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    Trainspotting
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    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 087 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2019
    Découvrir Trainspotting juste après la claque que m'a mise Requiem for a Dream avait tout de la détente absolue; le film, affilié à un registre comique que ne partageait pas son successeur, commence dans un rythme effréné pour ne plus rien lâcher. Film hargneux s'il en est, l'oeuvre qui révéla au monde le talent clipesque de son réalisateur, un Danny Boyle inspiré, se construit au départ comme un plaidoyer de la cool attitude aux allures burlesques, pour ensuite virer, l'amour venu, dans le drame à proprement parler.

    Là où Requiem for a Dream s'intéressait à la destruction de la famille causée par la drogue (biologique et amicale), Trainspotting disserte quant à lui sur la perte progressive de l'espoir, des idéaux, de la dignité et de l'honneur au profit de quelques doses de crac prises entre deux interpellations et une cure de désintox. Le personnage interprété par Ewan McGregor représente parfaitement cela : amoureux d'une fille pas même mineure, honnête au départ mais forcé au mensonge par la rudesse de son vécu, Renton s'érige en représentant de cette société underground, coutumière des overdoses et des gros délires en trip hystériques.

    Il se pose également comme défenseur de la cause de ces camés qu'on abandonne, qu'on suit de loin en attendant la première erreur : c'est ainsi que l'on aura droit à un passage d'une ironie savoureuse en début de film, séquence durant laquelle il exposera toutes les remarques que lui font son entourage sur son mode de vie et ses fréquentations, en affichant à la vue du spectateur la malhonnêteté intellectuelle d'un discours qui condamne une drogue en étant complètement accro à une autre (l'alcool, la cigarette, la nourriture, etc).

    Si l'effet de style est amusant, il fait remonter en surface l'un des soucis d'écriture de Trainspotting : trop soucieux de prendre la pose et de présenter son intrigue de façon cool (envie qui se répercute aussi sur la manière d'héroïser ses personnages minables), il a tendance à trop dire sans le montrer suffisamment finement, à partir en frontal quand un tel exercice de style mérite de prime abord une discrétion de développement fouillée et habile.

    Ne pas montrer si clairement les défauts de la société aurait rendu la critique encore plus incisive et véridique : disons qu'il aurait eu plus d'ampleur à affiner son propos plutôt qu'a le balancer comme une tarte en pleine figure, à l'image de Trenton qui termine sa course, en début de bobine, le dos contre un pare-brise. Il n'est pas impossible de trouver une corrélation entre cette écriture qui manque de discrétion et la mise en scène tape-à-l'oeil de Boyle, qui prévoyait déjà au milieu des années 90 les tics de mise en scène insupportables du début des années 2000.

    Il est d'une certaine manière l'un des précurseurs de cette esthétique du clip à laquelle on aura droit quelques années plus tard, et a le mérite non négligeable d'être l'inspiration première du superbe Requiem for a Dream d'Arofonovsky. Paradoxalement, là où le clip dynamitait totalement les attendus du manifeste anti-drogues de 2000 et donnait une dynamique incroyable à la première heure de Trainspotting, on sent un certain essoufflement de la mise en scène à l'arrivée du monde underground de la techno, auquel s'ajoute l'évolution des moeurs, des plaisirs et des types de drogues ingérés.

    Balancé non sans humour, ce passage d'un âge à un autre prévoyant déjà la transition entre un cinéma plus classique et un autre moderniste, aux codes différents, plus excessif visuellement marque une étape particulière dans l'esthétique du film : c'est alors que l'oeuvre, encore plus excessive qu'au départ, donnera justice au charisme de ses acteurs par une iconisation venant cruellement jurer avec leurs personnalités pathétiques, menteuses, indignes.

    Là où McGregor n'est au final qu'un gosse perdu qui tombe amoureux du symbole féminin qu'il n'a pas pu connaître au collège plus jeune, là où il suit une cure de désintox (prétexte à la déformation des angles de caméra, à l'extension généreuse des cadres ainsi qu'à la distorsion des couleurs), Boyle le représente comme une victime de sa propre vie qui attend toujours le bon moment pour prendre les reines; d'une figure fragile, faiblarde on passe à un opportuniste malin qui sait quand se battre et quand se taire, où aimer et où se planquer pour échapper à la loi.

