J'avais osé dire, à l'époque de sa sortie, pendant une soirée estudiantine arrosée, que Trainspotting était nul à ch***. Mais alors vraiment. Naturellement, tout le monde m'était tombé dessus et j'étais passé pour un ringard. Et bien quitte à revivre cette expérience (mais virtuellement cette fois), je persiste et signe (je n'ai pas aimé cette bouse à 20 ans, alors pensez, 15 ans plus tard !) : Non seulement Trainspotting est affligeant dans sa réalisation et son "scénario", mais de plus formellement hideux et peut postuler dans le top 10 des films les plus moches jamais tournés - et Dieu sait si en matière d'horreur visuelle la concurrence est rude.
Un drame tragi-comique très percutant sur l'emprise de la drogue,qui continue à fasciner autant qu'à repousser,qui parle complètement à la génération ayant grandit dans les années 90."Trainspotting"(1995)révéla au monde entier un réalisateur emballant(Danny Boyle),un acteur emblématique(Ewan McGregor)et s'autorisa des morceaux de bravoure insensés comme une plongée(littérale)dans des toilettes crasseuses ou la mort d'un bébé.La prise d'héroïne par cette bande de losers les entraînent dans un trou noir,mais obnubilés par leur liberté,ils s'en fichent.Ce je m'en foutisme du danger couplé à l'envie de prouver sa valeur fait fortement penser à la "Fureur de vivre).Si le film abuse des effets chocs et d'un montage MTV,il continue à se voir avec autant d'intérêt,fun et indomptable jusqu'à la mort.
Déjanté, dérangeant et hilarant, "Trainspotting" peut être considéré comme culte et, plus particulièrement encore, comme LE film de Danny Boyle. Un pur régal d'irrévérence mais qui pourrait apparaître rébarbatif pour certains... Egalement fantastique, la B. O. se révèle énergique et variée grâce à des auteurs de grand talent...
Danny Boyle nous offre un scénario d'une originalité vraiment très plaisante avec des personages plus qu'attractif. Une folle performance de la part d'Ewan Mc Gregor.
16/20 : Dans Trainspotting, le seul refuge des jeunes est donc l’héroïne, seul moyen qui leur permet de vivre, de ressentir quelque chose. Face à une vie d’adulte toute tracée et frustrante ennuyeuse à souhait, ils préfèrent se faire plusieurs fix dans la journée. Mais il ne faut pas croire cependant que le film soit une apologie de la drogue. Au contraire, même si le discours du film n’est pas de la dénoncer pleinement, elle n’est pas saluée et on en voit même clairement les travers. Le film regorge de scènes oscillant entre le réalisme et le fantasme, telles la vision déformée du monde sous héroïne. Pour illustrer notre propos, penchons-nous sur une séquence culte. C'est celle de Renton se retrouvant à se vider dans « les pires toilettes d’Ecosse ». Le surréalisme passe d’abord par le décor exagérément glauque des toilettes avant de sombrer littéralement dans l’hallucination avec le plongeon de Renton dans la cuvette. La séquence prend alors une autre tournure, celle d’une sorte de rêve, Renton « flottant » à l’idée de retrouver ses suppositoires, même si la présence de la mine maintient le côté cauchemardesque de la scène.Tout au long du film, le personnage joué par McGregor est accompagné d'une galerie de personnages très déjantée, tels Ewen Bremner en parfait crétin, et Robert Carlyle, incroyable dans ce rôle de fou dangereux. Un film qui démarre tambours battants et qui ne déçoit pas. Alternant humour et scènes chocs, le film baigne dans une atmosphère assez unique. Danny Boyle a pondu une oeuvre poignante (une fois de plus).
J’ai bien aimé le réalisme et le côté sombre de ce film anglais avec bien sûr de l’humour cynique comme je l’aime. L’histoire est dure et il est bon d’en parler et ne pas cacher les travers de la drogue. Je le recommande à celles et ceux qui aiment l’horreur réelle et non cachée
Trainspotting est un film sympa à voir . Qui mérite d'être vu rien que pour voir un jeune réalisateur a essayé de faire un orange mécanique . Le petit va beaucoup moins loin que son mentor . C'est peut etre cela le problème de Trainspotting " le film est trop gentil " si il aurait essayé de choquer je penses que ce serait l'un des plus grands films sur l'adolescence et de la drogue . Il y a évidemment des moments choquant comme par exemple la mort d'un des amis du perso principale . Si vous voulez prendre 1h30 de votre vie à voir un film sympa et intelligent tout en ayant pas trop envie d'analyser en détail l'oeuvre . Ce film est fait pour vous.
Rien de transcendant dans ce film que je trouve surestimé. La réalisation est tout meme exellente, ainsi que la bande originale. C'est un bon film quand meme.
Danny bowle réalise ces films d'une maniére unique dans les sujet qui abordent.La,il met en scéne des jeunes drogués dans leurs quotidiens et qui essayent de s'en sortir.Un des meilleurs films de danny bowle.
Une petite claque ce film, très frais et dynamique présentant une jeunesse déboussolée entre drogue et magouille. La réalisation est parfaite tout comme les acteurs, une bonne bande son savoureuse vient compléter tout ça. Un film attractif, rare, jeune, un excellent moment!!
Je suis bien déçu de ce film, j'entendais partout que c'était un chef d'œuvre. Beaucoup le considère mieux que Requiem for a dream, mais honnêtement le choix est vite fait. Requiem est bien mieux! Sans un être un navet j'ai pas vraiment accrocher, peut-être que ces le genre de film qu'il ne vaut mieux pas regarder en VO (ce que j'ai fait). Ceci dit, Ewan McGregor joue plutôt bien. Enfin si vous voulez voir un film avec des camer je vous conseille Requiem for a dream avec Jared Leto et Marlon Wayans. Pour le coup je doute qu'il vous déçoive!
Aux vues des critiques, je m'attendais a un meilleur film. J'ai ete assez deçu dans l'ensemble, mais si l'ensemble reste tres correct. J'ai en effet regretté le manque de rythme du film et certains personnages sont vraiment perchés. A l'inverse Danny Boyle nous montre parfaitement les ravages que peuvent faire lesdrogues dures. Tout ceci est bien ressenti, tout comme la difficulté a décrocher, et le cercle vissieux qui n'en finit pas. Bref pas culte, mais avoir quand meme.
Trainspotting pourrait se résumer à une version light de Requiem for a Dream. Le même thème de dépendance est abordé, mais la descente aux enfers semble ici évitable, portée par un scénario plus dramatique et qui alterne rechute et désintoxications. Comme dans Requiem, la bande originale est quasi parfaite; comme dans Requiem, le jeu des toxicos (Mc Gregor) est fantastique. Mais la différence se fera aussi sur le montage, Boyle alternant succession de trouvailles de cadrages et plans. Sympathique.