Derniers Avis sur Pas de toit sans moi

Se laisse voir.
Le début est assez moyen puis l'intérêt augmente progressivement.
quelques rebondissements.
Pas toujours très bien joué.
J'ai rarement souri.

C'est à ce jour (2014) le dernier film de Guy Jacques réalisé en 2006. Dommage car le scénario qui utilise la vieille ficelle du "mariage blanc" aurait pu être banal, mais la rencontre est ici sulfureuse entre les deux promis et une planche de salut pour l'un et l'autre : lui chômeur en fin de droits, divorcé et menacé d'expulsion qui joue aux dominos pour passer le temps, elle qui a fui l'Afrique avec ses deux marmots, et dont le mari journaliste a été assassiné par un gouvernement totalitaire et despote. Elle, mignonne mais agressive, attend un statut de réfugiée politique mais se retrouve en attendant immigrée clandestine. Heureusement, les deux futurs époux ont deux aïeux haut en couleur : elle un père adoptif pronostiqueur hippique professionnel, lui une mère extravertie et atteinte de la maladie d'Alzheimer superbement jouée par la regrettée Bernadette Lafont. Toute cette petite troupe fait tant et plus pour nous amuser et nous attendrir, et pour ma part, elle y est parvenue !
willycopresto

Pour être franc, je n’avais jamais entendu parler de ce téléfilm avant d’être tombé dessus en zappant. Au départ, je ne faisais que zapper, mais je suis resté un peu plus longtemps sur celui-ci. Et comme il n’y avait rien d’autre, j’ai regardé. Il est rare que je regarde des téléfilms, et il est encore plus rare que ce soient des téléfilms français. Non pas que je critique les mises en scènes françaises, mais il est rare que je m’y accroche. Ce téléfilm diffusé sur France 2 est quand même assez bien fichu. Tout d’abord, l’histoire est intelligente, et dénonce (malheureusement pas assez). Ensuite, les acteurs principaux sont plutôt bons. Que ce soit Antoine Duléry, la femme qu’il doit épouser pour le mariage blanc, ou les deux enfants de cette femme, ils ont une présence loin d’être désagréable. Dommage que le reste du casting ne suit pas, en particulier la jeune actrice qui incarne la fille d’Antoine Duléry et la moins jeune actrice qui incarne la mère de Duléry. Je trouve qu’elles gâchent un peu (beaucoup) le film. La plupart des autres interprètes ne fait pas mieux, mais c’est moins dérangeant. Concernant l’histoire, elle est assez intelligente, mais la présence de certaines séquences font carrément penser à un feuilleton style ‘Les Feux de l’Amour’, ou plutôt l’autre feuilleton que la mamie regarde dans le téléfilm. Dans l’ensemble, pour un téléfilm français, j’ai trouvé ça réussi. Je ne m’attendais pas à grand-chose. En fait, je ne m’attendais même pas à le regarder. Je ne suis pas déçu de l’avoir vu. Ça me change un peu des long-métrages cinéma.