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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 octobre 2014
Je doit dire qu'en lancent le film,j'y allait vraiment à l'aveugle,j'apprécie en général les œuvres de Danny Boyle mais ne connaissait pas du tout trainspotting(honte à moi,je sais). Alors pour remédier à ça,pour ne plus passer pour l'inculte,je me suis rué sur le film sans même savoir de quoi ça parlait. Et je doit dire que je n'es pas était déçus,le film est plutôt bon,très bon même. Le film est doté d'une palette d'émotion,parfois drôle,réaliste,triste mais surtout doté d'une mise en scène très vive qui ne laisse jamais retombé l'ambiance. Je n'es pas pu m'empêché de comparer ce film à "requiem for a dream" de Darren Aronofsky,mais là ou celui ci est coupé de toutes éclaircit et entièrement plongé dans un pessimisme total,"trainspotting" lui est plus positif et nous montre que la vie peut être dur et parsemé d’embûches mais qu'il y toujours une solution et qu'il suffit de faire les bons choix. la BO est le point un peut négatif(on appréciera Iggy Pop tout de même),qui tourne souvent à la vieille techno ringarde des années 90. Les acteurs sont bons, avec un jeune Ewan Mcgregor pleins d'avenir.
Un des films sur la drogue les plus connus de ces vingt dernières années réalisé par un cinéaste éclectique dont la réputation n'est plus à faire. Le film ne manque pas d'humour et est assez décalé, mais il manque un petit quelque chose pour en faire un grand film. Car niveau casting rien à dire : tout le monde est épatant. D'Ewan McGregor à Kelly Macdonald, en passant par Ewen Bremner, Jonny Lee Miller, Kevin McKidd et Robert Carlyle, tous interprètent à merveille des gars paumés, défoncés H24, parfois psychopathes, parfois doux comme des agneaux. Le scénario et la mise en scène, bien que relativement classiques, nous offrent quelques surprises qui maintiennent constante notre attention du début à la fin. Notamment quelques scènes hallucinées quand les gars sont en plein trip, là c'en devient jubilatoire. Bon film à voir et revoir.
Il y a quelques mois, je m'étais lancé dans le visionnage de Trainspotting mais perturbé par l'univers barré du film, je ne l'ai pas regardé en entier... quelle erreur ! Heureusement, je lui ai donné une seconde chance un jeudi matin à 2h30 du mat' et cette chance a été totalement saisie. J'ai pris un pied monumental en regardant ce film mais aussi j'ai vu un film optimiste et très fort dans ce qu'il raconte. La réalisation et la mise en scène de Danny Boyle est grandiose et nous embarque dans un univers sous stéroïdes extrêmement représentatif de celui des junkies que l'on suit. D'ailleurs, les personnages du film sont hauts en couleur et très attachants encouragés par la performance des acteurs très justes et bluffantes. La bande originale du film composée notamment d'Iggy Pop et Lou Reed est gigantesque ! Une des meilleures que j'ai entendue. Le film abordant le sujet sensible de la drogue, Danny Boyle a pris la voie de l'humour à certains moments très bien dosé et venu et jamais lourd et inutile. Bon sinon, on suit un groupe de junkies connaissant les joies et l'enfer de la drogue, essayant tous d'en sortir, enfin surtout un. Renton (joué par Mr. McGregor) est un personnage hautement optimiste faisant tout ou presque pour en finir avec cette foutue héroïne. Et ce personnage est le véritable message d'espoir du film. En nous montrant son parcours très réaliste par ses nombreuses rechutes mais y arrivant quand même, ce film nous montre que l'on peut toujours sortir d'une quelconque addiction si on est épaulé (ses parents), déterminé (souhait de nouvelle vie) et si on sait s'entourer de bonnes personnes. La fin saisissante est sublime, plein d'espoir et de détermination. En résulte un film qui t'embarque dans son univers à 1000% et qui te laissera pas indifférent.
