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"Waxwork" est certes une série B fantastique plutôt fauché réalisé par un cinéaste pas très connu pour ses réussite. Maintenant ce film possède un parfum d'amour pour le genre. Ainsi, se succède différents tableaux à travers ce musée de cire sur des classiques de la littératures et du cinéma fantastique comme le loup-garou, les morts-vivants, Dracula ou encore le Marquis de Sade. Hormis le connu Zach Galligan ("Gremlins"), les autres acteurs sont d'illustres inconnus et le resteront (et cela se comprend). Mais la passion pour le genre, une certaine efficacité dans le déroulement de l'histoire et l'originalité du propos amène l'adhésion de ce petit film présenté en son temps au regretté Festival du cinéma fantastique d'Avoriaz.
Yannickcinéphile
Le deuxième Waxwork était très bon, le premier est une pépite. C’est un film tellement plaisant, il transpire tellement l’amour du cinéma, c’est si bon de voir un produit aussi frais, aussi décomplexé, aussi débarrassé de tout ce qui pollue bien des métrages d’aujourd’hui (problématique financière, effets édulcorés, imagination bridée…). Et dire qu’Anthony Hickox a ensuite si mal viré avec des produits assez pitoyables pour la plupart. C’est vrai que Waxwork a un petit budget, et du coup il y a des éléments qui font sensiblement leurs âges. C’est surtout vrai des effets spéciaux qui sont archaïques (tous ne déméritent pas et franchement dans la majorité des cas cela n’est absolument pas gênant). Les effets gores même si eux aussi sont fait à l’ancienne, sont par contre assez impressionnants, et ce premier Waxwork est plus sanglant que le deuxième. Mais il y a des choses qui ne vieillissent pas. Le casting d’abord est, comme dans le second, à la hauteur. Galligan est excellent dans le rôle titre, Deborah Foreman est convaincante. Par contre leur duo fonctionne moins bien qu’avec Monika Schnarre. Il y a moins de complicité. Je relève de très savoureux second rôles, de Patrick MacNee à John Rhys-Davies (décidément un peu partout comme Ron Perlman) ou encore Miles O’Keefe. Acteur plutôt fade, le rôle de Dracula lui sied assez bien. Relevons aussi des « freaks » qui donnent un franc cachet au métrage (Michu Meszaros est franchement excellent). Tous prennent un plaisir évident dans des rôles caricaturaux, avec déguisements et maquillage à tous les étages, et c’est réjouissant au possible. Le scénario de son coté se présente sous une forme de succession de sketchs parodiques liés par une histoire générale qui ramène à Waxwork (le musée de cire). Il est meilleur que le scénario du second, qui avait une trame générale trop faible. Là malgré l’aspect un peu haché de l’ensemble, le film se tient et les histoires parodiques mettant en scène les différentes créatures sont très amusantes et très bien vues. La graduation du film est aussi excellente, culminant dans un final anthologique qui est un rêve éveillé. C’est à voir de toutes urgences ! Sinon les décors sont très réussis (un peu moins ambitieux que dans Waxwork II), la mise en scène est efficace et d’une grande lisibilité, la photographie soutient bien les contrastes colorées. Celle-ci, comme la musique d’ailleurs est moins variée que dans le 2, mais est réjouissante malgré tout.
Pour conclure Waxwork est un film presque parfait, qui fait énormément de bien. Très rythmé, plein d’idées originales, franchement honnête d’un point de vue technique, il est gonflé à l’humour noir ou burlesque et doté d’effets gores de qualité (évitez de le voir avec de jeunes enfants, car même si la violence est toujours à prendre avec humour, un enfant ne comprendrait pas et l’horreur ne se limite pas à deux giclées de sang). Bourrelé de références à décrypter, il fait passer un excellent moment, et je conseille de le voir avec des amis, un soir, après un moment de discussion nostalgique sur nos monstres préférés étant enfant. Génial, tout simplement.
Pour conclure Waxwork est un film presque parfait, qui fait énormément de bien. Très rythmé, plein d’idées originales, franchement honnête d’un point de vue technique, il est gonflé à l’humour noir ou burlesque et doté d’effets gores de qualité (évitez de le voir avec de jeunes enfants, car même si la violence est toujours à prendre avec humour, un enfant ne comprendrait pas et l’horreur ne se limite pas à deux giclées de sang). Bourrelé de références à décrypter, il fait passer un excellent moment, et je conseille de le voir avec des amis, un soir, après un moment de discussion nostalgique sur nos monstres préférés étant enfant. Génial, tout simplement.
