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ghyom
89 abonnés
150 critiques
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4,0
Publiée le 28 août 2012
Juste pour dire que je me suis bien marré à lire certaines critiques négatives de ce film. Apparemment certains y ont vu une sorte d'apologie de l'héroïne ! Faudrait peut être que ces personnes regardent le film sans leurs œillères spéciales "la drogue c'est pas bien !" qui leur font voir et entendre l'opposé du discours. Oui la drogue c'est pas bien, la guerre non plus y sont où les gars qui critiquent Apocalypse Now en pensant que c'est un film qui fait l'apologie de la guerre ? :P Ce n'est pas parce que le discours (au début du film) du héro (McGregor) est de dire "je ne veux pas de cette vie médiocre que me propose le système de consommation (représentée par les parents du héro) donc je me réfugie dans l'héroïne" (cf la tirade d'intro du film) qu'il n'évolue pas. Pendant la 1ère partie le film explique au travers du discours du héro et de ses copains pourquoi il se drogue en dressant le tableau misérable des classes moyennes écossaises dans les années 90 (les 80s dans le roman). Dans la deuxième partie, le discours change complètement (je ne vais pas trop développer pour ne pas trop dévoiler le film à ceux qui ne l'auraient pas encore vu). Bref ce film est tout ce que vous voulez sauf une apologie de la drogue. Pour en revenir à la critique du film. Probablement la meilleure réalisation de Boyle (réal. qui colle parfaitement à l'histoire enchainant précipitations et calmes, couleurs criardes et tons gris, mouvements de caméra/travellings et plans de caméra fixe à la manière des enchainements de bad trips et de moment de plane totale qui alternent dans la vie du drogué. Les dialogues sont percutants. Les acteurs McGregor et Carlyle sont très bons. Et la b.o. est de très très bonne qualité et bien choisie. Certains disent que c'est le Orange Mécanique des années 90 (il y a d'ailleurs des clins d’œils au chef-d’œuvre de Kubrik) c'est peut être exagéré mais c'est assurément un très bon film et restera une référence des films sur la drogue au même titre que Requiem for a dream.
Un bon film, mais surestimé. Alors oui la réalisation est bien, en même temps c'est Danny Boyle, et oui les acteurs sont vraiment géniaux. Mais l'humour pipi-caca lasse un peu au bout d'une heure de film malgré les scènes comiques et tragiques du film. Sinon le scénario est plutôt bien pensé mais je trouve que le film oscille toujours entre des scènes très prenante et des scènes d'un ennui sans nom. Un film surtout destiné à des ados de 15-18 ans. On va dire qu'il faut le voir pour le jeu d'acteur d'Ewan McGregor qui crève l'écran en jeune junkie qui essaye de s'en sortir (et qui y arrive à la fin) et histoire de se cultiver.
Un bon voir très film avec des scènes complètement folles, complètement déjanté, totalement malsaines. Ewan McGregor y est brillant ! et Danny Boyle nous offre une réalisation impeccable !
La drogue dans tous ses états… Les combines, les vols, les trahisons, les « potes » et la débauche… La merde ! La merde dans tous ses états ! Une somme de désespoir dans une société de merde !
Trainspotting c’est un choc filmique ! Corrosif, provocateur à outrance, dynamique dans sa réalisation, noir et grinçant, une musique particulièrement bien choisie (Ah ! Iggy Pop et Lou Reed !), réaliste hélas ... Le cousin d’Orange mécanique…
C’est l’histoire de quelques parasites, plus ou moins psychopathes, secrétés par notre belle et bonne société libérale avancée… L’histoire d’une jeunesse qui n’échappe pas à son milieu, à sa classe, à sa déveine, à la drogue… Et si au moyen d’une vague trahison, « un certain » y parvient, c’est pour retomber dans l’univers « Disney-Vivendi » :
« Je vais devenir comme vous : avoir la santé, ...avoir une télé, avoir des enfants, aller au Mc Do, passer mes Noël en famille… Voir venir le jour de ma mort »
Désespérant comme le printemps disparu, comme la planète dévastée, comme l’écho d’un discours politique ! Trainspotting : un drame social barré et terrifiant ! IMPORTANT !
Trainspotting, je m'attendais pas du tout à ça, je me suis pas trop renseigné sur le film non plus, le casting est génial, l'histoire est bien faite, la réalisation est top mais il ma manqué quelque chose !
C'est tout simplement le meilleur que j'ai pu voir. C'est une bonne claque, c'est choquant parfois et c'est hilarant à d'autres moments. Les acteurs sont super, se donnent un max. CHOOSE LIFE
Un œuvre sombre et choquante sur le milieu des jeunes drogués d’Edimbourg. Un film fascinant, extrêmement dense, d’une remarquable imagination cinématographique et brillamment interprété. Culte.
