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CH1218
209 abonnés
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4,0
Publiée le 18 février 2017
Danny Boyle frappe fort avec cette vision provocatrice et frontale des trips et addictions à la drogue d’une bande de junkies. On est véritablement saisi par certaines images et le montage ainsi que par le jeu sidérant des acteurs, d’Ewan McGregor à Ewen Bremner, de Johny Lee Miller à Kelly Mcdonald en passant par le complètement barré Robert Carlisle, alors qu’il est le seul de la bande à ne pas se défoncer. Le choix des musiques joue également un rôle déterminant dans la construction de « Trainspotting ». C’est délibérément trash et choquant mais le fait d’avoir aborder le sujet sur le ton de l’humour, aussi corrosif soit-il, permet de faire passer étonnamment bien la gravité du problème. L’effet est donc à la fois dramatique, glauque, décalé et jouissif.
Réalisé par Danny Boyle, sorti en 1996 et adapté du roman homonyme de Irvine Welsh, ce film parle de drogue sur un fond plutôt humoristique mais pas moins réaliste et dramatique, ce qui en fait une œuvre à part et très bonne. Le scénario parle donc de drogue, c'est l'histoire de quatre amis marginaux qui ne veulent pas affronter les problèmes de la vie (travail, impôts, factures, argent, mariage etc.) et qui occupent la majeur partie de leur journée à se droguer mais l'un de ses quatre personnages, Mark, va essayer de se sevrer et de se séparer de ses amis. Le film aborde le problème de la drogue d'une façon légère au début puis on se rend compte que plus on avance dans le film, plus cela devient un sérieux problème et on voit plusieurs effets néfastes dégrader nos quatre personnages, ce qui est assez bien fait. Le film est très bien rythmé, on ne s'ennuie pas. La manière de filmer est assez spéciale elle-aussi car dans certaines scènes, elle prend des emplacements inhabituels et surtout, elle place souvent le spectateur à la place du personnage drogué (notamment Mark) et donc dans ces délires psychédéliques, ce qui est une approche très intéressante. Tous les personnages ont une personnalité différente et c'est aussi en partie ce rend intéressant le film. le casting est très bon, nous avons dans les acteurs principaux Ewan McGregor que le film a d'ailleurs lancé, Ewen Bremner, Jonny Lee Miller et Robert Carlyle et ils jouent tous vraiment très bien, ils sont tous à fond dans leur personnage. "Trainspotting" est donc un très bon film britannique qui est absolument à connaître !
Très vite devenu culte, ce film a divisé les spectateurs, certains y voyant une génération se battant contre une société qui les rejette et d'autres y voyant une apologie de la drogue. Mais un film culte est-il obligatoirement un chef-d'oeuvre? La preuve que non. A Édimbourg, Mark Renton, un addic de l’héroïne, commet de petits délits pour se payer sa dose et se marre bien avec ses copains tout aussi défoncés. Mais Mark se rend compte qu'il est temps de changer de vie; et si les amis c'est dur à garder, ceux de Mark vont être difficiles à quitter... La réalisation est bonne, il faut le souligner: de bonnes prises de vues, un cadrage soigné, des mouvements fluides et une mise en scène agréable. Le scénario se suit avec intérêt, surtout au début, mais très vite, un ennui profond s'installe: ça tourne en rond, il n'y a pas de vraiment d'enjeux, les scènes commencent et se finissent sans qu'on sache vraiment comment, c'est très lent pour raconter pas grand-chose. J'ai cru que le film durait 2 h 00 alors qu'en fait il ne durait que 1 h 30. Raconter la vie et les mœurs de drogués d'accord mais si c'est pour tourner en rond... Certaines idées sont cependant intéressantes. Les personnages sont très caricaturaux et trop cliché pour qu'on s'attache ou qu'on s'identifie à eux. De plus, j'ai dû mal à m'attacher ou à éprouver de la pitié pour un camé. Si une personne décide de ruiner sa vie pour la drogue et qu'elle meurt bêtement d'une overdose, j'irai pas la pleurer. Cependant, les acteurs jouent très bien, en particulier Ewan McGregor. Les dialogues sont crus mais bons, avec une voix-off utile. La photographie n'est pas très bonne: la lumière est terne et les couleurs sales. C'est intéressant pour représenter la misère et la pauvreté de la ville et des personnages mais il n'y a aucune variation, même aux moments cruciaux du film et pour représenter l'état d'esprit changeant des protagonistes. Donc on a droit à une image sale et grasse pendant tout le temps. Le montage de Masahiro Hirakubo n'est pas très original mais reste assez lisible. Les décors sont bien travaillés, les costumes sympas et la bande-son... disons qu'il faut être fan (ce qui n'est pas mon cas). "Trainspotting" est un film qu'il faut avoir vu pour sa culture et j'irai sûrement voir la suite dont la sortie approche à grands pas, mais je dois avouer que j'ai été très déçu.
