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Roger Cola
32 abonnés
96 critiques
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4,5
Publiée le 31 décembre 2016
Une des meilleures comédies britanniques de tout les temps. Tout les acteurs sont hilarants, les gags font toujours mouche. Le film est coupé en deux parties: la première partie hilarante et où l'insouciance est omniprésente, et la deuxième beaucoup plus sombre et dénonciatrice (spoiler: Renton est en désintoxication et commence à se rendre compte de toutes leurs conneries ). Bref, Trainspotting est une pépite d'humour noir.
Un film coup de poing de Danny Boyle dans le même genre que Requiem for a dream. Un scénario qui va dans le bon sens, qui montre les effets néfastes de la drogue sans être moralisateur du tout. Les scènes de trip sont super bien faites. Les acteurs jouent bien le coup, Ewan Mc Gregor le premier.
Dès son deuxième long-métrage, Danny Boyle, jusque rodé à la mise en scène de pièces de théâtre, a su bousculer l’académisme qui régissait depuis des années le cinéma social britannique. Le sujet très délicat qu’est l’addiction à l'héroïne d’un groupe de junkies écossais est en effet traité ici avec un humour noir, une mise en scène méchamment rythmée et une superbe musique rock qui sont aux antipodes des codes classiques du genre. L’absence de parti-pris du réalisateur et certaines scènes choquantes en font également un film particulièrement provocateur et hors du commun. En plus d’avoir bouleversé son public et d’être devenu une référence stylistique, ce film culte est resté dans les annales comme étant celui qui révéla au grand public Ewan McGregor.
LE film sur la drogue donc. Oui mais encore ? Danny Boyle et Ewan Mc Gregor avec un casting anglais, pas mal non ? Et bien pas tant que ça. Pas de soucis concernant les acteurs, ils jouent bien et l’histoire sert encore à amener leurs performances, mention spéciale à Begbie d’ailleurs. Bien sûr il y a la musique également, très présente et bien choisie, ou l’humour qui casse un peu la morosité ambiante et apaise la noirceur du thème. Et puis ce sujet justement, peu abordé ou pas dans de bonnes productions, à part Trainspotting on ne peut citer que « Requiem for a dream », bien plus sombre mais pas moins bon (au contraire). Sauf que voilà, ça ne suffit pas à faire un bon long métrage. En soit il n’est pas mauvais mais ne vaut pas la moyenne non plus. Évidemment le thème ne me touchant pas j’y suis moins réceptif. Ensuite la critique de la société, de l’entourage du junkie, de ses mœurs et ses envies n’est pas assez présente à mon goût, car oui je condamne plus que je n’excuse. La jouer plus légèrement et détendu de la part de Boyle ne doit pas y être étranger, c’est mieux pour que ça puisse passer auprès du plus grand nombre, mais c’est aussi trop décalé peut-être. La mise en scène applaudie par tant n’est juste pas soignée. La scène des toilettes, réelle ou pas ? Certainement puisqu’il ressort mouillé, et dans ce cas on fait comment pour rentrer entièrement là-dedans ? Quant au passage sous la mer (sans respirer donc) on l’explique par un rêve de drogué ? Là où certains y voient une grande critique de la société j’y vois une vision trop manichéenne, en gros soit t’es drogué c’est le pied, soit t’es un citoyen lambda et tu te conformes à un moule dont tu ne peux t’échapper, et oui t’es na.ze. Matrix faisait mieux, il trouvait une explication au moins, mais entre les 2 cas cités, il n’y a rien ? L’humain n’est pas si particulier et unique en ce cas...
Après Petits meurtres entre amis (1995), on retrouve le réalisateur Danny Boyle (28 jours plus tard - 2003) et lacteur Ewan McGregor (The Island - 2005) une seconde fois. On quitte lunivers de la comédie horrifique, pour la comédie dramatique. Doté dun scénario complètement loufoque et dacteurs totalement dingues, Trainspotting (1996) se démarque largement de Las Vegas Parano (1998) ou encore de Requiem for a Dream (2001). Ici, on plonge littéralement dans un autre monde, celui des junkies en Ecosse. On part sur leur trace à travers leurs déboires et autres mésaventures. On y découvre des personnages attachants, drôles ou complètement barges. Entre les cachets, les suppos et autres seringues, le réalisateur nous livre une vision plutôt morbide de lunivers des junkies. On retrouve Ewan McGregor dans le rôle titre dun drogué qui souhaite se sevrer, mais il est plus facile den faire allusion que de le faire réellement. Pour y parvenir, tous les moyens sont bons, mais sont-ils efficaces ? Cest moins sûr. Entre délires obsessionnels et autres bad tripes, Danny Boyle nous réussit avec succès un film déjanté mais qui marquera profondément les années 90 avec ce film. Du rire et des bons moments garantis.