J’ai découvert Trainspotting grâce à sa bande-originale d’enfer. En effet, les morceaux présents sur la BO me plaisaient beaucoup, et j’avais envie de voir ce que ça donnait avec le film. Et pour être franc, j’ai adoré. Aux premiers abords, une histoire sur des junkies n’a rien de bien intéressant. Or, Danny Boyle a su rendre cette histoire intéressante grâce à sa mise en scène. On assiste à des délires aussi dingues que les hallucinations des jeunes drogués. Rien que la scène dans les toilettes (bon appétit) est délirante. Trainspotting est selon moi le meilleur film réalisé par Danny Boyle. Je n’ai pas encore vu tous ces films, mais je doute qu’il en ait fait un susceptible de me plaire encore plus. Ajoutons à cela des acteurs incroyables. C’est un pur plaisir de voir des acteurs prendre leur rôle au sérieux. On voit qu’ils veulent donner ce qu’ils ont. Ewan McGregor, Ewen Bremner, Robert Carlyle, ... Ils ont tous leur place dans ce film. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant ce long-métrage trash, mais excellent. Trainspotting est un de mes coups de cœur. Des films pareils, ils devraient en faire plus souvent. Par contre, je tiens tout de même à prévenir que ce film n’est pas à montrer à tout le monde. En effet, certaines scènes (e particulier une) sont choquantes. Ceux qui ont vu le film savent de quoi je parle. Cela n’empêche pas le film d’être une franche réussite.
Trainspotting fait partie des grands classiques du cinéma à voir absolument. L'histoire se situe dans les quartiers défavorisés de l’Écosse où un groupe de junkies passent leur temps à se piquer à l’héroïne. Tous les acteurs sont excellents, chaque personnage est un cas à lui tout seul, parfois drôle ou pathétique mais toujours mêlé au drame de la dépendance et de la décadence de la jeunesse. La réalisation est elle aussi parfaite, appuyé d'une bande son inoubliable (du groupe électronique Underworld). A travers la narration du personnage principal, c'est avec émotions que l'on plonge littéralement dans cette spirale infernale de la drogue avec humour et désinvolture. Trainspotting est un chef d’œuvre que l'on ne peut oublier.
Trainspotting ou le film de toute une génération. Sorti en 1996, Trainspotting marqua les esprits à l'époque et fit décoller la carrière du cinéaste Danny Boyle. Deuxième film du réalisateur, Trainspotting suit l'histoire tragi-comique d'une bande de potes accros à l'héroïne et dont l'un des membres, Rent, va tenter d'échapper à ce cercle vicieux et de donner un nouveau sens à sa vie. Rien qu'en regardant la mise en scène, on sait que l'on voit un film de Danny Boyle. Alternant scènes comiques, voir absurdes (la scène des toilettes notamment), et scènes plus sérieuses, Danny Boyle nous montre une jeunesse perdue et qui n'a aucun avenir si elle ne se reprend pas en main (à l'image de Rent). La drogue n'y aidant forcément pas... Le film est très bien réalisé et, accentué par un montage dynamique, nous offre un rythme assez soutenu. Les acteurs sont tous très bons et la bande originale est excellente et colle parfaitement à l'ambiance et au ton du film. Trainspotting a atteint le titre de film culte et je trouve qu'il n'a pas pris une ride même aujourd'hui. Un film fort sympathique donc auquel Danny Boyle donna cette année une suite, 21 ans après l'original et avec le retour des acteurs du premier film au grand complet.
"Trainspotting" aborde un milieu peu exploité au cinéma : les junkies. Et il le fait de la bonne manière : sans cliché mais en même temps sans tendresse non plus. Danny Boyle et son équipe ne sont ni là pour faire un spot anti-drogues ni là pour faire la promotion de l'héroïne.
C'était la meilleure façon d'aborder ce milieu puisqu'il fallait une certaine documentation pour rendre toute l'histoire crédible mais il ne fallait pas non plus les regarder de manière éloignée car on ne serait jamais rentré dans l'histoire.
Au contraire, en suivant les pérégrinations de Mark Renton qui divague entre ses potes héroïnomanes et ceux qui ne sont pas de ce milieu et qui aimeraient bien l'en voir sortir, on peut rentrer dans sa tête, comprendre son mode de fonctionnement et ce qu'il recherche en se détruisant. Et tout est loin d'être tout blanc ou tout noir. Le gris, c'est la couleur dominante de ce film, tant au niveau de l'image qu'au niveau du scénario.
Impossible de dire qui a raison et qui a tort. Les parents qui cherchent à ce que leur fils sortent de la drogue ? Ils le font de la pire des manières et mettent en danger leur fils. Le pote qui lui dit de sortir de cette merde ? Il l'entraîne dans d'autres problèmes. Ses potes junkies ? Ils le tirent vers le bas. Presque toutes les relations de Renton sont toxiques. Mais toutes ont leur raison.
Alors suivre sa quête pour s'en sortir, c'est à la fois passionnant et drôle parce qu'on ne cherche pas le pathos. Au contraire, il y a de l'humour pince-sans-rire pour souffler un peu. Tant mieux. D'autant plus que le rythme est maintenu donc on ne s'ennuie pas un seul instant.