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Votre avis sur The Social Network ?
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David Fincher nous livre un nouveau chef d'oeuvre, avec une mise en scène parfaite, des dialogues percutants, des acteurs convaincants (J. Timberlake m'a bluffé) et un scénario qui décrypte à merveille l'épopée de Mark Zuckerberg. Que l'on soit accro à Facebook ou pas du tout, on ne peut que être passionné par cette histoire incroyable...à voir absolument !
La présence de Timberlake est franchement une erreur de casting... Le gars super cynique est par contre un bon acteur. Après pour un film de Fincher on espère mieux... Le film tire un peu en longueur sans vraiment apporter grand chose au phénomène.
2h de bavardages loghoréiques pour raconter que t'as plus de chance de faire du fric si t'es un génie & un fumier...zzzz
Extrêmement surestimé. Réalisation plus que banale et scénario fait pour être transformé en documentaire et pour but de rajouter un buzz de plus pour Facebook.
Tout est nul dans ce film : l'intrigue à la gloire du capitalisme et de ses entrepreneurs géniaux, les dialogues au niveau des pires nanards pour adolescents yankees, la musique qu'on n'oserait même pas passer sur Big Cactus radio, la prise de vue cafouilleuse qui fait honte à la profession de chefop, l'humour affligeant de galopins boutonneux, l'interprétation chaotique des trois acteurs principaux Einsenberg, Timberlake et Garfield, le montage totalement aberrant qui prend le spectateur pour un imbécile etc etc etc . La seule chose à sauver consiste en 5 minutes où apparaissent en figuration -probablement par erreur- deux comédiens géniaux, Max Minghella et Rooney Mara, qui heureusement auront d'autres rôles importants après cette N.O. de première classe (Nullité Oscarisée).
Nouvelle démonstration d'un David Fincher très inspiré. En apparence, The Social Network est un biopic sur la vie de Marck Zuckenberg, ou plutôt la période durant laquelle le susdit démiurge créa Facebook, phénomène universitaire devenu le quotidien de millions d'êtres humains (dont je fais partie, soit dit en passant). Mais c'est en fait une fresque épique traitant de thèmes propres à une dramaturgie des plus convaincantes ; trahison, jalousie, opportunisme, aigreur, arrivisme (...). Le tout s'appuie sur des dialogues magnifiques, d'excellents interprètes et un rythme effréné, seule originalité que se permet la réal de Fincher (bien que l'esthétique du film ne soit pas dégueulasse), qui s'efface de manière idoine derrière son sujet. On tient donc au final, en plus d'une production aussi instructive que divertissante, un thriller juridique appuyé par un schéma narratif foutrement bien foutu. Mais surtout, comme l'illustre la dernière scène, le portrait d'une génération qui oublie d'exister alors qu'elle pense avoir trouvé le meilleur moyen de le faire. Captivant !
Un film sur la création de Facebook ? Il fallait être doué pour réaliser un tel pari sans se casser la gueule. David Fincher s’y est attelé et réussit haut la main. Son sens de la mise en scène est incroyable et le scénario l’est également. Captivant, intéressant et bluffant, "The Social Network" ne fait que démontrer ce que l’on savait déjà : Fincher est brillant, sa carrière sans fautes. Mais le film ne serait pas autant réussi, loin de là s’il n’avait pas Jesse Eisenberg et Andrew Garfield tous deux parfaits face à Justin Timberlake qui arrive à être bon.
this is my movies
A l'annonce du projet, on se demandait si D. Fincher n'avait pas pété un câble. La vision de la BA me rassurait grandement. La vision du film montre que le bougre a gardé tout son potentiel de grand critique acide de la société américaine. Décortiquant une génération obnubilé par le fric et le cul, en perte de repères et d'idéaux "moraux", qui ont tout trop vite, explosant les critères d'âge pour ce qui est de la réussite mais désarmé car pas assez mature face au revers de la médaille. Mise en scène au scalpel, interprètes géniaux, BO intrigante, scénario ultra brillant, dialogues ciselés, photo soignée bref, on est dans le haut du panier. Intéressant sans être pompeux, bluffant par moments, méticuleux, un film sur le fil, qui ne prend pas partie, qui laisse des points obscurs mais qui parle d'un sujet bien plus vaste que la création de ce site révolutionnaire, une analyse de notre société, avec un constat peu glorieux. A voir d'urgence. D'autres critiques sur
A partir d’un postulat simple et pas forcément passionnant (la naissance de Facebook), David Fincher livre un film d’une grande finesse, décryptant les petits travers et les grandes aspirations de notre société. La photographie magnifique, les dialogues percutants et la direction artistique impeccable (on voit littéralement naitre une nouvelle génération d’acteur hollywoodien à l’écran) sont trois raisons supplémentaire de ne pas louper cette fable moderne au ton résolument caustique.
