nature. C’est surtout la vitesse du film qui séduit, et notamment la rencontre parfaite entre les célèbres monologues de Sorkin et le débit-mitraillette de Jesse Eisenberg dans le rôle de Zuckerberg. Le personnage, comme l’histoire vraie sur laquelle se base The Social Network, vont tellement vite qu’ils semblent parfois prendre le film lui-même de vitesse. Le succès incroyable de Facebook, en même temps que sa relative futilité, prennent une place croissante et égalisent sur leur passage tous les autres enjeux du film, comme si le cinéma ne pouvait plus suivre Internet sur ce terrain irreprésentable des masses d’individus et des sommes colossales d’argent. Finalement, quand The Social Network s’achève, assez abruptement, sur des cartons qui résument la suite des événements, on a le sentiment de s’être à peine installés dans cette success story à l’américaine. Pendant ce temps, Zuckerberg est entré dans l’histoire, mais pas tout à fait le même genre d’histoire : la sienne s'écrit maintenant en dollars (et neuf zéros derrière).
L'idée de faire un film sur le fondateur de Facebook est son ascension à Echelle Grand V pouvait paraitre fastidieuse et inintéressante mais David Fincher parvient à rendre le tout assez plaisant sans pour autant être envouté !! j'ai mon compte comme tout le monde, je vais voir régulièrement les dernières news mais je trouve pas ca non plus révolutionnaire !! avoir créer ce réseau social c'est une idée de génie, beaucoup l'on eu surement mais Zuckerberg fût le plus prompt Chapeau a lui c'est devenu le plus jeune milliardaire. Mais sincèrement cela méritait t il un long métrage retraçant son histoire ? je ne pense pas ... Dans ces cas là pourquoi ne pas faire une trame narrant l'amorce de Google ou Twitter par son fondateur !! David Fincher est un touche à tout et passe du coq à l'âne avec succès rien que pour ça RESPECT !!
La success-story de Mark Zuckerberg, étudiant devenu milliardaire en un temps record, aurait pu générer un consensuel film de commande à la gloire de l'empire Facebook mais c'était sans compter le talent de David Fincher pour esquiver les poncifs et nous plonger dans un récit fort intéressant. Car le réalisateur n'oublie pas de nous montrer l'envers du décor comme en témoigne la phrase d'accroche « On ne peut pas avoir 500 millions d'amis sans se faire quelques ennemis » (d'ailleurs en partie reprise par une réplique du personnage d'Eduardo Severin balançant au visage de Zuckerberg qu'il était son seul ami). Fincher nous dépeint un monde de vautours, où des jeunes loups mégalomanes aux dents longues et affûtées sont prêts à tout pour faire fortune et acquérir gloire et popularité. Zuckerberg y est dépeint comme un génie, mais un génie à la limite de l'autisme, guidé par des pulsions de vengeance et de manque de reconnaissance. Toujours à l'aise dans la réalisation, dans la construction et dans la direction des acteurs, Fincher livre un film correct, sans temps morts, et qui réussit à intéresser et cela même si l'on n'est pas utilisateur de ce produit, peut-être utile (ça reste à prouver), en tout cas assez voyeuriste dans son genre. Pas un chef d'oeuvre mais ça vaut un coup d'oeil.
Ce film est la meilleure preuve que l'argent ne fait pas le bonheur. Il y a tout ce qui fait un bon film dans cette oeuvre de Fincher : de l'argent, de la drogue, de la trahison, de la provocation. On peut comprendre que Mark Zuckerberg ne soit pas fier de l'adaptation car il n'a clairement pas le bon rôle dans cette histoire. Et terminer comme quelqu'un qui ne peut même pas prétendre avoir un vrai ami... Pour quelqu'un qui voulait juste s'offrir un peu de gloire et de reconnaissance, plus encore que de l'argent, c'est une cruelle ironie. En tout cas globalement, très bonne interprétation, bonne réalisation, et une belle réussite. Une adaptation fidèle sur un vrai phénomène de société qui méritait de s'attarder dessus.
J'ai enfin regardé ce film phénomène. J'avais une vision très négative de ce film tant je m'en fou de facebook. Bref, la réalisation est très bonne, super bien ficelé et on se laisse facilement embarquer. Certes, ce n'est pas un film à Oscar mais c'est un très bon film.