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Jorik V
1 272 abonnés
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3,5
Publiée le 3 juin 2020
Quel beau titre pour ce film choral touchant et réussi ! Un titre mystérieux dont la signification devient plus claire dès lors qu’on a vu le long-métrage, un film très juste tiré d’un recueil de nouvelle d’Anna Gavalda dont était déjà tiré le très beau « Ensemble c’est tout » du défunt Claude Berri. D’ailleurs la narration éclatée, typique des films choraux, trahit dans le bon sens du terme les origines littéraires de « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ». On est plongé dans une famille où l’on va suivre les quatre enfants d’une septuagénaire qui vont chacun vivre leur histoire entre tragédie, douceur et légèreté. Un canevas assez banal sur le papier que le film a du mal à véritablement transcender mais qui fonctionne tout de même et dont les sentiments nous emportent.
Mieux, difficile de retenir ses larmes devant certaines scènes à la fois bouleversantes et émouvantes qui cueillent nos sens et font aller les glandes lacrymales à plein régime sans jamais aller dans l’excès. Arnaud Viard met en scène les histoires personnelles de ses différents personnages individuellement et de manière groupée en les alternant avec un montage adapté ainsi qu’une réalisation sobre et discrète qui sait se montrer également raffinée. Les quelques notes de musique font le travail sans être trop imposantes, tout comme la caméra qui se montre discrète, sans affèteries, mais en sachant capter des plans de toute beauté. La courte durée du film ne permet pas de creuser plus en profondeur certains personnages (la plus jeune sœur ou l’ancien amour du protagoniste principal incarné par Elsa Zylberstein). Néanmoins cela reste acceptable et ne nuit pas trop à la bonne appréciation de ce joli drame sur la vie qu’est « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ».
Tout sonne juste, les dialogues ont la bonne idée de faire naturels en n’étant pas trop écrits. Arnaud Viard filme la vie, la vraie. Il s’entoure d’un joli casting dominé par un Jean-Paul Rouve, juste et puissant dans son amertume cachée, et Alice Taglioni, renversante et émouvante dans la moindre de ses expressions. Le personnage de Benjamin Laverhne apporte un peu de légèreté à une œuvre davantage tournée vers le tragique. On apprécie les scènes de réunion de famille qui changent un peu du tout venant de ce type de films à personnages multiples qui se réunissent autour d’un aîné, comme pouvait l’être le récent « Fête de famille ». Chaque petite histoire de chacun des personnages fait entendre sa petite musique entre douceur et amertume. « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » nous émeut plus par le biais de séquences très réussies prises séparément que dans son ensemble plus classique. Il reste tout de même un très joli film qui fait du bien autant qu’il touche au cœur.
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Je voudrais qu'un bon film français m'attende quelque part.... Purée succession de navets français depuis quelques temps ou de films mal montés où les scènes se suivent sans liants où les acteurs sont là pensant faire passer une émotion où le spectateur ne comprend pas les scènes de pleurs suivies de scènes de rire sans interêt. Bref ce film est un nième échec et d'autant plus que j'ai plaisir à regarder jean Paul rouve et Benjamin lavernhe
Ecrit par Anna Gavalda, édité en 1999, le recueil de 12 nouvelles ayant pour titre « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » fut à l’époque un énorme succès de librairie. Le tour de force réalisé par les quatre scénaristes est d’avoir réussi à construire une histoire qui « tienne la route » en allant picorer dans ces nouvelles pour y trouver les personnages et les événements qui leur arrivent. Le résultat est un film choral sur une famille, avec aussi bien l’amour qui lie tous ses membres que les brouilles passagères qui, parfois, les séparent. Il y a là Aurore, la mère, qui fête ses 70 ans, Jean-Pierre, le fils aîné, commercial dans une maison de Champagne et qui, depuis la mort du père, se considère comme étant le chef de famille, Juliette, une professeure de lettres qui aspire à faire publier son premier roman, Margaux, une photographe qui refuse tout compromis dans la pratique de son art, Mathieu, amoureux de sa collègue Sarah mais qui n’arrive pas à croire à sa propre séduction. Commencé sur le ton de la comédie, le film devient beaucoup plus sombre peu après son mitan, la réalisation d’Arnaud Viard ne présentant aucune faiblesse dans un domaine comme dans l’autre. Il faut dire qu’il est bien aidé par une distribution « 5 étoiles » qui arrive à faire rire sans vulgarité, à émouvoir sans plonger dans le pathos. Même si c’est faire preuve d’injustice de ne pas tous les citer, on retient particulièrement Jean-Paul Rouve (Jean-Pierre), Aurore Clément (La mère), Alice Taglioni (Juliette), Elsa Zylberstein (Celle dont Jean-Pierre était et est toujours amoureux) Flore Bonaventura (Sarah) et Camille Rowe (Margaux).
Avec Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, le réalisateur Arnaud Viard le réalisateur d'un de nos films cultes de jeunsse le délicieux Clara et Moi, mais qu'on avait un peu perdue de vue depuis, prend le pari d'adapter le célèbre best-seller d’Anna Gavalda Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.
Sauf qu'au départ, le livre de Gavalda n'est pas un roman mais un recueil de nouvelles avec des histoires qui ne sont aucunement liées les unes aux autres..
Comment dès lors adapter dans une seule et même intrigue cette “collection d'histoires différentes? C'est tout le défi auquel est confronté Arnaud Viard et auquel malheureusement il n'arrivera jamais vraiment à répondre. Arnaud Viard a imaginé un film, qui pioche dans plusieurs récits du livre, pour composer une histoire qui est basée autour d' une fratrie de deux frères et deux sœurs, louable intention s'il en est, mais finalement assez peu convaincante au vu du résultat.
