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scribouille2001
11 abonnés
91 critiques
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0,5
Publiée le 5 octobre 2011
Attention, fuyez les salles qui projettent ce film ! Sur fond de sensiblerie abjecte, un film sur le vide cosmique : rien au début, rien au milieu et rien à la fin ... Un navet des plus sombres !
Pas un film mémorable mais à voir tout de même pour Monica Bellucci qui est toujours aussi sublime je trouve et qui crève l'écran à chacune de ses apparitions.
"Intello" ? "Elitiste" ? "Inaccessible" ? euh... certains spectateurs vont voir les films avec tellement d'a priori et leurs préjugés sont tellement indécrottables qu'ils font définitivement écran. Très beau film, très fort, injustement sous estimé. "Ah oui, là, tu as de l'or entre les mains !" Maurice Garrel à Philippe Garrel à propos de Louis après avoir vu "Un été brûlant"
Louis Garrel ne joue pas, mais semble vivre chacun de ses rôles. Il le prouve encore une fois ici. Pour le reste, quelques scènes troublantes et une excellente bande son. Un film qui me laisse une impression douce-amère à la sortie, que je ne saurais expliquer.
J'ai défendu"La frontière de l'aube", bec et ongles, ai apprécié la position de la critique après l'accueil honteux au festival de Cannes. Comment aujourd'hui défendre "Un été brûlant" ? Impossible et j'en suis triste. Garrel est un immense cinéaste qui vient de réaliser son plus mauvais film. Où sont passées la grâce de sa mise en scène, sa manière si singulière de filmer ses comédiens. Toute subtilité a disparu au profit de dialogues insipides, d'une morale discutable. Comment peut on filmer un peintre et une oeuvre picturale ainsi (mon dieu : les tableaux !!!) ? Quel discours affligeant sur l'art, sur l'amour ! J'espère de tout coeur que le prochain film de Garrel fera oublier celui ci. J'espère aussi que la critique (libé, les inrocks, le monde) saura juger à sa juste valeur l'oeuvre de cet artiste. Il est parfois salutaire (et courageux...) de dire lorsqu’un auteur se plante. C'est une question de crédibilité, de respect envers ce qui vous lisent, vous font confaince. Souvenez vous de Benoît Régent et de Yann Collette dans "J'entends plus la guitare". C'était un film qui parlait d'amitiés entre homme, de rupture (tout comme tente de le faire avec insuccès "Un été Brulant") ... C'était, il y a 20 ans et c'était magnifique !
Certes les films de Philippe Garrel c'est un peu toujours la même chose. Mais comme toujours celui-ci recèle son lot de plans et de scènes lumineux qui maintiennent intacte la foi dans une certaine idée du cinema.
C’est le premier film de Philippe Garrel que je vois. Et sans doute le dernier aussi. J’ai trouvé cela sans intérêt. Long, lent, prétentieux, ennuyeux, psychologie à deux balles, discours politique gaucho-bobo-intello convenu et j’en passe. Scénario imbuvable donc, mise en scène au diapason. La direction d’acteur... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
comment un metteur en scène et ses acteurs peuvent t' ils être aussi nuls ce film est une dauble monumentale une de plus si l'on excepte quelques beaux paysages et un succulent plat de spagettis qui faisait bien envi c'est l'un des plus mauvais film de cette années alors que tant de films rames pour trouver un distributeur, quelle honte, on se demande où ils vont chercher un pareil scénario et qui à produit lefilm et surtout combien il a coùter ???
Parfois lénifiant, mais franchement délicat cet été brulant ravira les amateurs de films d'auteur français...Monica dégouline de sensualité italienne à l'ancienne, comme une belle brioche... Louis est toujours juste, et a indéniablement ce petit quequechose de plus qui fait la différence. Quelques "pics" politico-grotesques et juvéniles étaient inutiles et affaiblissent la poésie amer de ce beau film
Hormis la mise en parallèle des deux histoires d’amour, mouvementées et chaotiques, la beauté de quelques plans baignés par la lumière romaine, il faut ici avouer qu’Un été brûlant déçoit beaucoup. Trop d’artifice et de pose empêche la moindre compassion pour le chagrin de Frédéric. La voix off de Paul relate les étapes de la séparation annoncée de manière lénifiante et plate au possible. Les considérations vaguement politiques des deux amis sur la nécessité d’une révolution sonnent tout aussi creux. D’abord paradoxal, l’ancrage dans un milieu bourgeois et tellement prévisible et balisé devient de la part du réalisateur de Liberté, la nuit une erreur, une faute de goût impardonnable au vu du manque de distanciation et d’ironie. Tout ceci est prodigieusement agaçant, affecté et maniéré, mais pire encore transpire le vide et le banal. Sur le thème de l’effritement de l’amour, thème ô combien intemporel et universel, on nous pardonnera de préférer une fois encore Les Bien-aimés de Christophe Honoré, qui en comparaison, perdrait son statut branché et parisianiste et ferait presque figure de cinéaste provincial. C’est dire l’insipidité et la vacuité du dernier long-métrage de Philippe Garrel, que nous considérerons jusqu’à preuve du contraire comme un mauvais pas.
ben, garrel appartient désormais au siècle dernier et il voulait le demontrer avec ce nouveau film.... ces derniers étaient suffisants, on avait très bien compris, merci ! quant à son fils qui tire tjrs la gueule dans l'espoir de faire un peu JP Léaud, faut lui dire d'arrêter aussi, il ne l'est pas, il a trop l'air d'un enfant gâté de la gauche caviar, navrée pour lui...
Comment qualifier cet "été brulant" autrement que par les adjectifs "morne, soporifique et éreintant" ? En effet, cela est peut être du à la grande attente sur j'avais pour le film mais enfin où est l'action et le sens des réalités ? A noter que le jeu de Louis Garrel semble totalement creux et surfaix ainsi que celui de Monica Belluci se trouvant sans doute étouffé dans ses tenues trop petites... Bref, de mon avis, un été bien pluvieux.