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    Rio Conchos
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    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    La superbe photographie et la mise en scène impeccable font de ce western de Gordon Douglas un must du genre.
    Les acteurs sont eux aussi au diapason (Richard Boone en tête) et le scénario transporte ce "commando" ainsi que le spectateur jusque sur les lieux de l'affrontement final à l'ambiance assez surréaliste.
    Les scènes d'action sont nombreuses et bien réalisées et l'ensemble n'est pas sans rappeler le style relativement violent de Sam Peckinpah, entre autres.
    A noter également la musique qui se rapproche énormément de ce qui se fera bientôt avec Ennio Morricone sur les films de Sergio Leone.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Il est de ces petits films, catalogués plutôt série B à l’origine, qui ne paient pas de mine et qui s’avèrent bien meilleurs que sur le papier. « Rio Conchos » est de cet acabit. C’est un film sans prétention qui est bourré d’énergie et qui multiplie les scènes d’action. Gordon Douglas, le réalisateur, a un parcours honnête avec quelques bonnes surprises comme le très bon et surprenant « Chuka le redoutable » que j’ai vu récemment. Côté acteurs, c’est une véritable réussite avec Richard Boone, cruel et cynique, Stuart Withman, toujours droit dans ses bottes et qui manque un peu de charisme, James « Jim » Nathaniel Brown, un ancien joueur de la NFL, dans un rôle extrêmement sobre où il n’a presque rien à dire et la juvénile Wende Wagner. Gordon Douglas a fait du bon travail et on sent qu’il s’en est donné les moyens. Une honnête réussite.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2020
    Gordon DOUGLAS est un réalisateur touche à tout, il s'est frotté à tous les genres, avec toutes sortes de pointures du cinéma des années 40 jusqu'à la fin de sa carrière, de James Cagney, à Errol Flynn, en passant par James Garner ou Franck Sinatra, pour ne citer qu'eux. Pour les acteurs, que des têtes connus, mais difficile de mettre un nom dessus et pourtant, ils ont une carrière bien remplie, avec des seconds rôles la plupart du temps. Alors, l'idée de faire un film avec ses vieux loups du cinéma était une bonne idée, risqué car on aurait pu tombé dans une série B de base, mais non; là, il y a un rythme, une histoire, des rebondissements, des grands espaces, et une cohérence, qui hausse le niveau tout naturellement. Le propos n'est pas non plus anodins, le racisme, la vengeance, la mégalomanie, tout est abordé de manière subjective et intelligente. C'est une bonne surprise, il y a que le titre qui n'est pas engageant, à noté la musique du très célèbre, Jerry Goldsmith qui vient sublimé l'histoire.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Pourquoi "Rio Conchos" est à rapprocher du western transalpin ? Parce qu'on y retrouve certains trucs, comme l'utilisation du zoom, le fait de n'avoir aucun personnage complètement chevaleresque ou bien du fait de son imagerie ou de sa violence parfois sadique. Poussiéreux, crasseux, moite, le film de Gordon Douglas est en effet très sale à l'image (malgré une superbe photo de l'expérimenté Joe MacDonald). spoiler: Ensuite, le film nous emmène dans un terrain connu, son dernier tiers rappelant par contre fortement "Les Comancheros" de Michael Curtiz, sortit quelques années auparavant, avec déjà Stuart Whitman
    . Ceci étant dit, le film s'en démarque un peu, proposant un décor assez incroyable, cette maison en construction au milieu du désert. Les décors sont par ailleurs magnifiques, les péripéties nombreuses, les personnages attachants et complexes, avec un Richard Boone excellent, sans oublier un Tony Franciosa impeccable dans un rôle qui rappelle fortement celui de Tuco dans la trilogie leonienne, comme quoi. Et puis, il y a l'ancienne star de foot US Jim Brown, hyper charismatique et impressionnant dans un rôle un peu mutique, mais qui apporte beaucoup en arrière-plan. Bon, par contre, le film est parfois un peu bizarre, et emprunte des chemins déroutants, restant un poil brouillon. Spectaculaire, techniquement solide, avec un casting de bonne facture et un scénario qui parvient à apporter des développements à des personnages pourtant archétypaux. Un des meilleurs films du mercenaire Douglas. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Encensé par de nombreux spécialistes du genre, je ne serais pas aussi enthousiaste concernant « Rio Conchos », restant à certains égards une série B, certes de qualité, mais une série B quand même. Si j'ai plutôt passé un bon moment, ce n'était pas l'extase non plus, certains personnages restant assez stéréotypés tandis que l'interprétation, fort correcte au demeurant, ne marque pas les esprits, l'excellent Richard Boone excepté. Maintenant, c'est vrai qu'il a quelques arguments, ce western. Sa réalisation, Gordon Douglas faisant preuve d'un réel talent et pas mal d'idées pour impulser le récit, certaines scènes faisant forte impression spoiler: (l'affrontement « final » entre Boone et Anthony Franciosa, notamment)
