Difficile à juger tant je ne l'ai pas vu dans la bonne ambiance je pense.
En pleine journée, d'un oeil trop peu attentif, je pense qu'il faut accepter sa lenteur et oublier son incrédulité face au "format" faux documentaire pour apprécier ce film à sa juste valeur.
Néanmoins, trop peu de profondeur à mon goût pour lui donner une deuxième chance et un nouveau visionnage, ça m'a semblé assez peu original et surprenant globalement.
"Lake Mungo" est une tentative intéressante dans le domaine du faux documentaire. Certes, on pourrait dire qu’il manque parfois de rythme à cause de la longueur de certaines scènes, qu’il n’y a pas pléthores de séquences incroyables se déroulant sous nos yeux, mais le charme opère et on n’en ressort pas spécialement à l’aise. Tout ça grâce à une vraie immersion au sein de cette famille dont on partage la peine et surtout à cause des différents retournements de situation dont le film est truffé, qui nous surprennent véritablement aux moments on ne s’y attendait pas. Mais le pire (enfin le meilleur pour nous) est ailleurs : les images post-mortem de la jeune fille et la révélation de son traumatisme. On peut, si on est bien rentré dans le film, en ressortir légèrement perturbé et ce n’est pas une sensation très agréable, surtout de la part d’un petit film comme ça où a priori il ne se passe pas grand-chose. Donc à voir pour tout cinéphage avide de mystères et de sensations « autres ».
Très joli drame familial qui arrive à nous donner la patoche par sa réalisation sous forme de documentaire qui rend cette histoire terriblement crédible... à vous émouvoir et à vous glacer le sang !!
Un faux documentaire plutôt bien foutu, une histoire de fantôme couplée d’un drame familial qui arrive à nous impliquer autant par la spontanéité du format que par l’ambiance (le fond sonore joue énormément), les acteurs réussissent à rendre crédible le projet, bien qu’il soit parfois forcément farfelue, ça fait penser à un reportage du style "les 100 plus grands phénomènes paranormaux" présenté par Carole Rousseau, mais en mieux. Après si j’ai vraiment un défaut à lui coller c’est de tourner un peu trop autour du pot dans sa première moitié, c’est certes relatif à la recherche et aux investigations médiumniques mais le coup des plans caméra saturés zoom on y a droit plusieurs fois quitte à perdre en impact, on veut trop nous montrer une silhouette ou un visage caché dans le cadre alors que par exemple le témoignage du père qui voit sa fille dans la cuisine on l’écoute simplement raconter la scène et on est dedans à fond, c’est limite plus efficace qu’une image. En fait ce que j’ai vraiment adoré c’est que le film ne cherche pas nécessairement à nous apporter une résolution, il entretien le flou concernant le destin de cette jeune fille, même si on a des faits, des pistes, des montages, le degré de paranormal est hautement présent et participe à la réussite du développement de l’histoire, en plus d’être inattendu, une scène en particulier est autant fascinante que tétanisante (l’unique jumpscare du film, très bien utilisé d’ailleurs, c’est à souligner). Bref un film qui tente quelque chose et qui réussit à se démarquer par son originalité parmi tous les found-footages pitoyables sortis ces dernières années.
Alice Palmer a disparu au cours d'un pique-nique familiale. En mode documentaire, Lake Mungo décrit ce drame sans jamais verser dans l'exagération. Concentrant le propos sur le ressenti de ses proches, Joël Anderson explore les mois précédents et suivants le drame qui touche la famille Palmer. Au delà de cette catastrophe, l'existence d'Alice devient progressivement l'élément central de l'histoire. Plus on avance dans le film plus la question se pose, mais qui est cette adolescente dont tout le monde parle ? A la manière d'un reportage, le puzzle semble se mettre en place, le propos se rationalise et l'on en apprend un peu plus sur la vie de l'adolescente. Le film semble tout de même se chercher un genre. Ce qui peut passer pour de l'audace, mais peut très bien paraître pour une incapacité à approfondir l'un des thèmes abordés (spoiler: le deuil, le paranormal, le sexe, le fake ). Toujours est-il que Lake Mungo fait mouche et a la subtilité de ne montrer que ce qui est nécessaire sans jamais verser dans la facilité.
Petite perle australienne se présentant sous la forme d'un faux documentaire, "Lake Mungo" se révèle impressionnant d'intelligence dans le traitement du deuil d'une famille après la perte d'un enfant. Chacun des trois protagonistes principaux (le père, la mère et le frère) représentent une approche différente pour accepter la mort de la jeune Alice : l'intériorisation des sentiments, le déni,... Tous les dialogues autour de leur tristesse ("enregistrés" a posteriori des évènements du film sous forme d'entretiens) sont d'une justesse incroyable et brillamment mis en valeur par des comédiens désarmants de naturel.
