Et on se retrouve sous le soleil aujourd'hui pour parler de l'un des films à seringues le plus célèbre de l'histoire du 7ème art; je parle bien évidemment de Trainspotting, une oeuvre majeure signée Danny Boyle (Pas Danny Boon, hein, "Boyle", ne faites pas l'erreur sous peine de confirmer que vous êtes un peu stupide !).
Vous l'aurez compris, "Trainspotting" parle de la drogue. Et il en parle bien ! Car contrairement à son comparse "Requiem For A Dream" un autre chef-d'oeuvre du genre, qui lui provient du cerveau torturé de Darren Aronofsky (Black Swan, Pi, etc...), "Trainspotting" ne penche pas du côté dramatique, malsain et vomitif, et opte plutôt pour un aspect comique et coloré de la chose. Ah au passage, je rassure toute personne n'ayant pas vu le film et lisant cette chronique : "Trainspotting", même s'il est plus "joyeux" ne fait en aucun cas l'apologie de la drogue, comme le montent certaines scènes crues que je vous décrirai un peu plus loin...
L'histoire de "Trainspotting" suit le quotidien d'une bande de jeunes, certains drogués, les autres ayant toutes sortes de problèmes (Violence, sexe) qui tentent de vivre...Pardon, de "survivre" dans un monde qui les marginalise et les pousse à continuer dans leur spirale de drogue et de plaisir coupable.
Là où le film prend une tournure scénaristique intéressante, c'est lorsque le camé principal (Mark Renton, joué par Ewan McGregor) commence à se détacher du reste du groupe : volonté d'arrêter l'héroïne (Mais pas la coke ni les joints, hein, faut pas déconner !), décroche un job, quitte l'Écosse, rencontre une femme...Mais avec ses ambitions on découvre aussi ses faiblesses (Impossibilité de ne pas reprendre son petit fix d'héro' après le repas).
Saupoudré de seconds rôles alléchants toujours drôles, souvent justes et parfois émouvants, "Trainspotting" constitué une fresque humaine attachante et qui remet en cause les différences et les préjugés que l'on peut avoir sur la drogue.
Enfin, comme je l'avais dit, "Trainspotting" ne faisant pas l'apologie de la drogue, Danny Boyle se devait d'intégrer plusieurs images chocs qui resteront gravées longtemps dans nos esprits. On a, dans le désordre : le fix de trop, la crise de manque et de délire avec le bébé mort qui marche au plafond...Mais aussi la descente aux enfers de l'un des personnages, McGregor qui plonge dans les WC (Une scène qui restera dans les annales !)...
Bref, "Trainspotting" éblouit sur tous les tableaux, et malgré un trop plein d'idées non abouties, il reste et restera mon film de camés le plus ébouriffant !