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AMCHI
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1,5
Publiée le 24 juillet 2010
Les scènes de vengeance se suivent mollement et sans suspense ; un polar qui aurait pu être bien noir. L'interprétation est bonne mais le film n'est pas parvenu à me passionner. J'ai trouvé La Mariée était en noir décevant.
Un grand classique de Truffaut à redécouvrir pour les 80 ans de Jeanne Moreau. Elle y est superbe en femme fatale désenchantée et habite de sa fascinante présence ce road-movie vengeur. Chacune des rencontres avec ses victimes sont un petit film dans le film tant les portraits de ces 5 hommes sont formidablement écrits. Truffaut n'aimait pas ce film à cause de son message revenchard. Il avait tort, c'est avant tout un hymne à l'amour et à une grande actrice française.
Excellent, moi qui pensait avoir du mal à apprécier Truffaut, en fait c'est un excellent réalisateur. Tarantino et son Kill Bill qui reprend l'intrigue (bien que j'adore ce film) peut aller se rhabiller. Truffaut signe un excellent film à tout point de vu.
J'ai trouvé que c'était du très mauvais Hitchcock (j'aime au départ pas Hitchcock) et ce qui n'en était pas était pour la plupart très mauvais aussi. Il y a deux scènes que j'ai vraiment appréciées grâce aux acteurs et à l'ambiance générale: celle du début avec Bliss (du moins avant le passage plus que stupide du balcon) et la rencontre avec Fergus (jusqu'à sa risible exécution ici aussi). Mon sentiment pour ce film se balade entre le risible, le ridicule et l'agaçant. Je tiens aussi à dire combien Jeanne Moreau est horripilante. Cette critique est très décousue... C'est que si je prenais le temps, ce serait un vrai pavé.
Au moment du tournage de La Mariée était en noir (1967, le film sortant en 1968), François Truffaut sort de la publication de ses célèbres entretiens avec Alfred Hitchcock (Hitchcock/Truffaut publié à l’époque sous le titre Le Cinéma selon Alfred Hitchcock). Il n’est donc pas étonnant que cette adaptation du roman de William Irish (publié sous le pseudonyme de Cornell Woolrish) soit le film le plus hitchcockien du cinéaste. En effet, il est difficile de ne pas penser à Hitchcock lorsqu’on entend la musique de Bernard Herrmann (même si elle n’est pas sa plus mémorable), de ne pas se remémorer Psychose quand on voit Julie ranger des liasses de billets au début ou de ne pas voir l’influence de Sueurs froides quand Truffaut donne la résolution du mystère en milieu de film. Malgré cette influence flagrante, Truffaut réussit à imposer sa patte au long-métrage et à ne pas singer les techniques de réalisation de son maître. On y retrouve ainsi son amour pour les acteurs et les personnages campés par des comédiens aussi prestigieux que Michel Bouquet, Jean-Claude Brialy, Charles Denner, Michael Lonsdale ou Claude Rich. Mais c’est clairement Jeanne Moreau qui occupe l’essentiel de l’intérêt du cinéaste lui offrant un rôle de femme manipulatrice et assoiffée de vengeance. En effet, cet aspect représente l’entièreté de l’histoire du film. Truffaut développe ses personnages intelligemment pour éviter de créer une apologie de l’autodéfensespoiler: : les hommes dont cherche à se venger Julie sont plutôt sympathiques et sont devenus meurtriers sous l’effet d’une maladresse . C’est cette absence de manichéisme qui le différencie par exemple d’un Kill Bill dont le scénario reprend le principe de base (même si Quentin, pourtant gigantesque cinéphage, s’est toujours défendu d’avoir vu le film de Truffaut). Ainsi, en abordant le genre du film noir et du suspense, François Truffaut signe un beau film au scénario certes simple mais intelligent et offrant une belle galerie de visages connus par les français. Une réussite !
Du grand art ! Parce qu'à moins d'avoir lu la notice on ne sait pas de suite ce que qui motive Moreau dans ses actes criminels, Et quand on le sait le film se suit autrement, ce n'est plus :"Pourquoi ?" Mais "comment elle va faire ?" Et il est intéressant de noter que le mode opératoire va aller crescendo, Si spoiler: Rich et Bouquet finissent presque banalement, ça se corse avec spoiler: Lonsdale,( en pleine forme) avec un scénario d'une inventivité diabolique. Mais on a encore rien vu, car avec spoiler: la quatrième victime et l'apparition de Brialy, le suspense prend encore une nouvelle dimension. De plus la prestation de Denner est hallucinante, (à ce point que c'est cette séquence qui donnera à Truffaut l'idée de réaliser avec lui "L'homme qui aimait les femmes" . Alors évidement certains diront que ce film est un plaidoyer pour l'auto-vengeance et la peine de mort… faut bien dire quelque chose, alors que le propos de Truffaut n'est pas là, il montre, il ne juge rien, et que tout cela soit invraisemblable n'a que peu d'importance, on est au cinéma et pas dans n'importe quel cinéma, celui de François Truffaut ! Notons que le réalisateur s'est payé la collaboration de Bernard Herrmann pour la musique et qu'elle colle parfaitement à l'action. Chef d'œuvre !