On a, en regardant le film de Viard, l’impression qu'il manque un fil conducteur, que les histoires semblent comme toutes déconnectées les unes des autres, que l’ensemble a du mal à raccrocher les branches de chacun à une famille toute entière comme il aurait voulu le faire .
Certains personnages semble être simplement esquissés, on a du mal à comprendre certaines de leurs réactions et à s'interesser à eux comme c'est le cas avec ceux joués par Benjamin Lavernhe ou Alice Taglioni, cette dernière jouant un peu le rôle d'Anna Gavalda, mais elle manque cruellement de consistance et son jeu d'actrice malheureusement assez limité.
De loin, surnage Jean Paul Rouve, qui trouve, et ce qui n'est pas si fréquent au cinéma, un rôle enfin à la hauteur de son talent, l'aine de la fratrie qui se sent un peu las de veiller sur son frère et ses sœurs.
Un personnage qui va prendre à mi parcours une décision assez radicale, qui, si elle peut surprendre le spectateur, n'amène pas le récit sur des rives inattendues comme elle aurait pu le faire. Trop inconstant et trop banale, cette énième histoire de famille dysfonctionnelle avec son lot de bonheur d'enguelades et de gros malheurs se laisse voir sans déplaisir aucun mais manque de finesse d'écriture et de tragédie pour convaincre.
La récente fête de famille de Cédric Kahn ,pour ne reprendre qu'un exemple, avait autrement plus de peps et d'originalité .
Dans sa globalité, j’ai trouvé ce drame bien même si je suis resté sur ma faim. J’avais une grosse impression d’inachevé et que le potentiel n’a pas été entièrement exploité. Il faut dire, que composer une histoire avec des nouvelles qui n’ont rien à voir l’une avec l'autre, ce ne doit pas être facile. On voit chaque protagoniste faire sa vie et selon moi, ça ne va pas assez loin. Toutes ces récits individuels sont intéressants mais pas assez poussés. Sachant qu’il y a tout de même quatre personnes à suivre, forcément en 1h30 du film, difficile de beaucoup creuser. Par contre, on ne les verra pas souvent évoluer tous ensemble. On sent qu’il y a du travail car ils ont leur personnalité et j’ai bien aimé les voir évoluer. J’ai eu une petite préférence pour Jean-Paul Rouve qui est véritablement un acteur bouleversant, et pour Benjamin Lavernhe qui a un rôle beaucoup moins léger qu’à son habitude. Il réussit une belle performance. J’aurais voulu on le voit plus. Tout cela va nous réserver de beaux moments. L’émotionnel est au rendez-vous même si encore une fois, je pense que cela aurait pu être mieux si certain protagoniste avait eu plus de place.
Un film extrêmement décevant : aucune émotion ne nous est venue durant tout le film qui est mal réalisé, avec une conception de l'amitié qui me semble quand même très limitée, comme tout le film au final. En réalité, on peut se demander qu'elle vision de la France a le réalisateur dans ce film, celle d'un pays où à chaque coin de rue on peut trouver des millionaires. En effet, pourquoi faut il encore que l'histoire se déroule parmi les riches ? C'est insupportable, depuis les premières minutes. Ce film est tout ce que l'on doit rejeter dans le cinéma français aujourd'hui : une histoire de gens très aisés, aux problèmes secondaires (il n'y a tellelment pas d'émotion qu'on ne ressent rien quand le personnage principal se suicide), où la seule personne de couleur passe trois minutes à l'écran. De plus, on sait pas où le réalisateur veut en venir, quel est son but. Il n'y a pas de morale et on en sort pas grandi. Voilà. Et les étoiles que j'ai mises, c'est le maximum, pour le jeu de certains acteurs et la musique.
Un film d'une pauvreté étonnante, larmoyant à souhait sans pour autant offrir de vraies émotions, tant les personnages sont écrits au lance pierres et monolithiques. C'est terriblement creux, terriblement ennuyeux, et on a davantage envie de distribuer des claques que de consoler tout ce petit monde.
Un agréable film sur la famille avec ses diverses relations entre enfants, rien de bien nouveau mais c'est plutôt bien joué et on ne trouve pas le temps long. Toutefois, il manque un peu de profondeur dans les personnages, notamment avec le principal intervenant dont on ne comprend pas vraiment toutes les raisons de son acte irrémédiable. Et puis l'histoire d'amour de son frère, qui apporte effectivement un peu d'humour, manque cruellement de véracité, tant la liaison semble facile et rapide...
On se retrouve plongé dans une famille comme il en existe tant. Dans laquelle les uns et les autres se côtoient tant bien que mal. Parmi ceux-ci, un d'entre eux va y laisser sa couenne. Un film sur la " famille " , sur ce qui peut en faire une force positive ou destructrice. Un très beau film tiré d'un beau livre. On peut regretter la musique un peu trop présente qui tend à vouloir " orienter " nos sensations... domi...
Film bien meilleur que l'on pourrait penser. Il faut le temps de s'imprégner et de faire corps avec le déroulement du film. C'est une ambiance complexe, lourde, qui nous entraîne sans que le spectateur s'en aperçoive vers une fin inéluctable. Passé de l'autre côté l'absence de ce personnage devient intolérable . C'est très fin, très ciselé et merveilleusement bien joué par chacun des personnages. C'est un film dur et envoûtant. Peur être à revoir pour en goûter toutes les subtilités. A voir !