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Un visiteur
3,5
Publiée le 19 février 2012
" Frédéric est mort. " Voilà par quoi commence le film. Une phrase qui met directement dans le bain et qui ne laisse aucune place à l'espoir. Le film assume d'emblée son statut de drame à l'asphyxie permanente, où les personnages ne peuvent qu'y sombrer ou en fuir. Il n'y a pas d'aérations, très peu de couleurs, uniquement des cadres qui ressemblent à des cages, où les quatre personnages sont enfermés, prisonniers de leurs relations et de leurs esprits, qu'ils se propagent les uns aux autres.
La grande force du long-métrage réside donc dans sa capacité à nous embarquer dans ce flot de sentiments négatifs. Un négativisme amoureux qui mêle à la fois paranoïa, passion et rejet, pour donner un ensemble d'une noirceur et d'une profondeur absolument sublime. Il y a beaucoup à tirer du jeu de ses acteurs, des dialogues qu'ils ont à proposer, et il est évident que l'on retient plus ces conversations enflammées, ces regards perdus, ces gestes maladroits, que le contexte spatial.
Ce contexte spatial n'a absolument AUCUNE importance. Le fond de l'image devient une toile blanche qui se remplit par coups de pinceaux frénétiques, représentant les sentiments. Des coups passionnés, des coups rageurs, jusqu'au dernier trait, magnifiquement esquissé et qui apporte à la fois mort et renouveau.
C'est un très joli tableau, qui se détache par ces personnages et ces dialogues d'un réalisme et d'une cohérence admirable. Il y a certes un malaise continu mais qui est inhérent au thème que souhaite aborder le scénariste et qui devient donc bénéfique. Et comment ne pas tomber amoureux de Céline Sallette, qui est vraiment la touche qui adoucit quelque peu la noirceur du papier.
C'est vraiment chiant comme film... On retombe dans le cliché de base, de l’époux artiste qui délaisse sa femme, qui se trompent donc mutuellement et qui fini par l'auto mutilation... La voix off est vraiment insupportable, l'intrigue est nulle, le film va au ralenti.
Ah je l'attendais depuis un moment ce film ! Et quelle déception, c'est le moins qu'on puisse dire ! Grand admirateur de Louis Garrel, je dois dire que là il est carrément un ton au-dessous de ses performances habituelles (notamment chez C.Honoré). Mais il n'y a pas que lui, tous les acteurs de ce film ont l'air de se faire sacrément chier (pour parler poliment) ! Céline Sallette (Elisabeth) en premier lieu. Son rôle est plus déprimant qu'autre chose, et vu la ferveur qu'elle met dans son jeu ça n'arrange pas les choses. Monica Bellucci idem, elle a beau être (très) jolie ça ne fait pas tout. C'est le deuxième non-film que je vois d'elle après le catastrophique "Combien tu m'aimes" de Blier. Bref, rien à dire de plus sur ce film dont on se fout royalement du sort de chaque personnage tellement ce qui peut leur arriver nous passe complètement au-dessus de la tête.
Et je vois pas l'intérêt de l'apparition de Maurice Garrel ? Ah si, c'est toujours mieux de faire les choses en famille ! Mais si le résultat final est bon ça l'est encore plus !
D'ailleurs, ce film aurait pu s'appeler "Un hiver glacial" tellement l'ambiance du film est froide, très froooiiiiiddeeee....
Je ne comprend pas les critiques, ce film est plutôt pas mal je trouve ! Il y a une bonne ambiance, des dialogues bien écrits, un casting convaincant... pour ma part, je n'ai pas adoré, mais pas détesté non plus. C'est une belle histoire qui, malgré trop de longueurs, se laisse suivre avec plus ou moins de plaisir.
Du cinéma élitiste et inaccessible à tous les niveaux. "Un été brûlant" écrase le spectateurs de dialogues laborieux sur l'amour, les infidélités, les doutes, les...etc. On ne comprend rien à ce qu'il se passe. Ou plutôt si, on comprend mais on s'en contrefiche. Le problématique est tellement bien masquée qu'on ne la perçoit jamais. Un enfer éreintant d'ennui dont ne ressortant pas indemne ces acteurs. Le couple n'est pas crédible, Monica Belluci anone studieusement son texte mais sa présence incongrue ne se fait jamais oublier. Quand à Louis Garrel, il fait du Louis Garrel en caricaturé. Non, merci.
L'amour comme une passion obsédante, dévorante et brûlante ; l'amour comme une obsession passionnelle, destructrice et ravageuse... L'amour consommé et consumé, qui rend fou, qui rend con. Un été brulant nous parle avec finesse mais intensité de cette amour aveugle que l'on a tous probablement connu de diverses manières. La mise en scène voluptueuse apporte beaucoup de force à l'histoire proposée par Garrel, en lui apportant une ambiance tendue. Une belle brochette d'acteur a été engagé pour camper les différents rôles, Monica Belluci, Louis Garrel et Jérôme Robart en tête. Une jolie frasque romantique, vigoureuse et prenante. On regrette juste la perte de souffle que connait le film à certains moments et la transparence remarquée du personnage de Céline Sallette.
Philippe Garrel frappe encore , et le beau Louis commence un tantinet à nous agacer avec ses airs boudeurs et répétitifs ,va finir par devenir" la nouvelle Bardot mâle" du cinéma Français , que dire de Bellucci de plus en plus Big Mama que Mama ,faut qu'elle arrête de se prendre pour une actrice !.