    , certains protagonistes sachant évoluer (un peu) de façon intéressante. Un peu de tension sans que celle-ci soit exacerbée ou caricaturale, presque subjective. Sur une trame de départ fort classique (quelques militaires devant récupérer ou détruire des armes ayant été vendues aux indiens), on parvient ainsi à quelque chose de parfois inattendu, Douglas renvoyant presque dos à dos américains et apaches dans leur goût pour la violence, ce qui ne l'empêche pas, parfois, de la filmer très crûment, notamment à travers la scène particulièrement cruelle où spoiler: nos trois héros se font traîner au sol à grande vitesse par des chevaux
    . La singularité de l'œuvre devient même assez forte lors du dénouement, à travers ce décor étrange et presque hors du temps construit par un colonel sudiste nostalgique de la Guerre de Sécession, et si la bataille finale manque un peu d'ampleur, sa conclusion s'avère pour le moins à contre-courant... Bref, si tout ne m'a pas emballé, peut-être aussi à cause de cet univers très viril inhérent au western, « Rio Conchos » reste un titre un peu à part, doté de particularités plutôt rares dans un western : série B, sans doute, mais de qualité.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Bien sûr on peut toujours chipoter et trouver que Stuart Whitman est un peu lisse, ou que la scène de bordel manque un peu de réalisme, mais sinon que reprocher à ce film qui brille dans tous ses compartiments. Déjà l'image et les prises de vue sont fabuleuses, la mise en scène génialement spatiale est maîtrisée de bout en bout. Quant au scénario, malgré sa simplicité initiale, il est d'une richesse peu commune, et évite le manichéisme, ainsi Richard Boone est un salaud, mais il a ses (mauvaises) raisons et n'a pas que des défauts. Il n'y a aucune mièvrerie, même là où il y aurait pu en avoir, aucun romantisme artificiel, C'est du brut de décoffrage. Les rapports entre les quatre hommes sont complexes, toujours intéressants, et il faut bien sûr parler de cette fin grandiose et de cette dernière image du général voyant son monde s'écrouler dans tous les sens du terme. C'est vraiment très bon, et Gordon Douglas fera sans doute encore mieux dans Barquero.
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Au premier abord ce western a l'air pas mal du tout et semble un peu dans la lignée d'un Vera Cruz ou d'un western tourné par Peckinpah voire d'un Fureur Apache (qui comme Vera Cruz est d'Aldrich) toutefois Gordon Douglas contrairement à eux n'est qu'un bon faiseur parfois inspiré parfois il ne l'est pas.
    Pourtant Rio Conchos a plutôt une bonne histoire et même par moment une ambiance prenante mais étrangement bien qu'il n'y est aucun temps mort ce film manque de rythme, les fusillades sont pas mal par contre le final est dans une pénombre peu visible (ça gâche l'effet voulu) cependant l'ensemble manque de percutant et c'est là que l'on remarque la différence entre un cinéaste qui sort ses tripes pour son projet et un réalisateur qui se contente de bien faire son travail ; ça manque considérablement de hargne.
    Il y a aussi le casting, les acteurs ne sont pas mauvais mais Richard Boone malgré sa trogne n'est pas un Lee Marvin ou un Lee Van Cleef, Stuart Whitman quelque peu transparent, Jim Brown en retrait et Tony Franciosa grimé de façon pas réellement convaincant en Mexicain.
    Donc voilà un western qui aurait du me plaire mais qui me laisse sur ma faim ; en tout cas Jerry Goldsmith a signé une belle musique.
    Wagnar
    Wagnar

    85 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Rio Conchos demeure sûrement le meilleur western de Gordon Douglas, qui en avait déjà signé bien d'autres jadis, et l'un des meilleurs réalisés dans les années 1960. La musique de Jerry Goldsmith est une de ses plus belles partitions, la mise en scène est absolument parfaite et les acteurs très bien choisis, en premier Richard Boone, vraiment génial dans le rôle du major Lassiter, antihéros hanté par sa haine des indiens suite au meurtre de sa femme et de sa fille. On l'adore et on le déteste en même temps.