Que dire de Trainspotting? Je suis un peu mitigé vu le peu que je connais Danny Boyle, j'avais adoré 28 jours plus tard et je m'étais royalement fait chier devant Sunshine. Ces deux films m'ont néanmoins fait comprendre une chose : ce réalisateur soigne énormément l'esthétique de ses films. On retrouve ce côté un peu léché dans certaines scènes ici, malgré le côté déguelasse du sujet. En effet, ce n'est pas le premier film sur la drogue qui est réalisé, je pense notamment à Requiem for a dream, sorti 4 ans plus tard, qui m'avait également mis une sacré claque. Le seul défaut que je reproche à Trainspotting est son côté caricatural, car je pense, malgré le parti-pris de Boyle, que l'on aurait pas pu prendre une plus belle bande de bras cassés pour illustrer le propos. La violence, les hallucinations, la prison, la mort etc etc... tout y passe, et donc forcément, le panel des conséquences de la drogue dure est survolé avec brio, mais malheureusement de manière extrêmement rapide. Pour le reste, il n'y a rien à dire, c'est soigné, la mise en scène est magistrale pour mettre en évidence la descente aux enfers de ces junkies écossais, et ça fait très plaisir de voir un long-métrage sur cette thématique qui ne finit pas de spoiler: manière dramatique . Trainspotting est donc un film à voir, pas très long, pour peu que vous ne soyez pas sensible.
Film déjanté qui met en scène les mésaventures de junkies écossais en quêtes de sensations fortes sans désirs pour leur avenir. Beaucoup moins sombre qu'un Requiem for a Dream, Trainspotting parvient à ajouter une touche d'humour constante aux déboires de Spud et ses amis ce qui enlève tout regard moralisateur ou fataliste au film. La scène des chiottes est dégueulassement mythique.
Le deuxième film de Danny Boyle est parfois maladroit ( manque encore d expérience ?); il n empêche que Trainspoting est une vraie claque sur la drogue et ceux qui la consomment. A la recherche soit d une échappatoire, du plaisir, d un oubli de soit ou de son entourage le film montre à la fois des bons moments (le film contient pas mal de passages de comédies purs) mais aussi de passages franchement merdiques ( la scène du bébé est franchement traumatisante). Une vision de la vie exacerbée par le côté jusqu'au-boutiste des personnages et le basculement rapide qu il peut y avoir. A ce titre le personnage de Tommy est un des plus intéressant du film et son passage rapide lors de la scène ou il emmène ses potes à la campagne avant de finalement les rejoindre dans la drogue. Le film a aussi révélé deux fantastiques acteurs Ewan McGregor fabuleux dans son rôle de junkie et Robert Carlisle. Un des films marquant des années 90, je dirais même générationel.
Dès le départ, avec comme musique Lust For Life d'Eggy Pop, le ton est donné : "Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites électroniques. Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis. Choisir son survet’ et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s’interrogeant sur le sens de sa vie choisir de s’affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de McDo. Choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants niqués de la tête qu’on a pondu pour qu’ils prennent le relais. Choisir son avenir, choisir la vie. Pourquoi je ferais une chose pareille ? J’ai choisi de pas choisir la vie, j’ai choisi autre chose. Les raisons ? Y’a pas de raison. On n’a pas besoin de raison quand on a l’héroïne." Quatre étoiles pour l'interprétation, l'histoire, la photographie, la bande son. Tout est bon. Excellente réalisation ++++
Dès son deuxième film, Danny Boyle réussit un petit exploit : cartonner au box office mais surtout marquer toute une génération. Bardé de scènes devenues cultes telles que la plongée dans les « pires chiottes d'Ecosse », l'accident gastrique de Spud, le bébé au plafond ou encore les différents pétages de câble de Francis Begbie (l'excellent Robert Carlyle), le réalisateur manipule sans vergogne un humour trash sur fond de drame social sur la jeunesse paumée de Glasgow. Il y a un soupçon de Loach chez Boyle, doublé d'un goût prononcé pour la culture psychédélique comme en témoigne une mise en scène très particulière à base de décors crasseux, de délires hallucinogènes, de personnages ravagés et de fonds sonores particulièrement en phase avec l'esprit du film (Iggy Pop, Blur, Lou Reed, Leftfield, New Order, Underworld... la BO est formidable). Ewan McGregor explose littéralement dans un rôle compliqué et la saleté ambiante permet de mettre efficacement en avant les ravages de la drogue. On lui reprochera de manquer parfois un peu de justesse dans la subversion, mais franchement on ne se lasse pas de cette pépite culte et vitaminée de décalage (par contre j'ai beaucoup de doutes quant à la pertinence d'un « Trainspotting 2 », apparemment annoncé pour 2016).
