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weihnachtsmann
1 185 abonnés
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3,0
Publiée le 16 novembre 2021
Dans d’autres films, Kitano mettait en opposition la poésie et la violence. Ici il oppose la violence à la violence. Mais l’une est choisie, tandis que l’autre est subie. Les deux jeunes qui cherchent leur voie ont une trajectoire en commun. La boxe sera pour l’un sa façon d’exister et l’autre devra aller dans la rue à la merci des Yakuzas. Kitano en fait son leitmotiv dans tous ses films pratiquement. L’école n’aura aucune emprise pour eux. Pourtant on gardera cette lumière qui réchauffe le cœur dans l’amitié qui les réunit; mais cela sera-t-il suffisant pour l’avenir??
Chronique désenchantée d’une jeunesse japonaise désœuvrée à travers l’histoire de deux copains glandeurs à la trajectoire éloignée. Un Kitano attachant, non dénué d’humour, mais qui n’accroche pas tant que ça.
Ces histoires croisées de lycéens qui cherchent leur voie sont une très bonne surprise dans la filmographie de Takeshi Kitano. Les yakuzas sont présents, comme d’habitude, mais ici simplement comme élément du décor et comme voie extrême de ceux qui n’ont pas d’autre voie. C’est enfin une critique en règle de la société japonaise, très/trop normée pour ceux qui pensent différemment.
Très belle histoire d’amitié de Takeshi Kitano sur deux jeunes cancres du lycée qui vont prendre des chemins bien différents pour s’en sortir. C’est partiellement autobiographique et l’on comprend qu’il se soit davantage attardé sur l’ascension de Shinji dans l’univers de la boxe comme il semble que ce soit son vécu et l’on passe la plus grande partie du film sur le ring. Très bon scénario et très belle mise en scène qui nous montre clairement le peu de solutions pour les élèves japonais en difficulté, le mode de recrutement des Yakuzas et l’avenir d’une jeunesse qui n’est pas toujours rose. Un beau film, réaliste où les 1ères impressions sur la personnalité de ces individus s’avèrent contraires à leur déstinée…
Masaru et Shinji sont des lycéens qui enchaînent les bêtises. Masaru décide de se mettre à la boxe, suivi par Shinji mais ce dernier semble plus doué que son ami. Masaru arrête donc la boxe et se rapproche des yakuzas. Chacun évolue de son côté. C’est une belle histoire d’amitié même si elle manque un peu de rythme (l’univers de la boxe est notamment très développé). Les deux jeunes se cherchent, font des rencontres qui ne les influencent pas forcément dans le bon sens. C’est assez attristant. mais la fin donne peut-être un peu d’espoir.
Pour sa première réalisation après son terrible accident de moto,Takeshi Kitano semblait redevenir nostalgique,et propre à s'intéresser sur les exclus de la société au Japon."Kids Return"(1996)suit le parcours initiatique de 2 jeunes marginaux,qui font l'école buissonnière,canalisent leur énergie en pratiquant la boxe,qui finissent par prendre des chemins radicalement différents.Il y a une vraie poésie mélancolique qui se dégage de cette oeuvre,parfois confuse(au niveau des ellipses),mais qui s'autorise un attachement particulier pour cette jeunesse perdue.Kitano n'apparaît pas dans le film.Il laisse la part belle à de jeunes comédiens,l'un mutique,l'autre affable,et s'interroge sur la destinée,qui semble reséulter du hasard,plutôt que de la volonté.Les scènes avec les 2 amis qui s'entraînent au stand-up sont tout à fait délicieuses.On y voit aussi la manière pour les yakuzas de recruter les futurs "talents" dans les lieux publics.Un film où on ne sait pas trop sur quel pied danser,qui parle d'amitié,de jeunesse,de violence quotidienne.
Avec "Kids Return", Kitano nous prouve encore une fois ses talents de réalisateur en pondant ce film humain et social. L'histoire reste simple mais dégage une puissance émotionnelle incontestable. Ajoutant à cela, le style particulier du réalisateur japonais et les magnifiques musiques de Joe Hisaishi, "Kids Return" ne pouvait qu'être une réussite.