    On ne peut cependant s'empêcher de réaliser que malgré tous les efforts du réalisateur pour mettre en avant la cool attitude de son film et de ses personnages, malgré tout ce qu'il a pu faire pour le rendre comique, divertissant, détente, Trainspotting tient surtout du drame tragique durant lequel il suffira de la mort d'un personnage en particulier, ajouté à celui d'un enfant (passage d'une finesse de narration exemplaire, par contre), pour se recentrer sur une narration plus intime, enfin éloignée du superficiel et du désir d'impressionner son public.

    Boyle étant aussi capable d'émouvoir (toute mesure garder), il profite de cet évènement dramatique pour repartir de plus bel dans son intrigue et nous conduire vers des sommets de n'importe quoi. Trainspotting, ou la malhonnêteté qu'on aime détester.
    Marie Depuydt
    Marie Depuydt

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2020
    Sorti en 1996 le film Trainspotting de Danny Boyle avait véritablement mis cannes sous le choc.
    Nous sommes à Edimbourg dans les années 90. Renton et sa bande sont tous couchés dans une chambre et enchainent les speeds et toutes sortes de drogues. Au cours de cette aventure tragi-comique, Mark Renton va tenter à maintes reprises de quitter sa bande de copains, menteurs, psychopathes, voleurs… afin de retrouver une vie stable sans le besoin permanent de « shoot ». Ce film féroce et drôle interprété par Ewan McGregor, Ewen Bremner, Jonny Lee Miller... est un véritable phénomène culte en Grande-Bretagne. Tiré du best-seller d’Irvine Welsh ce film aux décors insolites et au montage hors normes mérite d’être vu !
    videoman29
    videoman29

    252 abonnés 1 839 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    C'est en 1996 que le réalisateur Danny Boyle sort « Trainspotting », un drame puissant qui va immédiatement devenir culte pour toute une jeune génération... séduite par la liberté de ton du film et son côté inhabituellement « trash ». En effet, le scénario nous fait suivre un groupe d'amis désœuvrés qui passent leur temps à se « défoncer » à l’héroïne dans les squats d’Édimbourg. La gravité du sujet n'a d'égale que l'humour avec lequel il est traité. Les scènes de « défonce » s’enchaînent, entrecoupées de petites galères et de magouilles minables destinées à se procurer l'argent nécessaire à un nouveau « shoot ». Cette fuite en avant qui semble n'avoir aucune issue, ne parvient pourtant pas à desserrer les liens d'amitié qui unissent nos inséparables compères. Il faut dire que ces pauvres personnages, sans le moindre avenir, sont d'autant plus attachants qu'ils sont interprétés par des acteurs hyper talentueux et charismatiques. Le résultat est tout à fait passionnant et porte un regard, effrayant mais réaliste, sur l'univers de la drogue en Europe. Tout simplement génial !
    jthuil
    jthuil

    15 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2019
    Une oeuvre culte, à la fois crue et drôle, qui ne juge jamais la dépendance de ses personnages et utilise intelligemment sa liberté de ton pour en dresser des portraits mordants et souvent tendres.
    Alain D.
    Alain D.

    603 abonnés 3 301 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Malgré la tonalité extrêmement glauque due au mal-être, les dialogues caustiques et les belles notes d'humour égayent ce drame parfaitement mis en scène par Danny Boyle. Le cinéaste Irlandais nous propose un film orienté sur la morale sans oublier l'esthétique, ave des scènes fantastiques intéressantes et des décors désolants à souhait.
    Bien que récompensé par un BAFTA Awards, le scénario adapté par John Hodge (également scénariste de " Trance", "La Plage" ...) nous propose, non pas véritablement une intrigue, mais une suite de séquences drôles, gores ou dramatiques. Des scènes où règnent alcool, drogue et sexe. Une histoire presque aussi noire et dévoyée que "American Psycho" (de Bret Easton Ellis), le roman le plus angoissant de mes lectures.
    Le pitch : Mark le toxico est un sale type qui veut dévernir clean. Il a décidé d'arrêter l'héro et de larguer sa belle équipe de copains écossais ; des paumés plutôt gratines : le cinéphile et fantasque Sick Boy joué par le très bon Jonny Lee Miller, le chômeur Mr Murphy (Ewen Bremner), le psychopathe Begbie joué par l'extraordinaire Robert Carlyle et Tommy le moins déjanté de tous.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2019
    L’un de mes films préférés, une claque comme j’en ai rarement vu selon moi le film se divise en deux parties toutes les deux excellentes. La première est drôle et est faite pour présenter les personnages et la deuxième enlève l’humour pou se concentrer sur la vie de Mark Renton selon moi la plus grande œuvre de Danny Boyle ( sur celles que j’ai vue ) et l’un de mes films cultes ( qui compte quand même Pulp Fiction, Les Nerfs À Vifs , L’Étrange Noël De Monsieur Jack,Gremlins 1 et 2 ou encore Desperdo )
    jcgonzales
    jcgonzales