Une idée toute simple qui s'avère des plus intéressantes qui sonne comme un hommage aux figures de l'horreur. Le film démarre en trombe et les 2 premiers segments (ceux du loup-garou et de Dracula) sont excellents, cependant le film perd en intensité par la suite pour un final assez jouissif. Le gore est bien présent agrémenté d'une petite pointe d'humour indispensable. Un divertissement horrifique à l'ancienne.
Voilà une excellente série B fait par un passionné pour des passionnés de films de monstres. Le scénario n'est prétexte qu'à enchaîner les tableaux hommages aux grandes figures du fantastique au cinéma : loup-garou, vampire, momie et même morts-vivants, le tout revisité avec un enthousiasme jouissif et contagieux. Waxwork est généreux en idées folles et l'amateur de maquillages en latex en aura pour son compte avec la galerie de monstres qui défile tout au long de ce film fun et décomplexé.
Un film d'horreur divertissant mais rien d'exceptionnel on y retrouve beaucoup de créatures et de monstres, de l'humour et un final qui aurait pu être jouissif mais j'ai été déçu.
"Waxwork" est une sympathique série B des années 80 reprenant différents thèmes cultissimes de la culture horrifique (Les vampires, les loups-garous, la momie) de façon originale et décomplexé, avec en prime un grand méchant inédit (Le marquis de Sade). Une curiosité à découvrir pour les fans du genre !
Quelque part entre la parodie et l'hommage aux grands classiques de l'horreur, Waxwork est un film assez baroque. Ce qui fait tout d'abord son originalité est le fait qu'il intègre plusieurs scènes rendant hommage aux classiques du genre, chacune avec son décor, ses costumes et ses personnages.
D'autre part, le ton du film est assez particulier : il y a un côté très british, bourgeois, gothique et élégant mêlé à un côté plus humoristique, frais et décalé.
Les acteurs, également, sont assez "différents". On trouve les jeunes américains Zach Galligan (Gremlins) et Dana Ashbrook (Twin Peaks) mais aussi des acteurs britanniques plus expérimentés tels que David Warner et Patrick MacNee (Chapeau Melon Et Bottes De Cuir).
Certes, Waxwork n'est pas un grand film sur le plan technique mais les défauts semblent assumés et les dialogues, plutôt bien écrits, équilibrent le niveau de l'ensemble. À déguster devant un verre de whisky!
D'autre part, le ton du film est assez particulier : il y a un côté très british, bourgeois, gothique et élégant mêlé à un côté plus humoristique, frais et décalé.
Les acteurs, également, sont assez "différents". On trouve les jeunes américains Zach Galligan (Gremlins) et Dana Ashbrook (Twin Peaks) mais aussi des acteurs britanniques plus expérimentés tels que David Warner et Patrick MacNee (Chapeau Melon Et Bottes De Cuir).
Certes, Waxwork n'est pas un grand film sur le plan technique mais les défauts semblent assumés et les dialogues, plutôt bien écrits, équilibrent le niveau de l'ensemble. À déguster devant un verre de whisky!
Roub E.
Une bande de jeunes (joués par des adultes) visite une mystérieuse maison de cire ou les tableaux prennent vie. Je me suis bien amusé avec cette série b d’horreur lorgnant sur la comédie qui m’a fait penser au cinéma de Joe Dante. C’est léger, généreux en gore et en drôlerie, c’est aussi un bel hommage à quelques figures de l’épouvante comme le vampire, le loup garou, le zombie et j’en passe. Dommage que certains acteurs et actrices ne soient pas au niveau car même pour jouer la caricature il faut le faire avec justesse.
