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Nico H.
16 abonnés
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1,0
Publiée le 5 mars 2020
Un film d'une pauvreté étonnante, larmoyant à souhait sans pour autant offrir de vraies émotions, tant les personnages sont écrits au lance pierres et monolithiques. C'est terriblement creux, terriblement ennuyeux, et on a davantage envie de distribuer des claques que de consoler tout ce petit monde.
Je sors de la séance un peu mitigé suite à la projection de ce film.
Avec une interprétation parfaite de la part des comédiens (et une mention spéciale à JP Rouve), une bande sonore sympathique, et un passage aussi bouleversant qu’inattendu m'ayant notamment scotché à mon siège et fait couler quelques larmes dans la salle, les ingrédients pour passer un bon moment était pourtant réuni. Malgré ceci il ne se passe pas grand chose pendant une bonne partie du film et j'ai trouvé le temps un peu long pendant la première heure.
la vie banale de gens ordinaires de la classe moyenne, sans problème d'argent ou d'emploi, car sinon, il n'y a plus de film. C'est dire si l'on va s'ennuyer devant ces situations prévisibles, ses discussions terre à terre, cette trame cousue grossièrement. Un film sur des gens qui se regardent le nombril et en font dithyrambe. Et puis le vieil amour qui ressurgit dans l'urgence, comme si Elena, désormais célèbre, n'avait personne d'autre autour d'elle depuis ce temps. Le personnage central qui n'en a rien à faire de sa femme se suicide sans aucune raison profonde à mon sens, et ne mettra pas le moindre questionnement en lumière parmi ces proches. sa fille n'a aucune réaction face à la mort de son père. De là à penser que ça n'a été évoqué dans le script... Alors pour se justifier la mère lui dira que son père était trop malheureux sans autre effet, Bravo pou l'approche psychologique. Les flics sur les lieux du suicide s'adressent évidemment spontanément à sa sœur qui se trouvait dans le même hôtel ... Comme le hasard fait bien les choses. Autre aberration que la perte d'un foetus causant une séparation. Ce foetus est d'ailleurs très vite oublié pour passer à autre chose, un examen tiens, pour le bac dans une école où il n'y a que le prof examinateur et un élève timide. C'est pourtant la meilleure séquence du film lorsque le lycéen explique un poème de Rimbaud. Mais la bonne impression est sabordé un peu plus loin dans le film lorsque la prof qui veut devenir écrivain se fait déposer sur une chaise dans une rue de Paris par un éditeur potentiel. La scène en elle-même est ridicule, mais voilà que la seule personne parmi tous les passants qui s'enquière de son état est le fameux lycéen qui par hasard - bien évidemment - passait par là, et qui a perdu toute timidité au passage. Ca se veut un drame familial, mais c'est d'un convenu, d'un académisme qui ne retire aucune émotion. Quelle misère dans la tête des auteurs! Le titre laissait espérer tout autre chose.
Quel beau titre pour ce film choral touchant et réussi ! Un titre mystérieux dont la signification devient plus claire dès lors qu’on a vu le long-métrage, un film très juste tiré d’un recueil de nouvelle d’Anna Gavalda dont était déjà tiré le très beau « Ensemble c’est tout » du défunt Claude Berri. D’ailleurs la narration éclatée, typique des films choraux, trahit dans le bon sens du terme les origines littéraires de « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ». On est plongé dans une famille où l’on va suivre les quatre enfants d’une septuagénaire qui vont chacun vivre leur histoire entre tragédie, douceur et légèreté. Un canevas assez banal sur le papier que le film a du mal à véritablement transcender mais qui fonctionne tout de même et dont les sentiments nous emportent.
Mieux, difficile de retenir ses larmes devant certaines scènes à la fois bouleversantes et émouvantes qui cueillent nos sens et font aller les glandes lacrymales à plein régime sans jamais aller dans l’excès. Arnaud Viard met en scène les histoires personnelles de ses différents personnages individuellement et de manière groupée en les alternant avec un montage adapté ainsi qu’une réalisation sobre et discrète qui sait se montrer également raffinée. Les quelques notes de musique font le travail sans être trop imposantes, tout comme la caméra qui se montre discrète, sans affèteries, mais en sachant capter des plans de toute beauté. La courte durée du film ne permet pas de creuser plus en profondeur certains personnages (la plus jeune sœur ou l’ancien amour du protagoniste principal incarné par Elsa Zylberstein). Néanmoins cela reste acceptable et ne nuit pas trop à la bonne appréciation de ce joli drame sur la vie qu’est « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ».
Tout sonne juste, les dialogues ont la bonne idée de faire naturels en n’étant pas trop écrits. Arnaud Viard filme la vie, la vraie. Il s’entoure d’un joli casting dominé par un Jean-Paul Rouve, juste et puissant dans son amertume cachée, et Alice Taglioni, renversante et émouvante dans la moindre de ses expressions. Le personnage de Benjamin Laverhne apporte un peu de légèreté à une œuvre davantage tournée vers le tragique. On apprécie les scènes de réunion de famille qui changent un peu du tout venant de ce type de films à personnages multiples qui se réunissent autour d’un aîné, comme pouvait l’être le récent « Fête de famille ». Chaque petite histoire de chacun des personnages fait entendre sa petite musique entre douceur et amertume. « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » nous émeut plus par le biais de séquences très réussies prises séparément que dans son ensemble plus classique. Il reste tout de même un très joli film qui fait du bien autant qu’il touche au cœur.