    Ce qui est intéressant de voir dans le film, c'est que bien que les Indiens soient dans le mauvais camp, on ne songe à aucun moment à avoir affaire à un film raciste. Ils sont présentés ici comme des adversaires faisant obstacle aux héros, non comme des dégénérés.
    Le western de cette période étant en changement, les protagonistes sont loin d'être des héros parfaits : Richard Boone en ancien major massacreur d'Indiens, mais finalement altruiste, Stuart Whitman en soldat humain mais officier nordiste sans grande capacité, Antonio Fransciosa en mexicain jouisseur et exubérant, mais fourbe et tricheur. Notons aussi la présence de Jim Brown, célèbre champion de football américain, dont il s'agit du premier rôle au cinéma et que l'on retrouvera 4 ans plus tard en premier rôle dans les Cent Fusils, et aussi de Edmond O'brien (le Massacre de Fort Apache, l'Homme qui tua Liberty Valance, la Horde Sauvage) en sudiste hanté par une idéologie utopique (un personnage qui n'est pas sans rappeler l'empereur Smith de Luckey Luke) qui au final ne le mène à rien, tout comme Lassiter, et qui disparaît dans les flammes lors d'un dénouement aussi prenant qu'inoubliable.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Pour Gordon Douglas, RIO CONCHOS était le préféré des films qu’il a réalisé. Avec la scène d’ouverture le ton est donné : RIO CONCHOS n’est effectivement pas un western comme les autres. Le massacre, seulement bruité par le vent du désert et les coups de feu, surprend par sa sécheresse. Dès le générique, la musique de Jerry Goldsmith (une de ses meilleures) et la photo de l’immense Joe Mc Donald nous transpose dans une autre dimension : celle des très grands westerns.
    A partir d’un argument des plus classique : il faut détruire un chargement de fusils derniers cris volé par d’anciens sudistes qui vont les fournir aux apaches pour massacrer les yankees, le scénario de Clair Huffaker et Joseph Landon déroule une histoire totalement inédite pour l’époque. Les héros, excepté pour le sergent noir (hommage à John Ford), sont des ordures. Dans l’ordre : un tueur sous l’emprise de la haine qui cherche à massacrer le plus possible d’apaches pour venger sa femme et sa petite fille qui furent torturées à mort, un mexicain amusant mais aussi habile tueur que sans scrupules et enfin un capitaine de la cavalerie (celui là même qui s’est fait voler les fusils) qui est uniquement guidé par l’arrivisme. Les codes habituels du western n’existent plus : exit la loi, l’honneur, la communauté, la propriété, etc...
    Avant un final éblouissant et surréaliste (la façade à colonnade d’une maison sudiste inachevée) où le cinéma se confond avec la réalité (génial et distancié Edmond O’Brien qui regarde désabusé le rêve s’envoler et son décor partir en fumée) le film offre quelques morceaux d’anthologie. Dans l’ordre chronologique un gunfight avec des bandidos qui a peu d’équivalent dans le western, mais fait plutôt penser aux grands moments du chambara, suivi, un peu plus tard de la meilleure scène d’attaque apache à ce jour. Scène qui est un jalon clé du film. Lassiter découvre une femme agonisante laissée par les apaches et dont il abrégera les souffrances le persuadant du bien fondé de la mission à savoir : un moyen de faire une vrai boucherie des indiens. La prisonnière apache, à la mort du bébé, sentira toutes les vies et toutes les morts et ce changement justifie son retournement, devenant un personnage symbolique, ce qui permet d’échapper à l’histoire d’amour entre l’officier et la belle indienne (unique à ma connaissance).
    Orson Welles avait pour habitude de rappeler que les films sont faits pour les acteurs. A ce titre le casting est un sans faute. Richard Boone interprète parfaitement ce salaud et son évolution vers plus d’humanité et de respect (grand moment lorsqu’il demande à Jim Brown de lui apporter son cheval), Stuart Withman incarne parfaitement l’arriviste incapable, la vrai tête à claque du film, Tony Franciosa, à contre emploi, qui interprète le seul « comique » du film, est une ordure sans scrupules (et pourtant Lassiter à de l’affection pour lui), Jim Brown (star du Foot US qu’il vient de quitter au sommet pour son premier rôle à l’écran) offre une conviction certaine à un personnage qui est le plus fort du film, Wende Wagner (dont c’est également la première apparition à l’écran), d’origine indienne fait nettement plus authentique que les stars hollywoodiennes bricolées, Edmond O’Brien déjà cité plus haut et enfin Rodolfo Acosta en chef apache, présenté comme un double de Lassiter, prouvant le respect que la réalisation accorde aux indiens (comme dans tous les films de Gordon Douglas).
