Derniers Avis sur Sacrée jeunesse

D'après une pièce de théatre sans grand intérêt, André Berthomieu réalise une comédie...sans grand intérêt.
L'histoire est celle d'un vieillard fortuné qui, à la suite d'un traitement de rajeunissement, retrouve une vigueur et une séduction de cinquantenaire.
Vieilli une partie du film puis redevenu lui-même, André Luguet cabotine volontiers dans un personnage qui ne propose rien d'autre que la satisfaction de retrouver un nouvelle (et relative) jeunesse. Il faut dire que le sujet est plutôt faible. Au point qu'on ne sait pas trop quelles idées l'auteur veut mettre en avant. Il est question de vente viagère à des neveux hypocrites et sans scrupules ou à une compagnie d'assurances; tandis que le charme renouvelé de l'octogénaire semble irrésistible, y compris chez les jeunes femmes.
Les personnages sont trop superficiels et anecdotiques pour que la comédie prenne une franche dimension satirique. On n'y trouvera pas non plus de réflexion significative sur le grand âge. Ce sujet théatral, filmé comme tel, n'a pas de relief, ni comique ni philosophique. C'est bavard mais sans esprit.

Une très bonne comédie d'époque 1958 ,mais un peu trop théâtrale surtout de la part de la mise en scène et de l'acteur André muguet ,mais des dialogues très drôles" le parlé jeunes " des années 50 voir 60 envers les vieux est risible aujourd'hui mais des excellents seconds rôles, surtout micheline Dax ,(hilarante) ,l'éternel Noël Roquevert et des petits débutants Guy Bedos et Jean Pierre Cassel ,à voir absolument au moins une fois dans sa vie .

On passe un bon moment, essentiellement grâce aux acteurs : André Luguet y est très bon, Micheline Dax en fait un peu trop mais c'est un plaisir de la voir. Noël Roquevert, Jacques Morel et Gisele Grandpré font bien le boulot et Misha Auer est toujours aussi allumé, (j'ai moins aimé Gaby Morlaix). Le film est une comédie bourgeoise en quasi huis-clos tiré d'une pièce de théâtre et Berthomieu ne fait pas grand-chose pour rendre l'objet cinématographique, on a même droit aux portes qui s'ouvrent et qui se ferment et aux entrée/sorties intempestives, même que ça n'arrête pas. On déplorera aussi, quelques séquences teen-age assez mauvaises et la présence d'un curé bien dans les clous. Tout cela se déguste malgré tout pendant 80 minutes avant que la morale bourgeoise ne se rapplique avec ses gros sabots. A voir