    7 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2019
    Faut-il vraiment aligner des mots ? Pas forcément, ce genre de film se consomme, c'est de la pure adrénaline ! violent, déjanté, extrême, mais aussi franchement marrant, et souvent. Techniquement c'est excellent, les plans sont très travaillés, de la très belle ouvrage dans un contexte glauquissime. À ne pas mettre entre toutes les mains.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2019
    La bande originale , le côté ultra décalé , le rythme , la gêne et l’émotion dégagée par ces acteurs , le côté sale et froissé ... une vraie expérience et un vrai plaisir !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Trainspotting, le film néo-hippie où Danny Boyle joue les « héros in » chez les junkies écossais pour qui le SIDA ne sera qu’une bosse sur une vie de chameau.

    Ewan est allé appuyer le « Mac » de son Gregor ; il est né à Perth, celui d’Écosse, mais c’est loin d’être à perte qu’il vend son accent. Il fluctue chez d’autres, qui doivent le forcer, quoique seul Jonny Lee Miller n’est pas Écossais dans le casting des quatre trainspotters.

    Entre Quentin Tarantino et Spike Jonze, Boyle a fait perdre 26 livres à sa vedette, mais on ne se doute pas que c’est avec guère plus de 26 livres qu’il a réalisé Trainspotting. Le film est tiré d’un roman d’Irvine Welsh, dont le nom contient une coïncidence heureuse m’invitant à faire le rapprochement avec Les Commitments (Alan Parker, 1991), tourné dans la même misère à la Ken Loach avec un égal humour britannique, mais tourné chez les Irlandais, d’autres ennemis des Anglais.

    Ah, les Anglais : ceux qui servent d’excuse à l’héroïne qu’on se propulse dans les veines, ces « hits » pour lesquels nulle parade, ces trips qui n’emmènent pas plus loin qu’en-dehors d’Édimbourg. C’est dans des Lowlands bien réels que les héroïnomanes purifient leur sang des Highlands artificiels, un paysage idyllique qui fait joli en tête d’un billet de blog, mais qui n’est pour eux que le symbole de l’enfermement. Voire : ce n’est pas naturel de s’y balader.

    La musique est d’importation aussi, preuve de l’affliction colonisatrice dont Iggy Pop est l’orchestrateur élu de mornes quotidiens, parce qu’on le reconnaît dans sa vénération des substances. Ce lien constant entre géographie et quotidien, rappelant une fois de plus que l’Écosse est plus scandinave que britannique, est une toile de fond précieuse pour le surréalisme.

    Car, pour en revenir au cinéma, quel meilleur outil que le surréalisme pour simuler la drogue ? Ça s’est déjà vu, et les trucages de Doyle, s’ils sont ingénieux, ne vont pas jusqu’à reproduire une confusion convaincante. Il aurait peut-être dû se reposer plus sur un procédé qu’il maîtrisait déjà : faire du « foutage en l’air de vie » le but, et cette fois-ci non l’excuse, à ces aiguilles plantées à répétition dans les veines.

    Il met sa caméra un peu partout, profitant que ses personnages s’amusent pour jouer avec des plans badins, refaisant par touches ciblées l’avant-plan et l’arrière-plan à la fois. De quoi donner forme à la voix off qui insiste, même si elle se pose trop prosaïquement là où l’image aurait pu parler. Mais là aussi, c’est une anicroche qui a pour écho que la prose, hélas contrairement à ce que pourrait nous faire croire l’invincible Requiem for a Dream notamment (Darren Aronofsky, 2000), est partout dans la drogue.

