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chrisbal
15 abonnés
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3,5
Publiée le 14 juin 2017
Complètement noir et déjanté avec une note d'espoir, ce film culte doté d'un scénario et d'une mise en scène hors pair est agrémenté d'une bande son fantastique. Les acteurs sont excellents, chacun dans leur registre, interprétant des personnages tous plus barrés les uns que les autres. Une descente aux enfers crédible et jubilatoire.
Adaptation du roman éponyme d’Irvine Welsh, "Trainspotting" est assurément un film marquant. Dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Autrement dit, on peut aussi bien aimer que ne pas aimer ce film. Il faut cependant lui reconnaître un fort pouvoir pédagogique par rapport à la drogue. Parce que Danny Boyle nous propose de nous raconter les ravages de la toxicomanie en la vivant de l’intérieur. Comme pour argumenter ce qui est dit au cours de la narration en voix off : "j’ai choisi de ne pas choisir la vie. J’ai choisi autre chose. Les raisons ? Y’a pas de raisons : on n’a pas besoin de raisons quand on a l’héroïne". Et effectivement, tout est une question de choix : choisir la vie qu’on veut mener, choisir les amis, choisir d’être en marge de la société en s’isolant dans un monde où on a l’impression d’être inatteignable… Et ce sont ces choix qui conditionnent votre devenir. Du moins en partie. Tout le propos est centré à travers le regard d’un jeune junkie incarné par un Ewan McGregor des grands jours (c’est d’ailleurs le rôle qui l’a révélé), pour montrer un fléau qui fait des ravages depuis trop longtemps. Ainsi, toutes les facettes (enfin je crois, je n'ai jamais touché à la came) du cadre de vie des drogués nous sont exposées de façon directe et très crue : entre les fréquentations pas forcément recommandables, des squats crasseux et totalement insalubres, les drames qui parsèment la vie des camés, un mode de vie sur le fil du rasoir faite de provocations et de violences… Mais "Trainspotting" ne présente pas que l’aspect fataliste de la toxicomanie : il diffuse un message d’espoir, à condition d’être enclin et même décidé à faire le choix de la vie qui s’offre à chacun. Le tout est mis en images au gré d’une B.O. incroyablement éclectique, du genre classique (en passant par l’opéra) à la techno. Le plus étonnant est que chaque style musical ne pouvait pas être mieux choisi pour accompagner la séquence qu’il accompagne, et permet par la même occasion de ne pas plonger dans un sombre mélodrame malgré la gravité du sujet. "Trainspotting" ne serait pas ce qu’il est sans sa musique ! Bien que cette œuvre ne soit pas vraiment mon trip (d’où ma note), je dois reconnaître que Danny Boyle a signé une œuvre sérieuse, portant un message fort et optimiste.
Une chose est sûre, ce film ne nous fait pas aimer la drogue. Mais il ne nous fait pas aimer le cinéma non plus. A trop vouloir provoquer et ou choquer, le réalisateur s'égare et livre une œuvre, de mon point de vue largement surcoté.
Bof, ce genre de film sur la drogue n'a jamais été mon fort et malgré Danny Boyle derrière la caméra, je suis resté de marbre face au film. Le film se paye tout de même le luxe de très bons acteurs, particulièrement investis dans leurs rôles (Ewan McGregor, Robert Carlyle ou encore Kevin McKidd). Si certaines situations sont assez loufoques, la plupart font référence à des expériences que je n'ai pas connu (je que je ne souhaite pas connaître par ailleurs) et pour lesquelles il m'est difficile de m'identifier à ce qui s'y passe. Les personnages sont tout de même assez cocasses. Il y a tout de même un je-ne-sais-quoi dans la réalisation (le talent de Danny Boyle sans doute) qui élève le film. Le film a ses moments, mais fondamentalement je n'ai pas accroché.
