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willnot94
146 abonnés
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3,5
Publiée le 28 novembre 2010
Alors pour le second opus, Anthony Hickox se lâche totalement dans la référence du cinéma et de la littérature épique (Roi Arthur) ou fantastique, tout y passe, Dr Jekyll et Mr Hyde, Jack l'éventreur, "Alien" combiné à "2001, l'odyssée de l'espace", la maison hantée, "Dawn of the dead" de George A. Romero, "Godzilla", "Evil dead" (la main tueuse mais auusi l'apparition de Bruce Campbell) ou encore "L'invasion des profanateurs" mais de façon crédible grâce à l'intervention d'une hypothétique montre qui permet de passer dans les différents mondes. Le point d'orgue est lorsque les personanges se mélangent d'un monde à l'autre, comme Jack l'éventreur se retrouvant dans la chambre de Nosferatu, franchement bien trouvé. Zach Galligan toujours là est un acteur trop rarement présent sur nos écrans. "Waxwork II perdus dans le temps est un petit bijou fauché et ingénieux du cinéma fantastique qui rend hommage au genre de façon plaisant.
Bon, c'est amusant de repasser les films et romans d'horreur, de S-F, les clins d'oeil aux auteurs, aux réalisateurs, etc. Mais j'ai trouvé ça ennuyeux. Le film en lu-même ne vaut rien.
On avait laissé nos héros face à Dracula, la momie, un loup-garou, la marquis de Sade, ou encore zombies... cette fois-ci le réalisateur rend hommage à alien, godzilla, frankenstein, Nosferatu et à un espèce de parodie du Moyen-Age et c'est là que la bas blesse, cette partie sur le MA dure un bonne partie du film est est vraiment très...chiante. Cette suite, un peu plus tirée par les cheveux reste dans 'ensemble ennuyante mise à part un moment très drôle avec B.Campbell. RAS à côté.
Bon, j’étais parti pour mettre 3.5 à ce film, mais, tenant compte du budget, de sa générosité, de sa fin solide, je pousse jusqu’à 4 étoiles. Car Waxwork II est un film vraiment agréable, et le regarder fait passer un très bon moment. Il y a d’abord son casting. Bien conduit par son duo d’acteurs principaux, ce-dernier est composé de Zach Galligan (le héros de Gremlins) et de la ravissante Monika Schnarre. Les deux acteurs semblent vraiment se faire plaisir dans leurs rôles en endossant des quantités de costumes différents, et livrent des prestations fort honorables, ce qui, pour un métrage de ce type est vraiment à souligner. Par ailleurs Waxwork II est doté d’excellents seconds rôles, dont des acteurs franchement connus. En tête Patrick Macnee qui fait une courte apparition, David Carradine, Bruce Campbell (habitué du genre et toujours extrêmement juste) ou encore Drew Barrymore (dans un rôle de figurante). L’ensemble du casting joue bien, joue juste, ne fait pas des folies mais fait le travail de manière tout à fait honnête. Coté scénario Waxwork II reprend un peu la sauce du premier, se voulant avant tout un film pot-pourri, multipliant les parodies de grands classiques et visitant des univers très divers. L’idée est bonne et fonctionne, même si le film se retrouve plus être une succession de sketchs qu’un métrage à la narration traditionnelle. Malgré tout doté de bons rebondissements, nerveux, construisant des histoires sympathiques dans chacun des univers en question, le film est plaisant à suivre. Les parodies sont plutôt bien trouvées, et même si elles ne volent pas bien haut elles savent amuser avec des passages franchement drôles (la scène avec Bruce Campbell dans la cave est de ceux-là). Waxwork possède aussi une belle qualité visuelle. Les effets spéciaux sont ultra archaïques certes (à peu près du niveau de Evil Dead et encore), les décors sont d’une artificialité confondante, les costumes sont pas une grande réussite, et pourtant le film se défend ! Les atmosphères à chaque fois son bien rendu, notamment par des travaux sur les éclairages, sur les couleurs très bien trouvés (les passages de la couleur au noir et blanc est une excellente idée). Les effets spéciaux passent bien malgré tout, se montre généreux et courageux car ils sont très variés et pour certains très difficiles à rendre à l’époque avec un budget microscopique. De plus l’esprit second degré du film fait que l’on n’est pas trop regardant. La mise en scène est elle aussi soignée, et se montre notamment très efficace dans les scènes d’action, leur donnant un vrai dynamisme (en particulier dans le vaisseau spatial). Je relève aussi la bande musicale, typique de l’époque, qui s’avère être une bonne surprise et donne un cachet à plusieurs scènes (notamment dans la partie médiévale). Au final Waxwork II est un bon petit film fantastique. Doté de très bonnes idées, dynamique (il commence sur les chapeaux de roues), parvenant à faire oublier plus d’une fois l’aridité de son budget, le bonus à mon sens tient vraiment dans ses acteurs, et surtout dans son duo principal. Parfaitement dans le style des Evil Dead ou de Re-Animator (avec certains effets gores), un métrage incontournable pour ceux qui aiment ce genre. Moins « borderline » que ces derniers, il peut aussi être une excellente porte d’entrée pour les découvrir plus tard.
Anthony Hickox continue de rendre hommage aux classiques du cinéma d'horreur dans ce deuxième et ultime (?) chapitre de Waxwork. Le premier volet sortait un peu de la masse parmi les nombreux films d'horreur de la fin des années 80. Ici, on retrouve le même cocktail d'humour à la Evil Dead avec du vrai gore parsemé délicatement, auquel s'ajoute un côté à la fois "british" et gothique comme dans les productions de la Hammer. Toutefois, ce deuxième épisode des aventures de Mark (Zach Galligan, vu dans les Gremlins) et Sarah (interprétée par une actrice différente que dans Waxwork I) est effrayant de négligence. Les effets spéciaux sont dignes d'un vrai nanar (imaginez un Alien avec un costume de panoplie pour enfant...) ce qui pose un sérieux problème de crédibilité. Le problème c'est que Waxwork n'est pas vraiment une parodie, mais essaie plutôt de revisiter les grands noms de l'horreur avec une note d'humour. Tour à tour, on plonge dans l'univers de Frankenstein, de La Maison Du Diable et d'Alien, avant de se perdre, on ne sait trop pourquoi, dans un univers médiéval. Là encore, le film d'Hickox pèche par un scénario qui manque de cohérence. Enfin et pour couronner le tout, le niveau des acteurs va de tout juste moyen à très mauvais. La séquence d'Alien sur le vaisseau Nostromo est particulièrement nanaresque. En conclusion, si le premier chapitre de Waxwork méritait le détour, celui-ci, en revanche, est à oublier ...et à enterrer!
Le premier était très moyen. Le second se lâche est joue avec les clichés du genre dans plus chercher ce sérieux qui nuisait tant au premier. Digne d'Evil dead!