Un film bavard et interressant sur les origines du réseau social qui a un sacrée succés dans notre société actuelle et virtuelle, "Facebook", réalisé par David Fincher !!!! Comment un jeune adulte étudiant dans un campus Américain élabore une idée de site qui marche petit à petit à l'amélioration et le déroulement de l'histoire qui avance de façon instructif. Un réseau fait pour retrouver ses amis mais l'histoire en a été l'inverse pour le créateur qui se fait larguer dés le début du film par sa petite amie et qui au cours du chemin se fera des ennemis dans ses proches au fur de l'importance de l'ampleur. Un film documentaliste mais un peu trop bavard à mon gout ou ça n'arrete pas de parler avec des dialogues techniques informatiques qu'on s'y perd un peu pour ceux qui n'y connaissent pas grands choses comme moi. Quand on voit la filmographie de David Fincher avec "Seven", "Fight club" et "Zodiac", on est un peu déçus mais mieux vaut ça qu'un nanar. Les acteurs sont impeccables de Jesse Eisenberg à Justin Timberlake.
Une publicité géante de 2 heures, un pur placement de produit. La seule vocation, le seul propos du film c'est de dire : Zuckerberg est un génie, Facebook c'est génial. Or, Copernic, Newton, Einstein étaient des génies, Jules Verne, Leonard de Vinci, étaient des génies, ils ont fait avancer l'humanité de façon incontestable. Beethoven qui composait en étant sourd était un génie.. mais Zuckerberg serait un génie parce qu'il est milliardaire? Le génie ne se mesure pas à la taille du portefeuille. Autant dire que Ronald McDonald est un génie, lui aussi a un gros compte en banque, s'est implanté dans tous les pays et des millions de gens vont bouffer chez lui chaque jour. Non, tout ce qu'il a fait c'est créer un site, assez mal foutu au demeurant, en piquant des idées à gauche à droite, en mixant myspace msn et les forums internet, en exploitant l'instinct de troupeau des gens. Secundo, le film ne fait aucune analyse critique du phénomène facebook et de ses cotés délétères : la communication des goûts des gens aux publicitaires, le fichage policier, la sélection du personnel de certaines entreprises via ces cyber-portraits, l'illusion de briser la solitude en collectionnant des amis imaginaires... Il se contente de surfer sur une mode. Quant à ses qualités purement cinématographiques, elles sont inexistantes : pile montagneuse de clichés, personnages caricaturaux sortis d'un american pie, scénario sans enjeu, mise en scène plate. Bref, The Social Nework est le film le plus détestable de l'année 2010. Si je mets une étoile c'est parce qu'il s'inscrit bien dans notre époque, dans notre société que j'aime de moins en moins, orwelienne et absurde, sur le déclin.