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Le film est assez décousu. Ce n'est pas parce qu'il fait beau et qu'on mange dehors que le film est sympathique. Le problème vient aussi du fait qu'on ne s'attache pas aux personnages. On a à peine le temps de le connaître qu'il disparaît. L'émotion n'est pas au rendez-vous. On sent pourtant que les touches sensibles veulent résonner mais à vide.....
Mélodrame émouvant et remarquablement interprété. Ce film est très loin d'être un chef d'oeuvre et loin d'être transcendant, mais reste accessible et agréable à suivre. Film choral au sein d'une famille, d'une fratrie, où chacun se remet en question et veut soigner ses maux.
Très librement adapté du roman d’Anna Gavalda, un drame familial sensible et émouvant, porté par une belle interprétation, mais desservi par un scénario très décousu et peu crédible.
Ce n'est pas gai du tout mais c'est tellement vrai.... Beaucoup se reconnaitront dans cette famille. Avec 4 enfants , on peut facilement en trouver un pour s'y identifier.. . Les acteurs sont excellents. Par contre, si vous avez le moral en berne, passez votre chemin car ce film ne vous aidera pas a sourire même si la fin se veut positive.
Basée sur l’œuvre d’Anna Gavalda, un film étourdissant par son twist de milieu de film. Pourtant, on part sur une comédie qui vire vers la spécialité française la comédie familiale et pourtant retwist et on repart sur un drame et l’union familiale. JP Rouve est étourdissant dans ce rôle qui l’élève et l’honore. Un mélo qui touchera tout un chacun.
Bon film mais trop court. Jean-Paul Rouve m'a agréablement surpris, j'ai également adoré l'énergie d'Alice Taglioni, la sensibilité de Benjamin Lavernhe et le charme d'Elsa Zylberstein. TROP court car on reste presque frustré de ne pas approfondir chaque personnage tant ils nous séduisent et surtout le manque d'approfondissement des situations comme le repas de Noël, la liaison du frère avec sa collègue Sarah, etc. Bref! Tout arrive trop vite dans le film…. Un peu dommage pour moi il aurait pu durer 2 heures.
J'aime JP Rouve donc, j'ai vu ce film qui commence un peu comme "Un petit jeu sans conséquence". La vie de famille. Puis ca prend une tournure dramatique qui nous surprend par sa force. Surtout que l'on ne s'y attend pas. Rouve joue bien. C'est le seul. Ca se regarde mais on ne sait pas trop où cela va nous mener. Il semble y avoir deux parties et la seconde est vraiment différente de la première, comme si le metteur en scène avait changé les règles ou n'était pas le même. Peut-être que le roman voulait cela. A voir mais on reste sur sa fin que l'on ne comprend pas.
Il y a des films comme ça, qui n'ont l'air de rien et qui vous saisissent comme le chant d'une mésange. Difficile d'en dire trop au risque de dévoiler ce qui mérite d'être découvert. Jean-Paul Rouve est somptueux, sensible, bouleversant. Son personnage s'est perdu dans une vie qu'il n'a pas voulu et que d'autres lui envient. Servis par un cadrage intimiste, des couleurs envoûtantes, des répliques précises, les acteurs tournent autour du personnage principal tant qu'ils peuvent. Comme il est impossible d'être descriptif ici, passons aux anecdotes. Certains ont des angoisses olfactives vraiment particulières qui les amènent à consulter le médecin. Certains visages détruits ou déformés deviennent des sujets d'intérêt. Un spermogramme demande une grande motivation. Faire sauter les crêpes très haut demande de l'habileté. Le film montre aussi une magnifique scène du bac français, l'élève touchant l'examinatrice (Alice Taglioni) aux larmes lorsqu'il parle à propos du poème Sensation de Rimbaud : "Il y a comme un départ chez Rimbaud, un affranchissement des contraintes. Se délester du poids de sa famille pour s'épanouir et devenir soi-même." Enfin j'ai été très ému par une scène touchante de Charlotte parlant à son père, enfin... À voir absolument.
Un film choral, c’est avec un directeur de chorale, et là ça manque cruellement de structure, de scénario et de montage. Malgré la sensibilité de Jean-Paul Rouve et de Benjamin Lavernhe, le film devient vite ennuyeux et cumule les clichés. Elsa Zylberstein a l’air d’être sous antidépresseurs et on ne parvient pas à entrer dans cette famille. Tu as des pièces détachées mais elles ne s’emboîtent pas du tout et les plans rapprochés ou de trois quarts arrières pour donner de la consistance aux personnages ne suffisent pas.
un film extrémement touchant sur l'histoire d'une famille .On suit le cheminement de chacun de ses membres jusqu'au jour où un evenement va tout bouleverser
Un scénario simple mais une belle réalisation et un casting généreux qui nous conduisent subtilement à la réflexion et à l’émotion. Pas indispensable mais très agréable.