Un film absolument mythique, je me suis crée une liste de films psychadélique et celui-ci est tournée de façon magique et a répondu à mes attentes c'est à dire captivant, une scene est simple mais choquante derrière les larmes d'un personnage , vous verez, à voir si on aime l'originalité et la réal surprenante.
Un film vraiment super. Bon, ce film nous montre un côté de la toxicomanie qui n’est peut-être pas forcément très proche de la réalité, mais on sent quand même que ces personnages sont parfois complètement déconnecté de la réalité. Mais avant tout, ce film est un message de vie si on peut dire et qu’il faut profiter de ce que l’on. L’histoire est vraiment superbe, en suivant le personnage principal au travers de petits épisodes de sa vie passant par divers état, nous faisant entrer très rapidement dans ses trips. Plusieurs des scènes en deviennent même géniale tellement le trip va loin (je pense notamment à la scène dans les toilettes au début, ou celle lors du sevrage…juste mythique). Non, sincèrement l’histoire est vraiment géniale, bien menée et vraiment prenante. Certains des dialogues sont tout simplement épiques et jouissif. Les acteurs sont tous vraiment très bon : aucun ne sort vraiment du lot, sauf peut-être McGregor mais parce qu’on le voit plus souvent. La mise en scène de Danny Boyle nous montre déjà ce qui deviendra la marque de fabrique du réalisateur avec un montage dynamique et des plans serrés magnifiquement orchestrés. Musiques et décors contribuent à créer cette atmosphère particulière du film. Un film super que je conseille vivement !
Premier film de Danny Bole que je regarde, et une étonnante surprise. Je m'attendais pas à être surpris à ce point là, ce long-métrage est : entre les scènes trash du genre celle des toilettes au début du film ou spoiler: les hallucinations de Mark Renton quand il est enfermé dans sa chambre par ses parents pour être désintoxiqué, sans parler du bébé mort d'une overdose et qui vivait au milieu de cette vraie porcherie de toxicomanes.
Les acteurs sont excellent, surtout Ewan McGregor qui est l'un de mes acteurs favoris parmi tous, le voir jeune ça change, c'est cool, et la voix française de Damien Witecka (voix française de l'acteur Léonardo Dicaprio actuellement) lui allait à merveille dans ce film qui porte bien son genre de tragi-comique. Chacun des persos a son style, on a un psychopathe alcoolique Begbie, un gros fan de James Bond Sickboy, un haltérophile Tommy spoiler: qui devient Héroïnomane et meurt presque à cause d'un chaton tout mignon et un gentil crétin Spud, on apprécie certains, mais y'en a quand même un ou deux qu'on est obligé de détester. Trainspotting est un film complètement barré avec plusieurs scènes mémorables et même drôle sur un fond dramatique, une histoire complètement dingue adapté de la nouvelle d'Irvine Welsh. Un très bon moment en perspective, un film qui est sympa à voir seul ou entre copains.
Trainspotting est ce que l'on pourrait appeler, selon les préférences, un inclassable ou un drame social psychédélique à résonances tragi-comiques. [...] Mark Renton (Ewan McGregor) est un toxicomane Édimbourgeois. Plusieurs fois il essaie de reprendre sa vie en main. Mais pour lui, cela n'a pas de sens, il rejette la société de consommation, et pisse sur les petites vies rangées. [...] malgré une apparente légèreté et beaucoup d'humour, le film est sombre et pessimiste.[... ] Parler de ce prodige n'est pas simple. Sa richesse est telle qu'il plaira autant au spectateur grivois qui appréciera l'absence de concession , au rêveur qui y trouvera un film existentielle et initiatique unique, qu'à l'amateur de cinéma qui ne restera pas insensible à son indéniable aura.