Autant vous dire tout de suite que "Trainspotting" est un bon film, la réalisation un peu décalé de Danny Boyle est au poil, les acteurs sont bons, mais c'est clairement Robert Carlyle qui sort du lot, la B.O est variée, on y trouve principalement du Iggy Pop, mais aussi du Underworld, du David Bowie, mais surtout l'un des hits les plus mythiques de l'année 1994, c'est bien évidemment "Think About the Way" de Ice MC. Mais comme la plupart des films, "Trainspotting" a ses défauts. Le film est déjà un peu trop surestimé à mon goût, l'aspect "crade" n'est pas très crédible, puis "Trainspotting" est loin d'être aussi trash qu'on veut nous le faire croire. Un bon film tout de même, mais bon, je n'irai pas crier au chef-d'œuvre.
J'ai toujours eu la curiosité de découvrir ce film, mais je ne me suis finalement jamais lancée. La sortie du second opus a été le coup de pied qui m'a permis de le visionner. Une très belle découverte, j'ai adoré ce film qui ne s'axe finalement pas sur la consommation de drogue et ses effets mais plutôt sur les délires d'une bande de potes complétement camé. La première scène donne le ton, Renton annonce pour la énième fois son intention de se seuvrer. Pour autant lorsqu'il annonce la manière dont il va s'y prendre, on sait d'hors et déjà que cela ne va pas fonctionner. J'ai ris du début à la fin, un film qui nous offre une réalisation intéressante, un scénario qui tient la route et une bande original génial ! Je me suis passée en boucle la musique de fin. On s'attache assez vite aux personnages, personnellement j'adore Renton et Spudd. Ce film est également une pépite sur son casting, retrouver ses acteurs connus dans des rôles diamétralement différents que l'on découvre avec plusieurs année en moins ! Je me suis régalé et j'ai vraiment hâte de découvrir la suite, même si je ne vois pas bien ce qu'elle va apporter de plus. Je vous invite à découvrir Trainspotting qui pour moi fait tout bonnement partie des films cultes à avoir vu au moins une fois.
Certains commentaires me laissent sur le .... ! Comment un critique peut comparer Trainspotting à Orange mécanique ???? Rien à voir ! Ici on n'a aucune violence gratuite et sans but mais juste un film choc sur les méfaits de la drogue sur le cerveau et notre comportement! Un film qui fait réfléchir ! Si j'ai pu lire qu'il peut se laisser voir par tout public je suis choquée et me demande si certain éprouve des sentiments car on l'a regardé en cours lorsque j'étais en terminale et beaucoup de personnes ont été choquées par certains passages du film (genre avec le bébé ou l'épreuve du manque)! Film réaliste et magique ! Un chef d'œuvre !
Trainspotting ou le film de toute une génération. Sorti en 1996, Trainspotting marqua les esprits à l'époque et fit décoller la carrière du cinéaste Danny Boyle. Deuxième film du réalisateur, Trainspotting suit l'histoire tragi-comique d'une bande de potes accros à l'héroïne et dont l'un des membres, Rent, va tenter d'échapper à ce cercle vicieux et de donner un nouveau sens à sa vie. Rien qu'en regardant la mise en scène, on sait que l'on voit un film de Danny Boyle. Alternant scènes comiques, voir absurdes (la scène des toilettes notamment), et scènes plus sérieuses, Danny Boyle nous montre une jeunesse perdue et qui n'a aucun avenir si elle ne se reprend pas en main (à l'image de Rent). La drogue n'y aidant forcément pas... Le film est très bien réalisé et, accentué par un montage dynamique, nous offre un rythme assez soutenu. Les acteurs sont tous très bons et la bande originale est excellente et colle parfaitement à l'ambiance et au ton du film. Trainspotting a atteint le titre de film culte et je trouve qu'il n'a pas pris une ride même aujourd'hui. Un film fort sympathique donc auquel Danny Boyle donna cette année une suite, 21 ans après l'original et avec le retour des acteurs du premier film au grand complet.