ffred
Très attendu comme tous les films de David Fincher The social network l'était aussi de par son sujet : Facebook. Le réalisateur n'a jamais vraiment raté un film même s'il n'a pas fait que des chefs d'œuvre. J'avais, par exemple été un peu déçu par Benjamin Button dont j'attendais beaucoup. Même attente ici mais cette fois récompensée. Ce nouvel opus est tout simplement passionnant. La mise en scène est parfaite, imposant son ambiance dès les premières images. Virtuose. C'est mené à 100 à l'heure sans une once d'ennui ni un seul ralentissement. C'est fait comme un thriller, on est scotché au siège pendant deux heures. Le scénario de Aaron Sorkin (La guerre selon Charlie Wilson) est impeccable. Les dialogues sont somptueux mais il faut parfois s'accrocher pour suivre. Librement inspiré de la vie du créateur du fameux réseau social, l'histoire se déroule sur plusieurs époques qui s'imbriquent parfaitement les unes dans les autres. L'interprétation n'est pas en reste. L'ensemble du casting n'est pas très connu, à part le très sexy et très juste Justin Timberlake. Jesse Eisenberg porte tout le film sur ses épaules et il est formidable, rendant son personnage antipathique à souhait. Andrew Garfield (Boy A) est lui aussi très bien. Le trio excelle et rend le film encore plus attractif. Techniquement bien sûr c'est parfait aussi. Le montage est nerveux, la photo magnifique, la musique bien appropriée. Que l'on ai ou non un compte Facebook, le film peut plaire à tout le monde et vraiment passionner. Cela a été mon cas (je suis sur Facebook). Ce nouveau long métrage de Fincher se place d'emblée dans le top de mes films préférés de l'année, peu de films ont allié grande maîtrise technique, interprétation au top et mise en scène idéale jusqu'ici. Un grand film pour un phénomène planétaire qui n'a pas fini de faire parler de lui. Un gros coup de cœur.
Quelque soit l’image que l’on a ou que l’on se fait de Mark Zuckerberg ou de celle (de tête à claques) qu’il nous renvoie, personne ne peut ignorer aujourd’hui que la création de "The Facebook", puis sa contagieuse propagation à l’échelle planétaire, a changé, en bien ou en mal selon son opinion, la société et les relations des gens entre eux. Film excessivement bavard, voire même confus tant le débit est parfois rapide, « The Social Network » est formidablement mise en scène par David Fincher et, surtout, captivant de bout en bout. Mais plus encore que cet état de fait, son scénario a été adapté avec une réelle (rare ?) intelligence par Aaron Sorkin, mettant sur le tapis aussi bien les égos, l’arrogance que la trahison et les affaires de gros sous de ces influents jeunes loups. Une réussite totale à laquelle viennent également se greffer la qualité de son montage, sa bande son et les excellentes prestations de Jesse Eisenberg et d’Andrew Gardfield. Bref, c’est un sacré bon film.
On était en droit d'être sceptique sur le sujet du dernier film de David Fincher (la création de Facebook) mais très vite, l'on se rend compte que c'est moins l'histoire de la création du site du réseau social qui importe que ses protagonistes, véritables incarnation d'une époque pleine de bouleversements. Car Facebook, au-delà des critiques et des louanges qu'il peut susciter, a bouleversé (pour un temps limité?) l'internet et les comportements. Car à travers cette histoire, Fincher nous propose un prisme sur notre monde actuel. La complexité de la personnalité de Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg génial !) fait que l'on se demande quelles sont ses réelles motivations, ce qui le pousse à trahir son meilleur ami (Andrew Garfield qui confirme tout le bien qu'on pensait de lui depuis Boy-A), les sauts dans le temps et la scène de dialogue du début rajoutent à la confusion, faisant que le spectateur s'y perd, c'est pourquoi le film nécessite une seconde vision, la fin géniale laissant un trouble, et l'on découvre que l'ensemble est plus complexe qu'il n'y paraît. Les acteurs (Eisenberg, Garfield, Timberlacke, Rooney Mara) sont d'une très grande justesse, la réalisation de Fincher d'une grande maîtrise, et le scénario utilise divers ressorts lorgnant parfois vers le thriller, la tragédie ou la comédie pour ados, le tout pour un patchwork incroyablement homogène et qui accroche le spectateur jusqu'au dénouement qui le pousse à revoir le film pour en saisir toutes les subtilités. Du grand art !
Shephard69
Une peinture grinçante du microcosme de Harvard et par déclinaison du modèle américain avec son lot d'amitiés biaisées par des ambitions d'intégration, d'ascension sociale et de rivalités aux enjeux financiers colossaux. Jesse Eisenberg est excellent dans l'interprétation de cet informaticien au génie créatif impressionnant, arrogant et asocial, aux motivations obscures et mystérieuses. Un film à l'ambiance pesante digne d'un polar, mû par une énergie qui ne laisse quasiment aucun répit au spectateur notamment dans les dialogues extrêmement rapides, ce qui donne à l'ensemble un ton tout à fait singulier, un peu déroutant. Encore un travail brillant de la part de David Fincher.
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