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Un visiteur
3,5
Publiée le 19 février 2012
" Frédéric est mort. " Voilà par quoi commence le film. Une phrase qui met directement dans le bain et qui ne laisse aucune place à l'espoir. Le film assume d'emblée son statut de drame à l'asphyxie permanente, où les personnages ne peuvent qu'y sombrer ou en fuir. Il n'y a pas d'aérations, très peu de couleurs, uniquement des cadres qui ressemblent à des cages, où les quatre personnages sont enfermés, prisonniers de leurs relations et de leurs esprits, qu'ils se propagent les uns aux autres.
La grande force du long-métrage réside donc dans sa capacité à nous embarquer dans ce flot de sentiments négatifs. Un négativisme amoureux qui mêle à la fois paranoïa, passion et rejet, pour donner un ensemble d'une noirceur et d'une profondeur absolument sublime. Il y a beaucoup à tirer du jeu de ses acteurs, des dialogues qu'ils ont à proposer, et il est évident que l'on retient plus ces conversations enflammées, ces regards perdus, ces gestes maladroits, que le contexte spatial.
Ce contexte spatial n'a absolument AUCUNE importance. Le fond de l'image devient une toile blanche qui se remplit par coups de pinceaux frénétiques, représentant les sentiments. Des coups passionnés, des coups rageurs, jusqu'au dernier trait, magnifiquement esquissé et qui apporte à la fois mort et renouveau.
C'est un très joli tableau, qui se détache par ces personnages et ces dialogues d'un réalisme et d'une cohérence admirable. Il y a certes un malaise continu mais qui est inhérent au thème que souhaite aborder le scénariste et qui devient donc bénéfique. Et comment ne pas tomber amoureux de Céline Sallette, qui est vraiment la touche qui adoucit quelque peu la noirceur du papier.
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1,0
Publiée le 8 octobre 2020
Un été brûlant est l'un des films les plus ennuyeux et prétentieux. Il n'y avait que quelques scènes à regarder et le reste était du déjà vu. Bellucci a fait un travail décent d'actrice donc ça aurait été bien si le réalisateur Philippe Garrel s'était davantage concentré sur son sujet plutôt que sur sa beauté physique...
quel ennui, la salle ricanne, se vide, les dialogues, oh les dialogues, les poncifs... , Bellucci et L Garrel en roue libre dans leur jeu, vont directement dans le mur.....Désolé, rien à récupérer tout est à jeter.
Louis Garrel ne joue pas, mais semble vivre chacun de ses rôles. Il le prouve encore une fois ici. Pour le reste, quelques scènes troublantes et une excellente bande son. Un film qui me laisse une impression douce-amère à la sortie, que je ne saurais expliquer.
Attention, fuyez les salles qui projettent ce film ! Sur fond de sensiblerie abjecte, un film sur le vide cosmique : rien au début, rien au milieu et rien à la fin ... Un navet des plus sombres !
Chiant à mourir et pourtant je ne suis pas membre des cahiers du cinéma qui cassent tout le monde, particulièrement les bons films et encensent les films merdiques ! Le réalisateur à eu le mérite de faire un film... C'est fini la nouvelle vague ! Un film intello à deux balles, du sous Godard, de la peinture de merde, des dialogues tout nazes, des acteurs d'une nullité absolue, on dirait que Louis Garrel se regarde jouer, déjà avec le film Dans Paris... on lui fait croire dans ses films que c'est le nouveau Jean-Pierre Léaud, mais c'est raté, ses rôles sont faibles, et pas forcément à cause de lui... Pas d'action, des sentiments bidons, bref, un film raté...
Comment qualifier cet "été brulant" autrement que par les adjectifs "morne, soporifique et éreintant" ? En effet, cela est peut être du à la grande attente sur j'avais pour le film mais enfin où est l'action et le sens des réalités ? A noter que le jeu de Louis Garrel semble totalement creux et surfaix ainsi que celui de Monica Belluci se trouvant sans doute étouffé dans ses tenues trop petites... Bref, de mon avis, un été bien pluvieux.
Très déçu de "Un été brûlant", cela a été, je dois l'avouer, éprouvant d'aller jusqu'au bout malgré la durée correcte du film. Plutôt client de Louis Garrel en temps normal (La Belle Personne, Les Amants Réguliers) je l'ai trouvé complètement étouffé ici, insignifiant, devenant presque une caricature de lui-même avec un jeu on ne peut plus mou, sans intérêt et sans émotion. Malgré quelques moments qui surnage (l'arrivée de Vincent Macaigne m'a fait respirer un peu et esquisser de légers sourires), le reste demeure très confus. Raté pour Philippe Garrel sur ce coup-là en attendant "La Jalousie"...
Il me semble que ce film ne raconte pas grand chose... Alors il y a des tentatives d'intensité: des plans d'une durée interminable, pour qu'au final il ne se passe rien, et de la musique pour accompagner. Une musique mièvre, que l'on entend très fort et qui revient sans cesse. Des acteurs cliché bobo qui se regardent un peu le nombril. Des états d’âme que l'on aurait mieux compris si les personnages n'étaient pas aussi aseptisés. Et surtout une histoire qui ne raconte rien d’intéressant. Mais vraiment rien... un peintre qui vit à rome et qui se fait plaquer par sa femme. Il essaye de nous expliquer que ça fait mal, mais le scénario et la mise en scène sont si fades qu'on a vraiment du mal à y croire, et la flemme d'entrer en empathie.
Sujet intéressant mais film raté. Pas d'émotion, je reste insensible. Le son est de très mauvaise qualité et masque des dialogues fades. Les acteurs n'ont pas été dirigés, quel dommage...
Parfois lénifiant, mais franchement délicat cet été brulant ravira les amateurs de films d'auteur français...Monica dégouline de sensualité italienne à l'ancienne, comme une belle brioche... Louis est toujours juste, et a indéniablement ce petit quequechose de plus qui fait la différence. Quelques "pics" politico-grotesques et juvéniles étaient inutiles et affaiblissent la poésie amer de ce beau film
Certes les films de Philippe Garrel c'est un peu toujours la même chose. Mais comme toujours celui-ci recèle son lot de plans et de scènes lumineux qui maintiennent intacte la foi dans une certaine idée du cinema.