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Gérard Delteil
203 abonnés
1 910 critiques
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2,5
Publiée le 27 juillet 2018
Il y a de tout dans l'oeuvre de Stephen King, véritable industriel du scénario et du roman fantastique, du meilleur au pire. Ici, c'est un peu du grand n'importe quoi. On a l'impression que King ne s'est pas trop cassé la tête. Ca se laisse quand même voir grâce à une mise en scène et une interprétation agréables. On notera un petit scandale : le chat, qui est l'un des principaux protagonistes du film, ne figure pas au générique.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en me lançant dans mon visionnage de « Cat’s eye » dont je n’avais jamais rien vu. C’est peut être pour cela aussi que j’ai été un peu déstabilisé par ce concept de films à sketchs qui n’ont que pour point commun, ce chat bizarre qui entends une petite fille dans sa tête et traverse ses trois histoires avec un rôle plus ou moins important. Du coup, j’ai eu un peu de mal à accrocher surtout que la première histoire me paraissait trop peu crédible, je ne rentrais pas dans le délire. Après, j’ai mieux suivi les deux autres (je me suis sans doute fait à l’idée car ce n’est pas plus crédible pour autant) et au final, j’ai passé un bon moment. « Cat’s eye » n’est pas un grand film mémorable mais il se laisse néanmoins regarder. Les petits clins d’œil à l’univers de Stephen King ainsi que la présence au casting de Drew Barrymore et James Wood m’ont amusé, c’est juste que je m’attendais à un truc plus fun. En revanche, je l’aurais découvert plus jeune, je pense que j’aurais pu apprécier davantage ses histoires dans la série télévisée « Les contes de la Crypte » où elles auraient eue toute leur place.
Lorsque les films à sketches étaient à la mode, il fallait avant tout trouver quelque chose d’original pour introduire les différentes histoires. Le classique du genre était par l’intermédiaire d’un bouquin ("Creepshow", "Nécronomicon" ou encore "Darkside" où un gamin prêt à passer à la marmite lisait des histoires pour retarder le moment fatidique). Alors pour "Cat’s Eye", Stephen King prend le parti du chat perdu, ou à la recherche d’une petite fille qui crie à l’aide (on ne sait pas vraiment), qui va voyager dans différentes villes pour être le témoin plus ou moins envieux d’histoire terribles imaginée par le maître. Si le dernier segment est le plus « gentillet », les deux premiers par contre tombent vite dans la folie la plus pure. Jugez plutôt ! Un homme désireux d’arrêter de fumer décide de faire appel aux services d’une société spécialisée pour cela. Mais pour que le traitement soit efficace, cette société va utiliser des moyens peu ordinaires et s’en prendre à ceux qu’il aime si jamais il a le malheur de tirer ne serait-ce qu’une taffe. Un joueur de tennis va devoir relever le défi d’un richissime propriétaire afin d’empocher une belle somme d’argent et surtout sauver la femme qu’il aime (qui n’est autre que la femme de ce milliardaire… ah ! Le cliché du prof de tennis !). Pour cela, il devra faire le tour d’un immeuble, sur une corniche à plusieurs centaines de mètre du sol, sans protection et avec un bougre déterminé à le faire basculer ! Enfin, une petite fille qui recueille le chat errant depuis le début du film aura maille à partir avec un lutin caché dans sa chambre. Je ne m’attarderai pas sur cette dernière histoire qui reste sympa mais pas aussi forte que les deux premières. C’est le côté extrême, absurde et abusif qui les rend si angoissante. Car comme les personnages principaux, au départ on ne croit pas à la blague. Mais lorsqu’on prend conscience de la folie des personnages secondaires (et là, je crois qu’ils sont vraiment atteints), on commence à flipper. Encore une fois si ça marche, c’est parce qu’on est rassuré de ne pas être à la place de ces pauvres bougres. Qu’on ne se méprenne pas, ce film reste une série B, parfois approximative et dégueulasse dans sa version française extrêmement mal doublée. La présence de James Wood et Stephen King au générique ne suffisent pas à se sauver du kitch. Ce même kitch qui aujourd’hui me fait aimer ce film. A noter que le maître se sera fait un petit plaisir en glissant un peu partout des références à ces romans. Citons « Cujo », « Christine » ou encore « ça ».
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2,5
Publiée le 21 octobre 2010
Bon artisan de la sèrie B avec des films comme "Cujo" et "Le diamant du Nil", Lewis Teague oscille, avec "Cat's Eye", entre le suspense et l'èpouvante! Trois histoires (tirèes de deux nouvelles du recueil "Danse macabre" de Stephen King) dont le point commun est un chat errant qui a des visions d'une petite fille (la jeune Drew Barrymore) l'appelant au secours! Même s'il s'agit d'une simple sèrie B, le rèsultat en est distrayant! Le premier sketch avec James Wood est le moins bon! En revanche le deuxième est digne d'un film d'Hitchcock! Celui d'un gangster contraint, pour sauver sa peau, de faire le tour d'un immeuble en marchant sur la corniche! il aura fort à faire pour y parvenir! Le dernier sketch est fort bien fait au niveau des effets spèciaux! C'est gentil, souvent sur le mode de la comèdie, avec quelques rèfèrences à d'autres nouvelles de Stephen King...