Fêtons le cinéma
Waxwork met en place un dispositif des plus ludiques qui a certainement servi d’inspiration au non moins amusant Cabin in The Woods (Drew Goddard, 2012). Le réalisateur britannique pense son musée de cires comme autant de portes d’entrée vers des univers horrifiques singuliers que le cinéma de genre a investis, qu’il s’agisse des vampires de la Hammer, des momies et loups-garous des studios Universal, des zombies de Romero, des séducteurs sadiques tels que l’Italie ou la France les aimaient... La dimension référentielle du film, puisqu’il multiplie les hommages, clins d’œil et emprunts aux classiques du genre, contribue à sa modeste réussite, tout comme la présence de comédiens de seconde zone vus pourtant dans des productions spécifiques : Zach Galligan (Gremlins, Joe Dante, 1984), David Warner, fidèle de Sam Peckinpah et acteur dans The Omen (Richard Donner, 1976), Dana Ashbrook (Attack of the Killer Tomatoes, John De Bello, 1978), future vedette de Twin Peaks (David Lynch, 1990-1). Bénéficiant d’effets gore réussis, l’ensemble se suit sans déplaisir en dépit de maladresses d’exécution, de lourdeurs et de longueurs scénaristiques – l’interruption de la visite du musée par divers personnages, policiers comme adolescents, ayant pour effet une digression inutile.
Nicothrash
Un petit film d'épouvante qui fleure bon les 80's avec tout ce que ça implique de bon comme de mauvais. Ce qui saute aux yeux d'entrée, c'est ce scénario totalement fou, presque génial, véritable prétexte à une orgie de monstres, le bestiaire est vraiment sympathique, on y retrouve tous les personnages cultes de la littérature fantastique du loup garou à la momie. Le départ est donc particulièrement surprenant, on entre avec attrait dans cette demeure étrange qui nous réserve un spectacle étonnant d'une part avec l'idée du musée "vivant" et d'autre part par une réalisation douteuse des scénettes avec des personnages en cire improbables puisqu'ils bougent ! La première partie est une vraie régalade avec une ambiance propre à chaque scénette et des effets spéciaux sympas et gores, c'est ensuite que ça se gâte, l'intrigue se perd, on part à droite à gauche et surtout on sort de l'idée principale ainsi que de la belle ambiance du manoir. L'ensemble redevient très classique, voire même un peu bêta par moment et l'on s'amuse beaucoup moins. C'est dommage car ça aurait pu fonctionner sur la durée mais le réalisateur, abonné aux séries B, prend le parti de changer de trame et le manque de moyen se fait cruellement ressentir, le final remonte tout de même un peu l'ensemble avec un bon paquet de monstres à se mettre sous la dent. A voir une fois pour l'idée de base, ça reste sympa mais sans plus.
Petite série B horrifique rigolote et ludique des années 80, "Waxwork" n’exploite malheureusement pas totalement le potentiel de son scénario et s’achève dans un final guignolesque peu convaincant.
Ce film n'est qu'un prétexte pour mettre en scène toutes les créatures fantastiques du cinéma et de la littérature... Et c'est tellement génial ! J'ai adoré redécouvrir tous ces mythe (Loup Garou, Morts Vivants, Momie, Vampire...) ! On passe un excellent moment ! En plus, on peu noter la participation de Zach Galligan (des Grimlins) parmi les protagonistes ! Je le conseille fortement car c'est un excellent film qui a peu vieillit!
" Waxwork " fut une belle surprise ! En effet, ce petit film des années 90 est assez divertissant, surfant entre le cinéma d'horreur et celui de la comédie, " Waxwork " arrive à nous convaincre... Mais ceci dit, le film est bourré de défauts. Les acteurs sont d'une crédibilité nanardesque, les effets spéciaux n'ont aucune originalité et sont trop " plastifiés ", et comment oublier le doublage français. Bref, tant d'erreurs font de ce film une spécialité ! Côté scénario, le film assure complètement sa " kitsch attitude ", mais c'est tout de même trop basique et trop linéaire, on peut parfois s'endormir. Au final, cet OVNI est regardable, et seulement une fois.
Waxwork est un petit film sympathique dans lequel on y retrouve quelques figures connues comme Zach Galligan, David Warner, Patrick MacNee ou encore John Rhys-Davies. Le scénario est original et l'idée de base est bin trouvée : reprendre tous les monstres connues de la littérature afin qu'ils prennent vie. Mais il faut quand même avouer que ce film, malgré son humour noir, est alourdi par le jeu d'acteur franchement pas terrible et des scènes qui rallongent bien trop le film alors qu'on en aurait pas besoin. De plus, les effets spéciaux sont très médiocres.
Un bon film fantastico-horrifique. Une idée plutôt bien exploitée, prenant et drôle. Les personnages sont atypiques, les petites histoires sont intéressantes et bien développées. Bien qu'il mériterait un remake, il se laisse très agréablement regarder.
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