    Boyle nous fait la faveur de rendre la préparation de la drogue belle, élevant ce détail à une perle de mise en scène (c’est arronofskyen, ça aussi), mais qu’est-ce d’autre, en fait, qu’un rituel, une habitude ? La jeunesse et les parents, la drogue et le quotidien sont proches les uns des autres, un maillage serré qui forme la communicativité de Trainspotting ; on arrive à comprendre que l’addiction perde parfois de sa superbe honte, que même la perte en signification de l’appel rédempteur ait un sens.

    On n’est pas dans le Londres de Quadrophenia (Franc Roddam, 1979) où les parents sont des pions sur l’échiquier urbain ; ce n’est pas d’eux que vient le problème, puisque la promiscuité du petit pays force tout le monde à s’entendre (quand ce ne sont pas les parents, ce sont les « mates », les seuls immunisés contre la traîtrise et le mensonge) et la vraie addiction n’est pas non plus l’héroïne, c’est celle d’ « empiler la misère sur la misère » (« pile misery upon misery ») pour faire bonne mesure.

    C’est d’ailleurs dans l’addiction que l’on ressent pour le film qu’il tire un défaut plus préjudiciable : le détachement. Pas le détachement émotionnel, plutôt celui d’un wagon d’un train en marche. Le premier se joue dans le rôle que se mettent à jouer les parents, justement. C’est un mal pour un bien, car non seulement le surréalisme et McGregor sauvent la face, mais c’est aussi ce sentiment de frustration ressenti par le spectateur qui excite son affinité pour les personnages.

    Voulu ou non, Boyle aura abusé de ce manque : le junkie ayant « spotté » le train d’Harry Potter pour débarquer à Londres, il trouve une reconversion bien trop aisée qui jure avec le tourbillon de la drogue. Le scénario devient plus patient, et l’image n’est plus grattée pour son sens symbolique ; peut-être le budget est-il à blâmer pour ça. Le régisseur finit par faire, d’un film trop crade pour créer l’humour espéré (même si des matières fécales en chocolat, c’est, en soi, une astuce drôle), un film trop superficiel pour conserver tout du long l’idée que la prose contient toute la vérité.

    C’est devant ces ruptures qu’on est mis en face d’un manque beaucoup plus bête : celui du spectacle. Quelle vocation à la dérision si c’est pour la nier ? Quel but au rebondissement si la promesse de l’image n’est pas continue derrière ? La réponse est dans la décantation, car on découvrira que le film parle fort d’une voix lointaine, de laquelle il faut bien une nuit pour se rapprocher : l’autodestruction, manquant apparemment de clarté et de panache, devient vibrante lors du revisionnage mental, une obsession qui nous fait regretter d’avoir voulu du spectacle quand le sens profond était là, sous nos yeux, et justifiait presque avec jubilation ces replongements successifs dans la drogue.

    À plus forte raison, le fait que l’histoire est une longue pente descendante n’est pas un démérite : parmi les efforts mis en vrac dans le dialecte écossais et la teinture de McGregor, il y a une mise en scène humble mais trépidante, et que le manque de budget est loin de rendre timide. Le fuck up, il y en a. Il prend son sens et les acteurs ne perdent pas le leur.

    Ce n’était pas une mince affaire de reproduire l’addiction sous forme métaphorique chez le spectateur, de faire d’un film l’héroïne inoffensive d’un moment. Le regret que l’image n’est pas grattée n’est, finalement, qu’un peu de sang dans la seringue.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Trainspotting est un bijou, un chef d'oeuvre du septième art.
    Cru, beau, intelligent !
    Les plans sont très intéressants et le choix des couleurs a été irréprochable. La scène du tapis est juste parfaitement bien exécutée !
    Tout sonne vrai, le jeu d'acteur est bon, les monologues font réfléchir surtout celui du début.
    La scène spoiler: du bébé
    à partir duquel le film chavire et change complètement est déchirante et marque, de ce fait, bien la transition du début léger à la plus sombre deuxième partie du film.
    La bande son est excellente et est en raccord avec les scènes. Notamment "perfect day" que j'ai retenu après le film. Bref, 4,5 pour moi !
    Audrey L
    Audrey L