Dans le genre LA référence .. superbement bien dosé et acteurs au top. L histoire est relativement convenue et sans réelle surprise mais quelle profondeur aussi tragique qu émouvant en quelques sortes ... Il n y a pas de surjeu des acteurs ce qui est appréciable et les quelques rebondissements sont très bien maîtrisés .. Un très bon film sur le milieu de la drogue et une certaine forme de déchéance humaine....
Un Véritable Ovni. Le réalisateur Danny Boyle frappe trés forts en adaptant le roman de Irvine Welsh pour en faire un Uppercut cinématographique Psychédélique et Rock N Roll sur les addictions a la drogue qui est entre la parfaite croisée entre Orange Mécanique et Fight Club. Pour Commencer la Réalisation est Inventive tout en étant maîtriser avec maestria comme souvent le réalisateur Danny Boyle en a le talent et qui est accompagné d'une BO électrisante qui accompagne magnifiquement l'univers nauséabonde du long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Passionnant du début jusqu'a la dernière minute en suivant les dérives de Cinq jeunes Écossais chômeurs accro aux cocaïne et drogues en tout genre qui vont vivre des hauts et des bas pendant 1h30 dont le Rythme ne parvient a ne jamais s'affaiblir en cours de route, Ajouter a cela une multitude de Séquences Marquantes qui sont rester a graver dans les annales en passant par une poignée de Dialogues Incisifs et qui font littéralement mouche a chaque fois grace notamment a son Humour trés Grinçant et Noir a souhait tout en n'oubliant pas de nous choquer a travers quelques passages assez Crues et Insoutenables avec en prime une petite pincée D'Emotion qui également au programme. Enfin les Personnages sont Loufoques et Attachants tout en révélant au monde entier une troupe d'acteurs formidables qui s'investit énormément dans les roles de ces personnages hauts en couleurs qui est composer entre autres de Ewan Mcgrégor,Robert Carlyle,Kelly Macdonald,Kevin Mckidd,Jonny Lee Miller et Ewen Bremner qui apporte beaucoup leurs édifices a ces Jeunes Adultes révolté et tourmenter. En Conclusion, Trainspotting est une véritable baffe du Septième Art qui réussit a marquer toute une génération a sa sortie en salles et même plusieurs années après qui confirme au passage le talent virtuose de Danny Boyle qui arrive a nous livrer une oeuvre tragi-comique a la fois Déroutant,Corrosif,Déjanté et Poignant qu mérite amplement son statut de Film Culte ainsi que celui d’œuvres incontournables des années 90 dont on en ressort totalement sonné a chaque visionnage et dont on peut espérer que la Suite Prévue prochainement se montera a la hauteur de cet ovni britannique a redécouvrir impérativement.
Trainspoting a été un rattrapage puisque jusqu'à présent je n'avais pas vu ce film qui a pourtant 22 ans cette année. Vu le statut culte que cette œuvre de Danny Boyle à de nos jours, je m'attendais vraiment à rentrer dans une expérience feroce sur la toxicomanie. Force est de constater que malgré des qualités indéniables, des défauts à mes yeux bien trop gros m'ont pas mal gâché l'expérience et je suis finalement resté extérieur au trip très spécial du long metrage. Il y a parfois des répliques ou des passages qui dénonce pas mal les côtés ultra négatif de la drogue dur, plus précisément de l'héroïne, notamment avec des personnages comme Tommy ou des évènements honteux pour Spud. Beaucoup de scène sont expressement malsaine pour marquer le propos et montrer que le monde virtuel qu'entretiennent tout ces personnages est nauséabond. Le soucis pour moi c'est que parfois, et souvent par l'intermédiaire du héros Mark Renton, on montre la drogue comme quelque chose de pas si négatif, surtout vers la fin ou le personnage ne termine pas si mal. Mais surtout ce qui m'a le plus dérangé c'est cette violence, ce trash gratuit. On connaît tous la scène du bébé mais je trouve qu'elle est complètement inutile à l'histoire, on dirait qu'elle est la juste pour faire parler du film, pour marquer les gens, ce qui est d'ailleurs réussi. Le membre de la bande qui cherche toujours les embrouilles est vraiment mauvais car les scènes de violence pure qu'il apporte sont également inutile à part pour nous montrer une nouvelle fois du trash. C'est donc bien dommage mais peu de chose m'ont finalement accroché et je ne regarderais donc même pas le 2. Je peux le dire avec certitude : Trainspoting est vraiment très spécial !