    Nous sommes en 1964 et RIO CONCHOS, un des films les plus sous estimé du cinéma, est un chef d’œuvre qui par sa grandeur et sa sécheresse ouvre la voie au WILD BUNCH de Peckinpah.
    clint54
    clint54

    25 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    Un western un peu méconnu est pourtant assez digne d'intérêt. D'abord le casting regroupe des habitués et des premiers rôles. Le synopsis est aussi habile pour maintenir une forme de renouveau du genre. Ce film annonce assez nettement les Westerns Post Modernes ou bien dit Crépusculaires. La définition reste cette violence de moins en moins cachée et de plus en plus présente. Les méchants et les bons se confondent dans un même combat et si parfois le déroulement de certaines scènes est chaotique, c'est la preuve de cette mutation transgénérationnelle remuante.La croisée des chemins se dessine par ce film et les sillons ainsi creusés vont faire naître par la suite des schémas, des trames pour d'autres long-métrages et pour des genres différents. Une curiosité à découvrir, même si aujourd'hui le genre semble passé de mode.
    ElAurens
    ElAurens

    82 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    Rio Conchos possède plusieurs qualités, comme la musique de Jerry Goldsmith qui donne beaucoup de rythme, la très belle photographie et donc de superbes paysages, toujours agréable pour l’œil. Le scénario est bon, en plus pour moi dès qu'il y a des Apaches dans un western, c'est un bon point, j'ai toujours été intéressé par ce peuple. Selon moi Gordon Douglas aurait dû faire un film plus long pour mieux développer le caractère des personnages, j'ai eu un peu l'impression que tout était expédié à la va-vite. Ce film de Gordon Douglas est donc assez réussi dans l'ensemble, à défaut d’être inoubliable ce western assez violent devrait plaire aux amateurs du genre, notamment pour la partie finale très endiablée.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    599 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2010
    Rien qu'avec le genre western le cinéma montre ses immenses possibilités...Quoi de plus différent que « la vallée de la poudre » et « la chevauchée fantastique » ou « la chevauchée des bannis » et « rio conchos » et pourtant ces quatre là, parmi cent autres au moins, sont tous de formidables spectacles. Celui-ci qui date de 1964 commence à marquer la mutation tant par son accompagnement musical que par sa violence mais le réalisme y est toujours teinté de symbolisme. C'est un film peu connu qu'il faut connaître pour la beauté de sa mise en scène ,dont une attaque d'apaches est d' anthologie, et la folie de son contenu avec la séquence finale absolument apocalyptique. Les cinq personnages masculins sont tous fascinant avec une mention particulière à Richard Boone dans un de ses rares rôles principaux...C'est vrai qu'il fait beaucoup penser à Lee Marvin. Le scénario est particulièrement intelligent dans ses détails car les personnages sont profondément eux mêmes avant d'appartenir à une race ou à une classe sociale. Le mexicain est un vrai salaud d'un égoïsme absolu,Lassiter n'a que de la haine en lui comme son ancien chef qui a perdu tout contact avec le réel,le major ne pense qu'à sa revanche et son honneur perdu et le sergent noir (hommage à J,Ford) est parfait dans son rôle de soldat. Douglas est un grand cinéaste qui comme Fuller, auquel je le compare souvent, devrait figurer auprès des grands maîtres hollywoodiens qui eux ont eu la chance de travailler avec des acteurs plus prestigieux et auréolés de leur gloire.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2010
    Sadisme et racisme sont les deux mamelles de cet Ouest sauvage vu par le solide cinèaste Gordon Douglas, où Richard Boone trouve ici l'un de ses plus grands rôles! Le thème de "Rio Conchos" est construit autour de la poursuite itinèrante avec un seul but inavouè: faire parvenir les quatre hommes sur le thèâtre final des opèrations: le palais colonial èdifiè par un Sudiste revanchard, perdu au milieu du Texas, qui essaie de relancer la guerre en fournissant des fusils volès aux Indiens! Le dècor, dèmentiel et onirique, contraste à merveille avec le paysage dèsertique et fournit un lieu idèal pour une bataille sans merci! Douglas signe de grandes scènes de violence, aussi bien psychologiques (la haine viscèrale qui oppose le guide au chef indien) que physiques (la scène insupportable entre trois hommes et une femme dans un saloon isolè) et mèrite rien que pour ça, de figurer dans la grande histoire du western! Insolite et passionnant...
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