Poète marginal du grand écran, l'auteur des "amants réguliers" rate ici son essai : la couleur lui sied peu, le scénario et les dialogues sont ineptes, et Monica Bellucci, méritante pour s'être engagée dans un cinéma aux antipodes de son univers, ne parvient pas à faire oublier le souvenir des Christine Boisson et Anne Wiazemsky. Si le film ne mérite pas les excès d'honneur du "triangle des Bermudes" (les Cahiers/Libé/Les Inrocks), il est loin de l'indignité à laquelle veulent le réduire les défenseurs d'un cinéma aseptisé et calibré.
Pour moi, le cinéma de Philippe Garrel est symptomatique d'un certain cinéma d'auteur français qui me laisse totalement de marbre, (alors que j'en apprécie un autre versant), et ce pour plusieurs motifs : trop épuré, trop aride, trop plat, trop désincarné, et joué par des acteurs trop naturalistes.
Hélas, ce n'est pas la vision de cet été brulant qui va changer la donne. Malgré la promesse du titre, de l'Italie où se déroule le film et de la présence à l'écran bellissima Monica Belluci, la chaleur ne transparait que trés rarement de la pellicule, exception faite d'une ou deux scènes ( notamment une scène de danse, de Monica avec un inconnu de passage, faite d'élégance et de grâce qui fait cruellement défaut sinon).
Au contraire, le film dégage même une certaine froideur, ce qui est vraiment dommage lorsqu'on veut parler de passion amoureuse et de couple qui ne peut s'aimer que dans le conflit et l'infidélité. Surtout, le film ne m'a jamais semblé apporter un regard nouveau sur un sujet déjà traité mille fois.
Que ce soit par les dialogues souvent creux ("l'amitié, c'est différent de l'amour") ou par des personnages manquant cruellement de consistance (notamment avec ce personnage du narrateur, joué par un clone du chanteur Stanislas, et qui incarne une figure de révolutionnaire tout mou assez peu crédible), le film ne décolle jamais, sauf peut-être dans le dernier quart d'heure, avec l'apparition posthume (il est mort peu de temps après le tournage) du père du réalisateur, Maurice Garrel, dans le rôle d'un fantome qui apporte un peu d'émotion à un film qui en manque hélas cruellement. http://www.baz-art.org/archives/2011/10/14/22307694.html
Un film creux de Philippe Garrel qui semble avoir choisi la virtuosité pour la virtuosité. Le propos est en effet complètement noyé dans les ellipses de la réalisation et apparaît comme étonnamment mince pour ne pas dire inexistant. Un homme (Louis Garrel, monolithique et torturé) aime une femme, sa femme, soi-disant très belle (Monica Belluci, grasse comme une oie, à la beauté vulgaire et lourde). Il se fait un ami qui va partager quasiment son quotidien, accompagné, bien malgré elle, de sa petite amie complaisante… Tous les hommes qui passent se prennent aux rets de la dévoreuse et il arrive ce qu’il doit arriver… Je vous laisse découvrir la suite… en sachant que l’on commence par la fin et que l’on sait d’emblée comment l’histoire va finir. Disons que je n’ai pas tellement adhéré malgré les qualités de Garrel qui sont ce qu’elles sont depuis plus de quarante ans. Mais il a fait tellement mieux que l’on peut être déçu de cet été plutôt tiédasse !
C'est pitoyable ! du sous Godard, du faux intello, il ne se passe rien, les personnages ne font rien, la peinture du soi disant dandy peintre est mal pompée sur Garouste mixé avec du plagiat de Picasso. Monica ressemble à une baleine, l'autre actrice est triste à chialer... C'est l'empire du vide ou alors c'est un film comique.
Peut-on résumer une vie à quelques tableaux, quelques baisers et quelques lassitudes sur une terrasse au soleil ? N'y a t-il pas de caricature dans le refus constant de celle-ci et donc dans la recherche d'une fausse originalité plutôt que dans la caricature elle-même, vérité d'elle-même également ? .. Voulant atteindre la douleur inépuisable, le spleen profond et romantique, artistique, le désespoir dans l'amour et le détachement sociétal mené à bien par les êtres 'exceptionnels', Philippe Garrel ne poursuit que le vide, bien malgré lui : une histoire sans queue ni tête, des acteurs plutôt mauvais ( exception faite de Louis Garrel ), des scènes laides, inutiles et parfois touchant le comble de l'absurdité même si très en accord avec les dialogues, mièvres à souhait et puant la médiocrité.. Voilà, un été brulant ne sera rien de plus qu'un hiver fade et sans goût dans le confort d'une maison italienne que nul génie n'habite.. Pour ne pas rendre un tableau trop noir, il me faut souligner le dernier quart d'heure de qualité avec enfin des émotions, des sentiments et de l'authenticité ; trop tard hélas, l'été est passé sans moi et j'ai froid..
Philippe Garrel filme la désintégration d’un couple avec un maniérisme et une boursouflure qui rend son propos à la limite du supportable. Tant de lenteur, tant de vide dans le scénario et tant de platitudes dans les dialogues, font penser à du sous-Godard. Si Louis Garrel se tire plutôt à son avantage de son rôle de jeune peintre dilettante friqué et blasé, on n’en dira pas autant de Monica Bellucci qui n’a guère d’autre atout à faire valoir que sa plastique généreusement potelée. Son personnage de star de cinéma vaporeuse à la recherche d’un vrai projet de vie, est assez mal écrit pour lui assurer les circonstances atténuantes. Les seconds rôles ne présentent pas plus d’intérêt et nous abreuvent de redoutables poncifs philosophico-révolutionnaires. Assurément la plus mauvaise réalisation de Philippe Garrel.
quel ennui, la salle ricanne, se vide, les dialogues, oh les dialogues, les poncifs... , Bellucci et L Garrel en roue libre dans leur jeu, vont directement dans le mur.....Désolé, rien à récupérer tout est à jeter.