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Plume231
3 893 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 9 février 2011
Ce n'est pas au Père Fincher à qui l'on va apprendre la technique car il a déjà prouvé à de nombreuses reprises qu'il était un King dans ce domaine, et le prouve encore une fois ici. Donc derrière caméra, c'est du très bon. Devant caméra, on ne va pas se plaindre non plus. Jesse Eisenberg (qui arrive à te débiter au moins 300 mots à la minute!) est très impressionnant et n'a pas volé sa nomination à l'Oscar. Justin Timberlake en entrepreneur audacieux et parano est lui aussi magistral. Autrement, Fincher sait de façon certaine composer des personnages consistants avec une certaine distance qui nous invite à ne jamais les juger, et mettre en scène une histoire jouant l'air de rien et sans jamais perdre le spectateur avec la chronologie. Si je veux bien que le film soit qualifié de "Citizen Kane du XXIième Siècle", pour moi ce n'est pas un chef d'oeuvre du fait de quelques longueurs et d'un manque de scènes mémorables. Grande exception à cette dernière règle : la séquence qui conclut admirablement le film où on voit Zuckerberg taper sans arrêt sur la touche F5. Là, il y a une véritable émotion qui perce. Mais si ce n'est pas un chef d'oeuvre, c'est indéniablement une oeuvre très importante, voir même capitale, qui marque le début d'une époque qui vient tout juste de commencer.
Tout le monde connait Facebook, le géant réseau social en ligne, même ceux qui n'ont pas de compte. Mais on connait moins son créateur, Mark Zuckerberg. Pour son huitième film, David Fincher adapte le roman "The accidental Billionaires" qui raconte justement comment est né Facebook. Avant toute chose, il faut savoir que ce film est la libre adaptation de la vie de Mark Zuckerberg. Et quand on dit "vie", cela signifie évidemment la période pendant laquelle, dans un éclat de génie informatique, le jeune homme d'une petite vingtaine d'année va créer l'un des sites les plus visités au monde par jour, ce qui lui permet d'être aujourd'hui le plus jeune milliardaire de la planète (mais ce n'est qu'un détail). Après avoir sorti plusieurs très bons thrillers et films fantastiques, David Fincher s'attaque à un monde encore plus dangereux que celui que la planète Fiorina 161 dans "Alien 3", les réseaux sociaux sur Internet ! Ca donne froid dans le dos... Mais le cinéaste américain n'a pas peur et entouré de jeunes acteurs alors inconnus du grand public (lui qui s'était pourtant habitué à travailler avec des superstars de la trempe de Brad Pitt), il réalise un film captivant et instructif. Pourquoi instructif ? Parce que l'on en apprend beaucoup sur l'histoire de Facebook. Vous saviez par exemple que avant de créer Facebook, Mark Zuckerberg avait créé un site regroupant les photos de toutes les étudiantes du campus de Harvard où il étudiait et que ce site avait carrément fait planter les serveurs de la prestigieuse école américaine ? Et tout ça en un soir, alors qu'il était bourré et énervé de s'être fait largué par sa copine de l'époque. Cela représente plutôt bien le niveau du mec. Et pour incarner cet informaticien hors pair, Fincher ne s'est pas trompé en engageant Jesse Eisenberg. Sa prestation est assez exceptionnelle (il a sûrement dû beaucoup s'entrainer pour parler à une telle vitesse dans le film), ce jeune acteur n'en a certainement pas finis de nous épater. Mais il n'est pas le seul à impressionner car à ses côtés, on trouve le non moins talentueux Andrew Garfield qui risque lui aussi de nous réserver de bonnes surprises à l'avenir, ainsi que Justin Timberlake. Bref, un très beau casting fait de jeunes acteurs très compétents. A l'aide d'un montage bien pensé alternant entre scène à différentes époques, même si cela entraine parfois quelques petites confusions, d'une musique entrainante et de petites doses d'humour, David Fincher réalise ici un autre bon film qui vient logiquement s'ajouter à sa filmographie déjà bien remplie. On peut d'ailleurs le féliciter d'avoir réussi à concentrer son long-métrage sur les personnages et leurs relations plutôt que sur le site en lui même qui n'est finalement relégué qu'au second plan et c'est tant mieux. Vous n'avez pas besoin d'avoir un compte Facebook ou même d'avoir Internet pour aimer "The Social Network", vous pourrez même y trouver des arguments contre les réseaux sociaux. Si c'est pas beau ça !
Moderne et novateur, social network nous livre les dessous du commerce internet, ses vices et ses reussites. la planete web dans son immadiateté et ses extremes. une oeuvre d'art
The social Network ou : Comment nous faire accroché à un film avec un scénario complètement inintéressant. Certes The Social Network n'est pas un film vraiment passionant.. mais David Fincher arrive carrément à nous faire rentré dans le film grâce à une réalisation et un style que j'adore. Au final ça s'avère être juste un bon divertissement.. quand même un peu prétentieux à mon goût. Au final ça vaut quand même le coup d'être vu comme une grande partie des films de Fincher
Qui peut regarder un film où on commence par vous saouler avec des bidouilles informatique sur comment récupérer des pages internet dans votre navigateur mozilla pour extraire des images ?
Pour éviter d'avoir la migraine, il faut mettre fin à ce supplice dans les 5 premières minutes, ce qui explique le nombre de prix qu'il a reçu.
Dur de trouver un défaut à ce dernier Fincher. L'histoire est très intéressante, sur le même principe que Zodiac, mais en beaucoup moins lourd et plus drôle, et permet de mieux comprendre l'ascension d'un tel réseau ou de s'en faire une opinion. Les protagonistes sont particulièrement bien joués, mention spéciale à Eisenberg. Mais également la musique, l'ambiance et la façon de filmer propres à Fincher donnent une vraie qualité cinématographique à l'ensemble. A voir!
