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Premier film notable de Michael Powell, "The Edge of the World", visiblement influencè par l'inoubliable "Man of Aran" de Robert J. Flaherty, fit ranger le cinèaste britannique dans le courant documentariste! Sitôt après, avec "The Thief of Bagdad", Powell èvolua vers le grand spectacle et s'associa avec Emeric Pressburger! Mais ceci est une autre histoire! Revenons à "The Edge of the World" qui raconte comment les habitants d'une île de l'archipel des Shetland et Orcades au nord de l'Ecosse sont obligès de s'exiler! Le spectateur sent à chaque scène le dèsir qu'à le rèalisateur d'enregistrer sur pellicule cette lande sauvage, et surtout le dèsir qu’il a de l'explorer, d’en analyser filmiquement la topographie! C'est un Powell à dècouvrir car c'est un drame d'une èmouvante sobriètè qui n'a pas laissè un souvenir impèrissable dans les cinèmathèques ou à la tèlèvision (hormis l'ancienne chaine du câble cine-cinefil). Et c'est bien dommage...

Pour le cinéphile, il existe une quête mystérieuse, qui peut mener aux confins du Septième art. C'est celle des origines de la carrière d'un cinéaste, la découverte de ses œuvres primitives. Il faut donc fouiller dans les greniers les plus oubliés pour déterrer sous une large profonde couche de poussière ce film de Michael Powell, les tous premiers n'étant même pas répertoriés dans la version française de sa page wikipedia. CRITIQUE A COMPLETER

C'est grâce à ce film que le réalisateur Michael Powell a pu se faire remarquer par un certain Alexander Korda et commencer une prestigieuse carrière ponctuée de nombreux chefs d'oeuvre. Mais pour en revenir au film, le premier mot qui vient à l'esprit après l'avoir vu c'est "rugueux". Rugueux, à l'image des merveilleuses falaises de l'île de Foula que Powell a su filmer avec beaucoup de talent et aussi à celui de l'aspect quasi-documentaire qui se dégage de tout le film, les événements qui ponctuent le film nous sont présentés sans emphase avec un réalisme fort. C'est ce qui les qualités mais aussi les défauts du film. En effet, les personnages à cause de leurs rudesses apparentes sont difficilement attachants, en dépit que les comédiens qui les incarnent sont tous excellents, et qu'on a dû mal à s'interesser à ce qu'il leur arrive, malgré quelques belles scènes comme celle de la réaction du père lorsqu'il apprend que sa fille est enceinte. Mais une chose qui ressort quand même du film, c'est que l'homme qui était derrière la caméra était un très grand cinéaste.