    654 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2019
    Film complètement taré pour les amateurs de séquences sous opiacées... Trainspotting se révèle plus mature que les films psychédéliques sans but, car il nous donne à voir (au travers de ses hallucinations) la société écossaise prise en étau entre nationalité anglaise à peine souhaitée et volonté d'indépendance affirmée. Cette volonté d'émancipation passe ici par la métaphore de ces jeunes junkies qui se "libèrent" de tous ces carcans (société, famille, enfants...) par la drogue en grande quantité. Ewan McGregor est le fil conducteur de cette épopée transgressive, un poil plus sage que les chiens fous qu'il a comme amis, et sa vie hors de cette communauté restrictive permet d'ajouter une note d'espoir au "self-made" (l'art de se construire en faisant ses propres choix). Danny Boyle s'est clairement amusé avec ce scénario (il n'y a qu'à voir la séquence de désintoxication, mythique et déjantée), et malgré l'image vieillie du film et l'aspect un peu redondant de l'intrigue de drogue et junkies, on se souvient longtemps de ce petit bijou barré .A voir surtout pour Ewan McGregor perdu au milieu de chiens fous, et pour la scène de désintoxication qui n'a rien à envier à L'Exorciste (version timbrée).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    trainspotting est un de mes films cultes, drôle, touchant, triste, choquant, un chef d´oeuvre ultime, un film uppercut qui vous marque a vie. une de mes principales références cinématographiques, le meilleur danny boyle, le meilleur rôle de ewan mcgregor et une bo electro juste démentiel. un chef d´oeuvre absolument fou souvent comparée au film requiem for a dream mais 1000 fois supérieur au film d´aronofsky, en effet trainspotting est le meilleur film sur la drogue. 5/5 un film parfait, vous n´êtes pas prêt de vous en remettre. ENORME.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    98 abonnés 1 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    "Trainspotting" aborde un milieu peu exploité au cinéma : les junkies. Et il le fait de la bonne manière : sans cliché mais en même temps sans tendresse non plus. Danny Boyle et son équipe ne sont ni là pour faire un spot anti-drogues ni là pour faire la promotion de l'héroïne.

    C'était la meilleure façon d'aborder ce milieu puisqu'il fallait une certaine documentation pour rendre toute l'histoire crédible mais il ne fallait pas non plus les regarder de manière éloignée car on ne serait jamais rentré dans l'histoire.

    Au contraire, en suivant les pérégrinations de Mark Renton qui divague entre ses potes héroïnomanes et ceux qui ne sont pas de ce milieu et qui aimeraient bien l'en voir sortir, on peut rentrer dans sa tête, comprendre son mode de fonctionnement et ce qu'il recherche en se détruisant. Et tout est loin d'être tout blanc ou tout noir. Le gris, c'est la couleur dominante de ce film, tant au niveau de l'image qu'au niveau du scénario.

    Impossible de dire qui a raison et qui a tort. Les parents qui cherchent à ce que leur fils sortent de la drogue ? Ils le font de la pire des manières et mettent en danger leur fils. Le pote qui lui dit de sortir de cette merde ? Il l'entraîne dans d'autres problèmes. Ses potes junkies ? Ils le tirent vers le bas. Presque toutes les relations de Renton sont toxiques. Mais toutes ont leur raison.

    Alors suivre sa quête pour s'en sortir, c'est à la fois passionnant et drôle parce qu'on ne cherche pas le pathos. Au contraire, il y a de l'humour pince-sans-rire pour souffler un peu. Tant mieux.
    D'autant plus que le rythme est maintenu donc on ne s'ennuie pas un seul instant.
    robinou20
    robinou20

    2 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    Très bon film référence ! Un thème de base abordé dans pas mal de films barrés dans années 90 que l'on aime voir et revoir
    Jules A.
    Jules A.

    18 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    La claque!
    Trainspotting est le meilleur film anglais que j’ai pu voir. Il est rapide, drôle, triste, tout y est.
    Cette histoire de toxico britannique est superbement réalisé par Danny Boyle avec un casting de qualité.
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