Ewan McGregor incarne Mark, jeune écossais accro à l'héroïne passant son temps à traîner avec ses amis Tommy, Sick Boy, Spud et Franco. L'histoire commence alors qu'il prend une nouvelle fois la décision d'arrêter de consommer de la drogue. Ce film a un rythme extrêmement soutenu, donnant l'impression qu'il n'y a jamais de temps mort. Les événement s’enchaînent d'ailleurs avec diversité sur 1h30 montrant spoiler: Mark prenant la décision de se sevrer, rencontrer des filles avec ses amis, replonger dans la consommation d'héroïne puis arrêté par la police, réussir à se sevrer avec l'aide de ses parents et travailler comme agent immobilier à Londres jusqu'à ce qu'il revende une importante quantité de drogue avec ses amis et décide de voler l'argent à la fin . Finalement, tous ces événements paraissent très simples étant donné la facilité et la fluidité avec laquelle ils s'enchaînent. Même les séquences les plus dramatiques semblent glisser sur les protagonistes avec peu de conséquences tant ils les vivent avec nonchalance, malgré le fait que spoiler: l'enfant de Sick Boy, encore bébé, meurt ou qu'ils fassent face au décès de leur ami Tommy . La réalisation et le montage énergique de ce long-métrage contribuent pour beaucoup à son rythme, alternant sans transition scènes réelles et éléments vécus sous l'emprise de drogue par Mark.
Petite piqure (bien trouvé ici hein, j'en suis fière) de rappel avant la suite sorti cette semaine. On peu sans peine hisser Trainspotting au rang unique du film culte branché Scottish des années 90 faisant toujours son petit effet. Les pathétique élucubrations d'une bande de jeune accro à l'héroïne porté par des acteurs presque tous découvert ici, ne se faisant pas avare de talent niveau prestation. Elles sont à vrai dire inoubliables. La force du film est d'apporter de la beauté au sale, à la misère, au gore, dans la façon de vivre. On a déjà vécu ça plusieurs fois au cinéma, mais Trainspotting bénéficie d'une puissance toute particulière. Puis le message sonne comme un cri de désespoir des oubliés de la société, d’où l’aspect indémodable de la chose. C'est avant tout la découverte d'un réalisateur, Danny Boyle, qui malgré une carrière plutôt en demie teinte depuis, a prouvé notamment avec ce film son sens de la mise en scène rock'n'roll tout en restant grand public. La bande-son est soignée et la plupart des scènes marquantes sont accompagnées d'une musique, utilisation des morceaux intemporels de rock mais aussi de la techno so 90's. Cela plante intelligemment le décors dans cette décennie qui est pourtant loin d'être celle qui fait encore le plus rêver. C'est amoral et désespérant, l'analogie avec Orange Mécanique est vite faite, pourtant malgré le fait qu'il s'agit d'une bande d'asocial, le sujet en est assez éloigné. Et la belle différence c'est que 20 ans après, Trainspotting n'a pas pris une ride.
Un vrai film des années 90 qui nous transportent. Acteurs charismatiques, dose d'humour et de drame bien réparties. Bande originale pas mauvaise. L'un des films que je préfère venant de la perfide Albion.
Un très bon film ou l'on retrouve quelques années plus tard une bande de copains qui ont tous affaire à la justice pour braquage drogue vol sauf un qui s'est échappé avec le dernier butin et la les retrouvailles vont s'avérer houleuses. très bonne distribution d'acteurs une super musique et en fond la ville d'Edimbourg c'est à voir
Un film complètement barré, racontant la vie d'un groupe d'amis trouvant le monde ennuyeux. Le rythme est très rapide, les scènes s'enchainent mais certaines d'entre elles peuvent déranger (notamment la scène du manque). Les acteurs sont tous bons et leurs caractères est bien différenciés. Par contre, bien que la drogue soit un des thèmes du film, il ne faut pas comparer ce film avec Requiem for a dream, les différences de point de vue de chaque réalisateur état nombreuses. Chez Danny Boyle, le ton est léger et humouristique et une sortie de la drogue est possible alors que RFAD montre la descente aux enfers des personnages. En bref, ne vous prenez pas la tête et foncez regarder cet excellent film.