Mais, avant tout et au contraire de bon nombre de ses collègues, "Lake Mungo" sait se montrer flippant (oui, oui !) en tirant complètement parti de sa forme de documenteur (images d'archives, photographies, interviews, enregistrements amateurs) pour créer une atmosphère captivante, parfois mélancolique et capable de réelles montées dans l'angoisse. Sur le fond, c'est tout aussi brillant, grâce à un scénario habilement construit, le récit n'ennuie jamais, de par la sincérité que dégage ses personnages mais aussi par la multiplicité des pistes que cette histoire offre, on a même parfois l'impression que le film se tire une balle dans le pied tout seul en dévoilant un rebondissement trop tôt mais c'est en fait pour toujours mieux repartir vers une nouvelle direction encore plus passionnante. En ce sens, le dernier acte se révèle extrêmement réussi, à la fois glaçant et parfait miroir de la recherche du deuil familial.
Avant de voir ce film le mieux c'est de ne rien lire pour ne pas casser le "délire" et de seulement se dire que tout ceci est réel (même si c'est faux) juste pour se mettre dans l'ambiance car ce film là n'a pas forcement la capacité de faire peur par les faits ou par des actions tout repose sur l'ambiance que dégage cette histoire, si vous n'êtes pas dans l'ambiance vous allez vous ennuyer car il n'y a pas forcement un très grand rythme vu que c'est réalisé comme un documentaire alors que si vous accrochez à l'ambiance vous risquez de passer un "bon" moment ce qui a été mon cas. J'ai trouvé ce film excellent quasiment parfait, l'ambiance est extraordinaire, angoissante voir terrifiante je suis pourtant peu réceptif aux films d'horreur et pourtant j'en regarde des tonnes, celui la m'a vraiment marqué ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti de telles choses devant un film d'horreur après chacun à ses propres peurs et pas tout le monde est réceptif de la même manière en tout cas moi j'ai adoré, l'histoire est bien ficelée c'est très bien construit puis le style found footage est vraiment idéal ici pour coller au plus près à cette atmosphère si particulière.
Une très bonne surprise ! Ce film est tourné comme un documentaire avec des interviews, des vidéos et des photos d'archive pour illustrer le sujet, sans faire dans le sensationnel. Le rythme est calme et lent (mais ici ce n'est pas un défaut), on suit avec douceur une famille face à une tragédie, qui essaie de faire leur deuil et de découvrir par la même occasion ce qui a pu arriver à leur fille. Quelques bonnes surprises, des rebondissements surprenants et au final une histoire bien plus profonde qu'il n'y parait. Je vous conseille ce petit film australien, qui mérite d'être connu.
J'ai apprécié le moment passé devant ce film. D'abord, c'est une très bonne idée d'avoir tourné ça sous forme d'un documentaire. Moi qui me régale dans regarder à la télé, ça m'a plu. De plus, le sujet traité me donne souvent froid dans le dos à savoir les apparitions de fantômes sur des vidéos ou des photos. C'est toujours troublant et inquiétant. De ce côté là, le film est réussi car malgré la rareté de ces moments, chacun m'a donné des frissons et j'ai adoré. Malheureusement, le film a trop de longueurs et est trop lent. Ca gâche tout, il ne passe, finalement, pas grand chose. Quant à l'histoire et "l'enquête" faite autour de ces phénomènes paranormaux, elle reste sans intérêt du début à la fin. On nous fait croire qu'il y a des rebondissements qui en fait ne servent à rien. L'explication est nulle. Finalement, j'ai surement sur-noté ce film mais j'étais si contente d'avoir eu ces quelques frissons.
Sans proposer de véritable terreur frontale, Lake Mungo, réalisé sous forme de documentaire, parvient à instaurer un climat angoissant. Idéal pour les amateurs de frissons soft ! Lire notre critique complète sur le site Terreurvision !
Plutôt une réussite même si il ne se passe pas réellement grand chose, l'ambiance compense largement et le montage des interventions reste assez subtil pour accrocher le spectateur. Le film est formaté documentaire, c'est un choix mais baisse immanquablement le rythme de l'ensemble. On regrettera surtout l'effet pur thriller qui manque alors qu'il y avait matière à ! 3.5/5 pour ma part, à découvrir !!!
Grosse surprise cette histoire de fantôme dans les photos est assez flippante. Le mieux c'est que ce film nous emmène dans un sens pour mieux nous surprendre après.
bon film, très original dans sa mise en forme et surtout très réaliste: le deuil, la souffrance psychologique de l'entourage,... (contrairement à de très nombreux films qui ne démontrent absoluement rien de véridique sur la réalité). Ce film n'est pas vraiment effrayant mais plutôt bouleversant et on se sent atteint. C'est ce que j'ai apprécié dans ce film. Cependant il est parfois un peu longuet et on a tendance à trouver un peu le temps long... Mais c'est un bon film que je conseille