Un des meilleurs films de Kitano qui diffuse une mélancolie poignante, comme si les deux amis lycéens héros du film vivaient là le dernier été de leur jeunesse. Plusieurs éléments du film sont d'inspiration autobiographique. Voir ma chronique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Ca fait plaisir de découvrir Kids Return, de continuer de creuser la filmographie de Takeshi Kitano. Avec Kids Return, le cinéaste continue à procurer de beaux moments de poésie comme lui seul sait les faire. On est bien loin de Violent Cop et ça fait du bien. Le film est vraiment beau, à mon goût toujours inférieur à A Scene at the sea, qui reste pour le moment mon film préféré du réalisateur. Peut-être est-ce le fait d'avoir lâché le sujet des yakuzas qui me plait autant, car je n'aime vraiment pas cet univers, ce qui pose quelques problèmes lorsqu'on cherche à connaître le cinéma de Kitano. Bref, Kids Return est, lui, un beau film sur deux lycéens dont les chemins vont se séparer suite à leur échec scolaire. Le film dépeint joliment le système éducatif japonais et les limites de l'avenir proposé aux jeunes qui ne correspondent pas au cadre scolaire. Même si les musiques font effet (qui rappelent évidemment les films de Miyazaki), que l'ambiance propre aux films de Kitano est savoureuse, j'ai toujours un peu de mal à accrocher à l'esthétique de ses films, que je trouve affreusement fade et peu avenante. Il n'empêche que le film est passionnant et que la fin est sublime et terriblement nostalgique.
J'adore Takeshi Kitano et sa manière de traiter de la mélancolie, ici imagée par deux jeunes amies en marge de l'école qui vont s'investir à fond dans la boxe pour l'un, et dans les yakuza pour l'autre. En terme de développement de personnage et thématique, Kids Return est passionnant mais Kitano n'arrive jamais à bien rythmer son intrigue je trouve et on s'attarde beaucoup plus sur le milieu de la boxe que des yakuzas, ce qui est un peu dommage. Ça reste un bon film, je recommande.
Le deuxième Kitano que je vois. On y retrouve cette vision plutôt pessimiste de la vie, un univers sombre et des personnages touchants. Les deux acteurs qui interprètent le boxeur et le yakusa sont excellents, tout autant que la réalisation très poétique, ainsi que la belle bande son. On trouve malgré tout quelques longueurs, mais ce film reste un très bon film. Je vais vite découvrir les autres Kitano.
Ma note peut paraître sévère, mais je n'ai vraiment pas accroché. J'ai l'impression que le film est confus, ça vient peut-être de moi. J'y ai peut-être mis de la mauvaise volonté parce que ça parle de boxe (et que je n'avais déjà pas aimé le film d'Eastwood...), allez savoir...
Un film qui s'attaque à beaucoup de sujets à la fois sur la jeunesse japonaise (système d'éducation, recrutement yakusa, amitié, sport de haut niveau...). Les relations entre les 2 jeunes gens sont très bien traitées et les interprètes sont à la hauteur, malgré la gravité générale qui pèse sur le film, Kitano y déverse une bonne dose d'humour. Même si tout est bien maîtrisé, l'ensemble manque de dynamisme
Moi qui aime ce réalisateur, je dois avouer que j'ai été un peu déçu par l'aspect quelque peu dérisoire de Kids Return. Pourtant les sujets abordés sont importants : Le système éducatif nippon, le climat social, le milieu sportif pro, le recrutement Yakuza, l'amitié dans l'adversité ... Mais voilà je trouve l'enrobage grossier, les destins croisés aux antipodes de ces deux ados me semblent un peu faciles, pourtant les musiques sont bonnes et l'histoire intéressante mais les acteurs ne sont pas tous convaincants ni touchants. Pour l'anecdote je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Double Dragon (l'un en rouge, l'autre en bleu) et on a l'impression que les costumiers bossent à la Nasa ou chez Pinder ! Bref un film intéressant avec l'éternel recommencement et une critique générale pas mal mais pour du Kitano, j'ai pas trouvé ça très fin.