Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 25 mai 2013
Agréablement surpris il faut dire que la présence de Karin Viard crée d'entrée un point d'attraction et plusieurs acteurs amènent un coté naturel au film. L'histoire porte un petit suspense qui aurait cependant pu être mieux développé, et, ou appuyer sur un scénario plus engagé.
Loin des jeux érotiques pratiqués avec sa muse, Myriam Mézières, Tanner ancre son film dans la réalité des années 90, avec l'importance grandissante des émissions de télévision conçues à partir de faits réels et morbides. Karin Viard, dans un de ses premiers rôles importants, est très juste. Elle donne à son personnage une épaisseur que l'on ne soupçonne pas durant la première demi-heure et le rend finalement attachant ; il s'agit en définitive d'une œuvre classique d'un cinéaste habitué à plus d'originalité dans le traitement de ses sujets, mais qui n'en demeure pas moins intéressante jusqu'à un épilogue très ouvert.
Ouch ! L'horreur... le thème me plaisait pourtant bien mais grands dieux que cela a mal vieilli ! C'est l'enfer total... rythme épouvantable, jeu d'acteurs daté, dialogues tout droits sortis d'une mauvaise chanson de Renaud et franchement j'ai vécu un vrai moment de solitude ! Les débuts de Karine Viard au cinéma ne m'ont pas vraiment convaincu ! Dommage car la souffrance de cette femme aurait pu être émouvante mais on n'arrive pas à s'attacher à elle et en plus elle ne se confie pas vraiment et j'ai été fort déçu ! A oublier... (et je comprend maintenant mieux pourquoi ma médiathèque a pilonné ce film -_-)
C’est Alain Tanner qui offrît l’un des premiers grands rôles à Karin Viard. Avec « Fourbi », l’actrice joue Rosemonde, une jeune femme, qui autrefois, a tué un homme qui tentait de la violer. Aujourd’hui elle ne souhaite plus y penser. Pourtant, en manque d’argent, Rosemonde accepte qu’une grande chaîne de télévision s’immisce dans ce passé pour alimenter ses programmes de faits divers. Très bavard, le long-métrage ne sait pas souvent sur quel pied danser. Les personnages secondaires tournent autour de notre protagoniste en récitant des textes moyennement convaincant. Seule Karin Viard confirme son talent en devenir avec une prestance incroyablement naturelle et une fraîcheur dans chacune de ses actions. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Exception faite d'une Karin Viard comme à son habitude débordante de naturel et de sa principale partenaire Cécile Tanner, quasiment tous les acteurs de ce long métrage (qui se veut une sorte de mise au goût du jour de La Salamandre) pêchent par un jeu exagérément théâtral, qui confine plus souvent qu'à son tour à la caricature. Le scénario, peu convaincant, ne semble lui-même qu'un prétexte à une action ayant pour cadre une ville de Genève sublimée par la caméra d'Alain Tanner. Et si au fond c'était elle la véritable héroïne de ce film ?
Une autre façon de filmer et de diriger les acteurs, ce film suisse (franco-suisse pour le financement) apporte une belle fraîcheur narrative. Le sujet est original et le déroulement de l'histoire ne provoque pas d'ennui comme c'est souvent le cas dans ce genre de comédie dramatique. Les second rôles sont savoureux et l'interprétation de Karin Viard est excellente.