Autre approche de la drogue, on ne peut vraiment assimiler "Trainspotting" à "Requiem For A Dream", ce dernier étant beaucoup plus sombre. Dans le film de Danny Boyle, le personnage principal arrive à sortir plus ou moins bien de son addiction pour la drogue. Autre différence avec "Requiem For A Dream", certains traits d'humour parsème le film, le rendant moins dérangeant. J'ai trouvé toutefois la fin un peu décevante et baclée par rapport àla qualité du este du long métrage. C'est dommage.
Danny Boyle frappe fort avec cette vision provocatrice et frontale des trips et addictions à la drogue d’une bande de junkies. On est véritablement saisi par certaines images et le montage ainsi que par le jeu sidérant des acteurs, d’Ewan McGregor à Ewen Bremner, de Johny Lee Miller à Kelly Mcdonald en passant par le complètement barré Robert Carlisle, alors qu’il est le seul de la bande à ne pas se défoncer. Le choix des musiques joue également un rôle déterminant dans la construction de « Trainspotting ». C’est délibérément trash et choquant mais le fait d’avoir aborder le sujet sur le ton de l’humour, aussi corrosif soit-il, permet de faire passer étonnamment bien la gravité du problème. L’effet est donc à la fois dramatique, glauque, décalé et jouissif.
Danny Boyle traite d'un sujet difficile : la drogue, sans jamais tomber dans le mélodrame et avec un humour noir sensationnel, il est aidé par un superbe casting et parvient à hisser cette œuvre au rang de film culte.
Le film fait le même effet que la drogue que prend McGregor et ses acolytes! Une grosse claque, une balle directement dans la tête, on ressort de la avec une sensation de malaise vaseux malangé à un pur bonheur jubilatoire! Une mise en scène anglaise tellement cool avec encore et toujours les arrêts sur images, les ralentis, les noms qui apparaissent a côté des personnages, des effets de style et de caméra qui essayent d'inover! Et même si "Transpotting" à été réalisé par Danny Boyle il aurait très bien pu être ici réalisé par Guy Ritchie! Boyle - Ritchie même combat! Et on se souviendra delà scène du bad trip assez cassante avec ce bébé au plafond!
Génial, tout simplement génial. Danny Boyle fait un très bon travail, le scénario nous plonge dans le quotidien de ces jeunes drogués à la fois complètement paumés et touchants. Les acteurs sont superbes, drôles et pathétiques. Un film culte.
Un film authentique. Une très belle histoire. Un chef-d'oeuvre photographique. Un jeu d'acteur approfondis et travailler a la perfection. bref a voir !! [ce n'est pas un spoiler] PS : Première scène, le meilleurs monologue de tout les temps !
Trainspotting est un film sur la drogue comme on en a peu fait. Il explore le sujet avec humour (noir) sur fond rock'n'roll, vraiment douteuse au début, mais dénonciatrice quand on y repense. Comme je l'ai dit plus haut, la BO rock'n'roll est très bien choisie. La mise en scène est très efficace grâce à un montage dynamique. Franchement, je vois pas trop quoi dire sur ce film : il est marrant, choquant, glauque, écœurant, et ça fait plaisir de voir Ewan McGregor à ses débuts. Un excellent film sur un sujet tabou, qui l'aborde de façon intelligente. A voir.
Ce film a atteint un statut de film tellement culte ces dernières années que je me devais de le regarder. C'est en tout cas un excellent film. L'histoire de ces drug addicts est passionante, grâce à une mise en scène génial sublimé par une bande d'acteurs épatante, en particulier Ewan Mcgregor et Robert Carlyle qui sont bluffants. Un petit bijou du cinéma british.
un bon film britannique complètement disjoncter mais aussi un film à révélation multiples, dont le réalisateur Danny Boyle qui faira deux ou trois films cultes comme "Slumdog Millionnaire"," 28 jours plus tard", "petit meurtres entre amis" et même l'ouverture et la fermeture des Jeux Olympiques de Londres. Ewan Mcgregor qui aura une brillante carrière tout comme robert carlyle dans le cultissime "The full monty". Après Ewen Brenner qu'on retrouvera dans "la chute du faucon noir" de Ridley Scott où il donnera la réplique de nouveau à Ewan, et Jonny Lee Miller qu'on verra aussi dans la cinquième saison de Dexter dans le rôle d'un psychopathe qui enferme vivant de jeune femme dans des containers à essence vide, aura une carrière moins glorieuse. Un film culte mais ne plaira pas à tous le monde car extrêmement dédié à la drogue et autre, un sujet grave mais qui aura peut être inspiré Guy Ritchie pour "Snatch", "Crime, arnaque et Botanique" pour le coté humour noir et le montage qui aura sa particularité