Vacuité prétentieuse que ne sauvent pas les quelques bonnes scènes. C'est joué faux, ça se veux démonstratif du "génie de son auteur" autant qu'un hommage à Hitchcock. Hélas, le travail bâclé de Truffaut trop occupé à se regarder le nombril pour s'abaisser à faire un vrai travail de cinéaste, n'arrive même pas à la cheville du plus mauvais des Hitchcock. C'est à cause de ce genre de films que certains considèrent le cinéma français comme "vaniteux" et creux.
Le seul film de Truffaut que pendant longtemps je n'aimais pas, que je trouvais désarticulé. Aujourd'hui je le vois différemment. Il a une écriture à contre-courant. Jean-Louis Bory avait raison de dire qu'il rejoignait Tirez sur le pianiste de par les bâtons qu'il met dans les roues de la forme et de la narration traditionnelle. Finalement il est assez godardien de par ses partis pris en décalage et aussi de par l'utilisation du son. Un Truffaut très personnel.
VENGEANCE SECRETE. Alors bon, Quentin Tarantino aurait pompé l'histoire à Truffaut pour Kill Bill. C'est pas grave, Jeanne Moreau assure. C'est pas le meilleur de Truffaut mais ça tient la route.
Un bon film français "old school" de Truffaut, rendu agréable par des dialogues acérés, par des situations à suspense prenante, et par une Jane Moreau formidable.
Une bonne entame de film avec une intrigue intéressante mais au final pas très bien exploité avec des scènes secondaires assez longues qui n'apportent rien.
Probablement un des films de François Truffaut les plus influençé par Alfred Hitchcock, La Mariée était en noir est un bon film policier soutenu par l'interprétation de l'excellent casting. Jeanne Moreau en femme déterminée est étonnante, à la fois determinée et vulnérable, très émouvante. Les "victimes" du film sont tous impeccables et sont devenus des "grands" du cinéma français. On nottera également la musique de Bernard Hermann, compositeur attitré d'Hitchcock qui finit de rendre hommage explicitement au Maitre du suspense. Un des films les plus critiqué de Truffaut, La Mariée était en noir pèche par son histoire sombre racontée en plein jour et des scènes trop éclairées. C'est par ailleurs un des films que Truffaut lui-meme critiquait le plus et dont il ne le revoyait jamais avec plaisir. Il en reste aujourd'hui un suspense bien construit, très bien interprété et mis en scène, restituant bien le genre "série noire".
Quentin Tarantino s'est forcément inspiré de ce film pour faire son très célèbre "Kill Bill", bien que ce soit différent sous plusieurs aspects on y retrouve les bases qui ont été reprise . L'idée du mariage et de la vengeance, les assassins qui sont cinq et le fameux carnet ou la mariée raye les noms une fois qu'elle a accompli sa besogne .
D'ailleurs en allant plus loin dans la comparaison avec Tarantino on remarque que Jeanne Morreau ressemble beaucoup a Uma Thurman dans Pulp Fiction avec sa coupe de cheveux carré et noir . Enfin bon inutile d'aller plus loin mais une chose est sur Quentin Tarantino est un gros menteur d'avoir nié s’être inspiré de ce film car la ressemblance est flagrante .
En 1968 François Truffaut a bien pioché lui aussi de l'inspiration ailleurs et ce fut chez Hitchcock . En effet "La Mariée était en noir" reflète bien le style Hitchcockien, thriller poignant sombre et une vengeance minutieuse ou l'on découvre les "révélations" sous forme de flashback . La réalisation est bonne malgré des passages qui semblent avoir subi le passage des années .
La mariée était en noir est donc une vengeance Hitchcockienne noir et sans répit mais qui parfois traine un peu en longueur .
Un bon thriller français que nous avons ici... bon je ne vais pas vous cacher que c'est le film de Tarantino qui m'a amené ici.. le scenario est similaire et on retrouve des clins d'œil du film qui ont été fait dans "Kill Bill". Mais ce qu'il y a de plus dans ce film est une certaine critique de l'époque où la femme n'avait pas la même liberté d'expression. ici, elle fait la justice à sa façon, et tue toute classe qui pose problème à commencer par le mari économiste qui ne pense qu'au profit et délaisse sa famille, ou encore l'obsédé solitaire. La femme des années 60/70 a enfin sa vengeance, que Uma Thurman retrouvera trente ans plus tard. Sans oublier Moreau qui est juste formidable dans le rôle de la veuve noire. par contre le film s'essouffle vite et à un rythme saccadé sans oublier les problèmes de son et de raccord à l'image, avec la version originale! Pas le film du siècle mais un bon vieux thriller français.
Captivant ! On ne veut pas en perdre une seule miette, pas une seule réplique, pas un seul mot. Grand film. Une ambiance hitchockienne à la française, pour les amateurs du genre.