Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Backpacker
78 abonnés
780 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 10 septembre 2016
Oh que ce film a mal vieilli! Déjà il faut être amateur de SF. Mais que c'est long et ennuyeux. Allez, une étoile pour l'incroyable casting, mais c'est tout!
délire totale ce film qui malgrés un casting de fou retien m'on intention que par sa follie grandesque ^^ film a voir bourré en fin de soiré pour ce maré un bon coup ^^
Un Tim Burton qui a son rôle culte. Avec cette critique de la société et la brochette cinq étoiles d'acteurs et d'actrices, on est face à un divertissement cynique et réussi.
Comédie fantastique culte des années 90, hilarante, complètement décalée, qui vieillit très bien ! Je fais partie de cette génération d'enfants qui ont été traumatisés par ces Martiens, et aujourd'hui de revoir ce film en tant qu'adulte c'est jouissif et jubilatoire. Très bon casting et super musique.
Une sorte de film chorale où cette fois-ci Burton nous fait connaître son idéal plus que son spleen. Pour un temps en tout cas. Mais les couleurs vives et marrantes portées par les extraterrestre sont parfois trompeuses...
Une comédie totalement irrespectueuse mais jubilatoire et très jouissive. Un casting incroyable participe au délire de Tim Burton. Je crois même que Mars Attacks relança la carrière de Tom Jones.
Film second degré, Mars Attack fait parti des Burton les moins aimés. Je le trouve quand même pas mal même si je trouve qu'aujourd'hui il a un peu vieilli. N'empêche que la tronche des extraterrestres est priceless!
L'ironie cruelle de Tim Burton confère à ce film une originalité kitsch. Le réalisateur critique le surpatriotique Independance day en enchaînant le scènes caustive et n'hésite pas à montrer sa férocité dans la critique sociétale. 14/20
D'aucuns prétendent qu'il faut de l'intelligence pour être déjanté, personnellement je pense qu'il en faut plus pour construire du sens. Or ici, il faut rester conscient que l'on ne nous épargne guère la culture de la peur de l'autre chère au cinéma hollywoodien, malgré l'aspect burlesque et les effets spéciaux délirants qui pourraient faire illusion. Pis, le pacifisme apparait comme une dangereuse faiblesse: l'accueil jovial réservé aux êtres de Mars est trahi et de nombreux humains (ce qui est un doux euphémisme), en perdent la vie... Alors quoi, ce film de Tim Burton pourrait il n'être que le blockbuster récurrent de propagande d'extrême droite? Non, fort heureusement! Il n'est pas exempt d'humour (noir, certes), de justesse dans la description de la relation à l'étranger inconnu(au moins dans la premiere partie), et nous interroge dans notre relation à la technologie (les martiens étant alors nos miroirs), usagers d'outils perfectionnés, en sommes-nous pour autant plus évolués que des peuples dits arriérés? Ce message est pour le moins subliminal, cependant. La deuxieme partie, plus lourde et conventionnelle dans le fond, est vite lassante, et ne vaut que par la patte - délirante - de Tim Burton dans la forme. Au final, un film bien trop commercial pour procurer plus qu'un vague divertissement. Dommage car certaines idées auraient mérité d'être traitées plus amplement.
Une parodie globalement réussie mais qui aurait pu aller plus loin. On a le sentiment qu'on reste en surface, sachant toutefois que l'humour américain apparaît assez opaque aux Européens. Quoi qu'il en soit, les allusions aux films de sciences fiction, à la guerre du golf, aux réparties des politiciens et aux situations réelles de crise aux USA, en font un film pamphlétaire qui ne lassera pas le spectateur. On apprécie quelques trouvailles comiques - le jeu de quilles de l'Ile de Pâques en est une - mais elles ne sont pas toujours évidentes à discerner. Les spécialistes et les pointilleux pourront toujours s'amuser à les dénombrer.
La puissance subversive de Mars Attacks! tient à l’acharnement avec lequel il se plaît à démolir les édifices américains, et plus largement occidentaux ; qu’il s’agisse des bâtiments comme la Maison-Blanche ou les organes politiques, tout est mascarade : le président regarde le présent par réunions interposées ou devant la télévision avec épouse et chien fidèles, les militaires hurlent, les investisseurs capitalisent sur du vent, les journalistes brillent par les artifices qu’ils mettent en place pour paraître et ainsi masquer leur bêtise. Las Vegas constitue une sorte de conservatoire de cette fausseté généralisée : la ville-mensonge encadre le long métrage et porte en elle le caractère grotesque et cheap d’une telle invasion extraterrestre, aussi crédible qu’un pharaon entouré de bonnes sœurs ayant pris la pose pour la photo.
Face à la faillite de ces fausses valeurs, Tim Burton tourne ses projecteurs vers les marginaux, celles et ceux qu’on ne considère d’ordinaire pas : une grand-mère que l’on trimbale en fauteuil comme un boulet, un fils pacifiste contraint de vivre dans l’ombre du génie de la famille, comprenons un bidasse décervelé qui tombera en rejouant les codes du héros du film de guerre, un père éloigné des siens qui va braver vents et marées pour revenir chez lui. Le cinéaste dissèque l’Amérique comme l’immeuble dans lequel vivent les Williams, révélant à terme la vie riche en couleurs des invisibles reclus dans des lieus excentrés ; pour cela, il recourt à des références du cinéma bis, s’amusant avec des genres et pastichant des œuvres qui le marquèrent en tant qu’enfant et qui nourrirent son art – on pense, bien évidemment, à Earth vs. the Flying Saucers (Fred F. Sears, 1956) avec ses soucoupes animées par Ray Harryhausen. Pour autant, l’emprunt ne dégénère jamais en hommage pompeux, Burton se montrant soucieux de galvaniser d’un courant nouveau ces jouets auxquels il redonne vie et souffle.
Film de sale gosse, Mars Attacks! s’apprécie comme un règlement de comptes avec l’idiotie occidentale, allant jusqu’à tourner en dérision les clausules heureuses à la Walt Disney ; en cela, il prédit Don’t Look Up (Adam McKay, 2021) sans néanmoins bénéficier de son brio rythmique, la première partie traînant un peu la patte. L’intelligence de la mise en scène et la partition musicale que signe Danny Elfman, forte d’un thème principal génial et d’atmosphères uniques, rattrapent ce défaut. Un grand film.
Un Tim burton géant qui se fout ouvertement de tous les films d'Alien comme "Independance day!" Entre satire et pure comédie une oeuvre haute en couleurs pour un cinéaste noir! A noter un double rôle d'anthologie pour Jack Nicholson!
Un film de science fiction à la sauce Burton, ça ne peut être qu'une réussite. Mélangeant suspense et humour, on passe vraiment un très bon moment devant ce film !