Nous pouvons lire "comédie, épouvante/horreur, thriller" su la fiche du film. Mouais... "Cat's Eye" ressemble davantage à un film familial (avec un premier sketch, cependant, un peu trop osé pour les jeunes enfants), où aucun des critères ne va vraiment jusqu'au bout. En bref, j'ai trouvé ce film très ennuyeux et comportant de mauvais effets spéciaux et des sketchs manquant d'intérêt. On est loin des bons Stephen King d'antan.
Un film à sketchs inégaux. Les 2 premières histoires tiennent très bien la route grâce à des idée de départ excellente et où le déroulement est bien mené. Le dernier sketch (écrit pour le film) est en deçà malgré une créature bien faite (pour l'époque) mais les cris de D Barrymore nous achève.
Un film a sketch typique des années 80. Les trois courts métrages (tous tirés de nouvelles de Stephen King) sont pas mal mais manquent de piquant. L’intrigue du chat censé lier les 3 histoires entre elles sonne faux. A noter: la présence de James Wood dans la première histoire et celle de Drew Barrymore dans la dernière.
Trois histoires de King dont deux tirées de nouvelles. Les deux premières sont très fidèles aux nouvelles et le jeu d'acteur est très bon, la dernière est moins bonne.
Pas seulement une adaptation, mais une transposition parfaite de l'oeuvre de Stephen King au cinéma : il est d'ailleurs aux manettes et c'est forcément un véritable plaisir pour ses fans. Un film à sketches sans réelle séparation entre les histoires, ce qui peut troubler mais emporte le spectateur un peu malgré lui dans un monde étrange bien mis en valeur par des effets spéciaux sans abus mais réussis.
Etonnamment surpris par la qualité du film qui sent bon les 80s. Vu en VO donc pas de souci avec la VF. C'est bien réalisé, le casting est top, le chat est magnifique, film étrange (de par la diversité des sketchs et l'humour noir) mais prenant. ..et j'ai adoré les clins d'œil à Stephen King tout le long du film (Cujo, Christine, Dead Zone, Pet Semetry... une bonne preuve d'humour aussi)
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1,5
Publiée le 31 mai 2021
Cat's Eye réalisé par Lewis Teague qui a également réalisé Cujo de King monte à nouveau au créneau pour adapter trois nouvelles de Stephen King qui sont toutes liées par un chat errant. Avec quelques visages célèbres Drew Barrymore, James Woods, Robert Hays et Alan King. Les nouvelles de Stephen King lui ont valu presque autant d'éloges que ses romans et elles se sont révélées tout aussi facilement adaptables à l'écran mais Cat's Eye fait exception. King lui-même a développé deux de ses premières histoires tirées du recueil Night Shift et introduit une nouvelle addition pour former cette faible anthologie de récits frissonnants liés par un félin plutôt ennuyeux. Le signe le plus révélateur de l'échec du film est qu'aucun de ces contes ne pourrait réussir en tant que long métrage car il n'y a pas assez de viande sur ses os...
A travers des pérégrinations d’un chat, le film nous embarque dans trois courts métrages surréalistes. L’animal sera d’abord témoin d’un homme qui veut arrêter de fumer en engageant les services d’une agence utilisant une méthode de pression radicale : dès qu’il cédera à son vice son épouse en subira des conséquences à chaque fois plus violemment. Puis il squattera le penthouse d’un riche et sadique mafiosi qui oblige l’amant de sa femme à un jeu dangereux : faire le tour de son immeuble accroché à la corniche qui borde son sommet. Enfin il élira domicile dans la chambre d’une petite fille de quartier résidentiel dont les nuits sont hantées par un troll nain assassin. Agréable et léger petit film aux ambiances de mauvais goût tragi-comique creepsho-kinguesque, qui se laisse voir sans se prendre vraiment au sérieux.
Cat's eye, un film assez moyen dans son ensemble, la première partie avec la première histoire n'est pas trop mal avec un peu de suspens mais pas trop quand même. James Wood joue bien mais l'histoire n'est pas trop poussée et c'est ce qui fera défaut sur les deux autres (en même temps sur un film d'une heure et demi, il faut expédié ces 3 nouvelles rapidement) . La deuxième histoire n'est pas mal non plus mais une fois encore expédié trop vite et ne parlons même pas de la dernière, celle-ci est creuse et sans saveur (celle qui a été d'ailleurs écrite pour le film) et est porté par une Drew Barymore qui ne joue pas vraiment bien et n'est pas aider avec une VF a chi**.Par contre les effets spéciaux sont assez, voire très bien fait pour une série B comme celle-ci (surtout pour le Lutin de la dernière histoire).Et pour finir, parlons un peu de la musique de ce film, autant par moment elle est bien, voire très bien, et a d'autres moments, on ce croirais dans un Cartoon, vous verrez par vous même si vous visionné cette petite série B assez regardable par temps de pluie (Comme aujourd'hui ;
PS: Au début du film, il y a 2 clins d’œil a 2 autres histoires de Stephen King et cela est plutôt sympa.
C'est assez étonnant de lire une critique négative sur "le jeu des acteurs des années 80"... il faut croire que les acteurs jouent mieux dans les années 2000 ? hum hum... Ce film est jouissif, très satirique et rudement bien mené techniquement. Une très belle réussite cinématographique.
Un film qui rendra service aux gens, je parle de la première histoire, fumez, fumez, vous n'arrivez pas, vous avez trouvez le bon docteur, remèdes efficaces, traitements sans failles, allez la clinique du tabac, et plus jamais vous ne fumerez.