Break Street 84 (1984) a beau être le précurseur en ce qui concerne les films mettant en avant le break dance ou le hip-hop, le film n’en reste pas moins mauvais et il a extrêmement mal vieillit. Dans la droite lignée de toutes les autres daubes auxquelles on a déjà eu droit ces dernières années, je fais bien évidemment référence à Sexy Dance (2006/2008/2010/2012) ou Street Dancers (2010/2012). Seul et unique intérêt du film, c’est d’y retrouver à la production les célèbres patrons de la Cannon à savoir Yoram Globus & Menahem Golan, à qui l’on doit notamment, pas mal de Séries B cultes mettant en scènes des gros durs à cuire tels que Michael Dudikoff, Chuck Norris, Chuck Norris, Dolph Lundgren ou encore Jean-Claude Van Damme. D’ailleurs, pour la petite anecdote, JCVD fait une apparition (moins de 20 secondes) au tout début du film, c’était d’ailleurs l’une des toutes premières apparitions au cinéma pour l’acteur belge. Il avait lui-même réussit à convaincre Globus & Golan de l’engager dans ce qui deviendra plus tard, l’un de ses plus importants films, à savoir Bloodsport (1988). Voilà à peu près tout ce qu’il y avait à retenir de ce film, qui visiblement supporte mal le poids des années. Ce retour vintage (de 80 minutes) aura été pour nous l’occasion de nous remémorer quelques souvenirs pour le moins fâcheux, entre les tenues fluo immondes et des protagonistes qui apparemment se sont tous donnés le même message (faire "gay " face caméra est-il censé les crédibiliser dans leurs rôles de danseurs ?). Musique au synthé (aïe les oreilles), couleurs mauve/fuchsia, vêtements moulants (moule-burnes et jogging qui vous rentre dans la raie des fesses de rigueur !), on est bien content que cette mode soit passée car là, c’était vraiment ridicule.
Pour la petite anecdote, une suite a vu le jour, intitulée Breakin' 2 (1985) et réalisée par Sam Firstenberg.