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Acidus
739 abonnés
3 725 critiques
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4,0
Publiée le 4 juin 2024
Magnifique long métrage ! Pas de réelle intrigue dans "Graffiti Party" mais plus une chronique sur l'amitié et le temps qui passe. Cette histoire autour de trois amis surfeurs durant les années 60 et 70 est aussi captivante que touchante. Beaucoup de thématiques abordées avec justesse. A cela s'ajoute une réalisation solide et la splendide partition musicale de Basil Poledouris. Du très bon !
La Californie du début des années 1960 fut probablement une épiphanie, unique dans l'histoire de l'humanité.
Ce film est une ode à cette époque idéale et fugace, poignante car empreinte de nostalgie. Le film en soi n'est pas grand, mais le charme des acteurs, la beauté pleine d'innocence et de fragilité de J. M. Vincent et W. Katt, les thèmes abordés (adolescence, passage à un âge adulte forcément médiocre, perte des illusions dans un monde toujours menacé par la violence et l'argent, la guerre et donc la mort qui font irruption au paradis, etc.), en font une oeuvre rare, inoubliable et précieuse.
Une chronique douce-amère d’une bande de surfers des années 60, entre rêves et désillusions, qui peine à captiver en raison d’un scénario laborieux, jusqu’aux 15 dernières minutes avec des scènes de surf assez spectaculaires.
D’un côté il y a l’ambition: un récit d’apprentissage ayant pour héros trois amis surfers, qu’on regarde grandir sur plus d’une décennie. La Californie, les couchers de soleil, les tubes des années 60, les filles, la fête, mais aussi les désillusions, le Vietnam, l’alcoolisme, la mort... De l’autre, il y a le résultat : un film bancal qui peine à trouver son rythme, entre séquences qui s’étirent et grosses ellipses. On verse souvent dans le sentimentalisme et la caractérisation des personnages est très limitée, ce qui empêche d’adhérer vraiment à l’histoire. Heureusement, il y a la partie comédie, principalement dans le premier tiers, qui offre quelques grands moments de n’importe quoi façon nanar des années 70, avec des bagarres interminables, des gags complètement improbables et une absence totale de fil rouge. C’est là que je me suis le moins ennuyé.
Assez moyen, tient parfois du documentaire (et c'est peut-être pas plus mal). Je n'ai pas trouvé les acteurs très crédibles, avec un gros problème au niveau de leur prétendu âge tout au long du film qui se déroule sur une douzaine d'années. Bref, pas top même si les débuts du surf et de toute la surf attitude sont assez bien retranscrits.
John Milius s'inspire de sa jeunesse pour cette ôde au paradis perdu, oeuvre de toute une génération, à la fois universelle, personnelle, nostalgique et mélancolique, servie par des comédiens impliqués et par les plus belles images de déferlantes du cinéma.
Sans aucun doute le meilleur film sur le surf qu'il m'est été donné de voir. Les images commencent a dater certes mais l'ambiance et le scénario sont sans égal dans le genre; bien meilleur que Point Break ou Blue Crush pour ne citer qu'eux. En plus des superbes images de surf (et du légendaire Gerry Lopez en passant) ce film raconte une belle histoire d'amitié entre trois jeunes hommes. tout au long des aléas de la vie, le film les suit et les réunis a différentes dates pour se retrouver et bien sûr surfer et nottament le fameux big wednesday à la fin du film. en deux mot: UNE REFERENCE
Certainement le plus grand film jamais réalisé sur le surf. Point break, à côté, c'est du pipi de chat. Là on est dans les "roots" du surf, dans le dur, ce sont des vrais pionniers et de vrais passionnés, pour qui le surf est quasiment la seule raison de vivre avec le goût de la fête, l'insouciance, et la recherche de l'aventure, le tout avec une amitié indéfectible au fil des ans. C'est un film sur l'amitié (la chose la plus importante au monde citation du film), l'amour, la mort, la vie. Et le surf est là pour illustrer le propos. Les prises de vue sont tout simplement hallucinantes. A voir absolument par tous les passionnés et même les autres...