Derniers Avis sur Cyborg Cop 1

De loin le meilleur opus de la trilogie "Cyborg Cop" où l'on ne viole pas le règlement pour sauver la vie d'un collègue...surtout quand il s'agit de son propre frère! Le cinèma de S.F change dans les 90's! Les grands classiques qui ont connu leur heure de gloire, semblent maintenant dèpassèes par les sèrie B efficaces et sympathiques avec cette nouvelle vague scientifique! Signe des temps ? Probablement pas! David Bradley est un charismatique Jack Ryan avec un humour de bienvenue, Alonna Shaw (vu dans "Double Impact") une journaliste culotèe et John Rhys-Davies en plein dèlire mègalomaniaque! Rien que du beau linge dans le genre au service d'une histoire qui se suit sans problème! Imperturbablement, le vaillant Sam Firstenberg (le rèalisateur de "American warrior") trouve matière à une sèrie plutôt bien menèe (action, explosions, cascades, duel moto-cyborg...) et continuera à tourner des sèries B sans envergure jusqu'en 2003! Puis silence total [...] Les amateurs ont suivi pour ce premier volet de "Cyborg Cop" et on bien voulu y pènètrer comme dans un jeu dont on connaît les règles, où plutôt comme on partirait pour une nouvelle chevauchèe entre amis ("Cyborg Cop II"), suite qui n'en valait pas la peine...

Un film qui m' a surtout fait rire pour le combat entre les deux robots à la fin. :)

Un film fauché de science fiction, lorgnant sur Terminator ou même Robocop (dans son histoire), c'est mou et sans grand intérêt.

Cyborg Cop (1993) premier du nom (il en existe deux autres) est un beau nanar en bonne et due forme et réalisé par un habitué du genre, puisqu’on lui doit notamment American Ninja 1 & 2 (1985/1987) & Delta Force 3 : The Killing Game (1991), un réalisateur qui n’est donc pas à son premier coup d’essai et qui parvient à réussir un navet comme il se doit. Doté d’un budget infinitésimal, on assiste durant plus d’une heure trente, à un film d’action testostéroné et joué par des acteurs risibles. Inexpressifs et pas capable d’aligner une chorégraphie de combat potable (les coups partent à droite, à gauche et font peine à voir), tandis que le fameux cyborg fait son apparition, un espèce de Robocop fauché, version armature pseudo métallique en mousse avec des SFX grotesques et toujours ce jeu d’acteurs aussi invraisemblable.
Quant aux répliques, elles font preuve de beaucoup d’humour (involontairement), ce qui parvient à détendre l’atmosphère vu l’ampleur que prend le film, le ridicule s’intensifie par la même occasion !
En d’autre terme, on n’est pas pressé de découvrir les deux autres volets !