Quand on connait le talent de Ficher, on peut forcément s'attendre à mieux. Mais il faut reconnaitre que la mise en scène de "The social network" révèle encore du génie. Le scénario, lui, tend à s'effacer au profit d'un montage audacieux qui va servir ce biopic.
Il est étonnant de voir le nombre de ceux qui crient au génie après la vision de ce faux biopic. Le problème justement vient de l'angle choisit pour traiter le sujet, un scénario poussif dans lequel ne peuvent pas faire grand chose les acteurs dont les prestations sont réussis. Au milieu de tout cela, Fincher réussit l'exploit de nous balancer de grandes lampées esthétisantes pour nous faire passer la pilule d'un film qui est une ode au capitalisme dans ce qu'il a de plus odieux.
Excellent film. Une fois de plus, David Fincher nous transporte dans un nouvel univers, univers on ne peut plus réaliste car il s'agit, vous l'aurez compris, d'une histoire vraie. Comment et par qui l'immense machine Facebook a-t-elle été créée ? Qui était véritablement Mark Zuckerberg ? Et qui l'entourait lorsqu'il a créé The Facebook ? Tant de questions auxquelles le film répond avec maestria, se concentrant sur le procès de Zuckerberg mais pas que. Le scénario est sans conteste excellent. On ne voit pas passer les deux heures de film, les personnages sont explorés sans que ça ne pèse trop. La façon dont Fincher passe du présent au futur, en faisant ces liens avec le procès, le tout est savoureux et léger, la mise en scène est très bien également.
Les acteurs sont quant à eux à la hauteur du film. Jesse Eisenberg est époustouflant, il entre parfaitement dans la peau de son personnage et aide à le mettre en avant. Andrew Garfield est aussi bien, classe et désorienté par la personnalité de son ami Mark. Puis vient Justin Timberlake, qui prouve qu'il ne sait pas que chanter et danser en incarnant Sean Parker, autre génie ambitieux et peu modeste. Les personnages de second plan sont également bien interprétés.
Comme le fera "Steve Jobs" quelques années plus tard (avec beaucoup moins de brio car il ne pourra pas éviter les longueurs scénaristiques qu'on risque lorsqu'on fait un "biopic moderne"), The Social Network met en scène un génie controversé considéré comme "un sale con" du fait de ses actions, comportement et personnalité. Si le film se concentre principalement sur le génial personnage de Zuckerberg, les autres n'en sont pas moins délaissés et deviennent de plus en plus intéressants au fur et à mesure. On assiste à la construction pièce par pièce d'un système qu'on connaît par cœur, et ok se retrouve dans certains personnages tout en étant époustouflés par la fabrication du géant Facebook. Zuckerberg est comme je l'ai dit plus haut dépeint avec précision, son caractère est à la fois délicieux et exécrable, sa finesse d'esprit alliée à sa nonchalance donnent des scènes où ses adversaires sont ridiculisés et forcés de s'incliner devant ce génie des temps modernes. Et même si en apparence il semble avoir perdu, il se moque totalement de ce que veulent les autres et le leur donnera sans ronchonner car ça ne représente rien pour lui, couvert de gloire et d'argent, armé de son intelligence et de son portefeuille (que son intelligence a rempli).
En bref, The Social Network est un excellent film, avec de petites touches d'humour très bien placés qu'on apprécie vraiment. On se laisse prendre au jeu et on passe un (très) agréable moment.
Film prétencieux et saoulant. Les personnages parlent à une vitesse folle et des musiques pénibles couvrent les dialogues. C'est vrai que je déteste Facebook, mais je pensais trouver dans ce film un intérêt qui n'existe pas. Vraiment il n'y a pas grand chose à dire sur ce navet.
Mark Zuckerberg, étudiant à l'université d'Harvard, crée en 2004 le site "thefacebook.com", un réseau social destiné dans un premier temps à Harvard puis à d'autres universités du pays. Suite au succès rencontré par le site (22000 connexion le premier soir !!), Facebook prend très rapidement de l'ampleur mais son créateur est accusé de plagiat, il aurait volé l'idée à d'autres étudiants d'Harvard. David Fincher adapte ici le roman de Ben Mezrich "The accidental Billionaires" ("La revanche d'un solitaire" en France) et en restitue une oeuvre passionnante, à savoir la genèse du réseau social le plus célèbre du monde (500 millions d'utilisateurs), vécu de l'intérieur, entre succès et désillusions, on découvre son créateur, un "nerd" associable, arrogant mais très intelligent. Un homme qui, obnubilé par sa création, va se mettre petit à petit tout le monde à dos, de sa petite amie, à ses amis, accusé de détournement de droits d'auteur et d'atteinte à la vie privé, c'est sous la forme d'un procès fleuve (entre-coupé de flash-back) que nous découvrons cette incroyable histoire, tragique et passionnante à la fois. David Fincher parvient contre toute attente à nous tenir en haleine à travers un projet qui au départ, faisait plutôt rire qu'autre chose. Mais le résultat final est tout bonnement saisissant, certes, c'est un film très bavard mais qui en l'espace de 120 minutes, ne relâchera pas une seule fois la pression et nous tiendra en haleine jusqu'au clap de fin, grâce aussi à sa distribution, où l'on retrouve entre autre Jesse Eisenberg (dans la peau de Mark Zuckerberg), Justin Timberlake (Sean Parker, le fondateur du célèbre site Napster) & Andrew Garfield (Eduardo Saverin, le cofondateur de Facebook). Une réussite totale de la part du cinéaste plus habitué aux thrillers qu'aux drames sociaux.