Quand tu vois les sorties actuels, la seule possibilité de regarder un film est de chercher dans les films sorties depuis quelques années voir plusieurs années. J'avais envie de voir ce film depuis un bout de temps et lors de mon visionnage, j'ai ressenti un vent frais venue tout droit de l'Ecosse. Cette adaptation est un spectacle visuel avec de super décors naturels et presque sans étalonnage ( voir pas du tout ). Les acteurs nous transportent dans leurs univers sans décrocher le spectateur. Un film digne de sa réputation. 4,5/5
La première grille de lecture de ce film est une peinture tragi-comique d'une jeunesse dépendante à l'héroïne et à l'alcool, avec les conséquences psychologiques, sociales et sanitaires que l'on devine : addiction, petite délinquance pour se payer sa dose, aucune volonté de chercher du travail, incapacité de s'occuper d'un enfant, maladies infectieuses. La deuxième grille de lecture nous dépeint la génération sacrifiée écossaise, broyée par la désindustrialisation et un système de redistribution des richesses mis à mal par les politiques libérales successives depuis l'ère Thatcher (ne reste que la philanthropie et le caritatif). A l'inverse des films "Sweet sixteen" et "La part des anges" du réalisateur engagé Ken Loach, Danny Boyle dresse avec humour et sans en faire un combat politique, un constat sordide des terribles conditions de vie d'une jeunesse sans toit ni loi (l'espérance de vie dans certains quartiers de Glasgow est de 53 ans...), qui ne sont pas si éloignées de celles des jeunes indiens dépeintes dans "Slumdog Millionaire".
Film culte, Trainspotting narre sur un ton tragi-comique les aventures d'une bande de jeunes héroïnomanes dans l'Écosse de la crise économique des années 90. C'est souvent cru, sans jugement moral – même si l'on voit bien les ravages de la drogue, qui déresponsabilise, rend fou, et à l'occasion, tue – et un peu perturbant. La mise en scène nerveuse et inventive fait merveille, et Ewan McGregor, dans un de ses premiers rôles, est superbe. À la fois drôle, terriblement dramatique et légèrement anar.
Une bande d'écervelés qui noie leur malchance dans la décadence. La drogue comme échappatoire à une vie merdique, mais qui au final l'est encore plus. Une jeunesse scottish des années 90, un sujet punk qui pond un film dit culte. C'est surement parce qu'il est marqueur d'une génération, mais ce dernier n'imprime plus de notre temps.
Une plongée abyssale dans le quotidien d'un jeu camé à l'héroïne avec sa bande de potes tout aussi paumée que lui, magistralement mise en scène et interprétée, ponctuée par des rebondissements et des aventures aussi improbables les unes que les autres. Un chef d'oeuvre de Danny Boyle a voir absolument, en attendant sa suite prometteuse prévue en Janvier 2017.
Superbement réalisé !! Le meilleur film de junkies ? Les scènes les délires sont celles de la désintox du gars enfermé dans sa chambre et qui hallucine.Beaucoup de réalisme.Sujet bien maitrisé.
Une des meilleures comédies britanniques de tout les temps. Tout les acteurs sont hilarants, les gags font toujours mouche. Le film est coupé en deux parties: la première partie hilarante et où l'insouciance est omniprésente, et la deuxième beaucoup plus sombre et dénonciatrice (spoiler: Renton est en désintoxication et commence à se rendre compte de toutes leurs conneries ). Bref, Trainspotting est une pépite d'humour noir.
Super film, que j'ai vu pour la première fois en 2016, soit 20 ans après sa sortie... J'étais passé à côté de quelque chose. Portrait social de l'Écosse post-industrielle des années 80-90, des personnages hauts en couleurs, des acteurs exceptionnels, une bande son qui déboite... La misère, la crasse, la noirceur montrée avec précisions, l'horreur de la dépendance à l'héroïne, la réalité d'une certaine Écosse... On aimerait voir des films comme Trainspotting plus souvent.
Le monde de la drogue, et des toxicos présentés d'une manière rock et fun.
Bien loin de la mise en abîme de Requiem for a dream, Trainspotting propose d'aborder l'univers des addictions, à travers l'histoire d'un groupe de jeunes écossais dérangés. Piqûre, drame, cure de détox, et drôlerie sont de la partie. C'est pas une comédie, mais le thème est abordé de manière légère, et tellement sidérante, qu'on ne peut qu'en rire. Porter par de très bons acteurs, et une super bande-son qui colle à l'univers et aux personnages, le scénario nous tient en haleine tout du long, et on veut savoir ce qu'il advient de ces personnages.
Un film culte de bien des manières, qu'il faut avoir vu quoi qu'il arrive.