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Ozilux
57 critiques
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1,5
Publiée le 11 janvier 2014
Je serais court car le film n'est pas très intéressant : c'est très moche même pour un téléfilm, les dialogues ridicules, les acteurs allant du bon à vraiment mauvais, le montage est horrible et le scénario est pas aussi captivant que ce que j'en attendais. Bref l'idée est bonne mais ça n'excuse pas ces erreurs trop importants.
Film bouleversant sur une Amérique bigote et rétrograde. En soit, vous n'assisterez pas à du grand cinéma, c'est plan plan sans aucune subtilité de narration. Mais le sujet vaut bien que l'on s'attarde et que l'on s'efforce de passer le première demie heure assez convenue et fade. Le film tient par sa démonstration et la force dramatique du récit. Sigourney Weaver est parfaite en mère castratrice touchée par la rédemption. À noter le titre français ridicule.
Un film tout simplement magnifique! J'ai passé la plupart du film avec les larmes aux yeux! C'est histoire tellement triste, mais en même temps tellement encore d'actualité... Il faudrait que toutes les personnes contre l’homosexualité regardent ce film et comprennent que l'homosexualité n'est pas une maladie! Je conseille ce film à toutes les personnes qui aiment regarder des films profonds, racontant des problèmes de société, avec des acteurs géniaux!
J'ai rarement vu un film autant saccagé par sa mise en scène décousue et approximative. Dès le début, les ellipses s'accumulent, et ce, sans fluidité. La plupart des transitions sont affreuses, les coupures musique sont soudaines, ce qui rend l'enchainement vraiment bancal, dérythmé et bizarre. On croirait presque que la version disponible sur Prime Video est raccourcie, coupée... mais non. On dirait presque une bande-annonce des fois. Ça m'a totalement sorti du film. Et puis, s'ajoutent à ça des effets d'accélération et de lumières totalement incohérents et absurdes, qui sont sensés (je pense) accentuer le désarroi des personnages. Le jeu de Sigourney Weaver, que je m'empressais de découvrir, est gâché par l'amateurisme de la réalisation. Je suis très étonné que ça ne soit pas plus notifié dans les critiques, surtout sur un site de cinéphiles. Bon, après, il s'agit d'une histoire vraie, d'une histoire dure, bien qu'un air de déjà-vu se fasse sentir. Des films avec des sujets similaires, on en a vu à la pelle. Je n'ai, du coup, pas été très surpris par l'histoire qui manque clairement d'impact dramatique, de détails qui permettent de nous toucher pleinement. Encore une fois, c'est la mise en scène qui pêche et qui ne prend aucun risque de vraiment cerner ces personnages dans leur profondeur, leur complexité. Je me dois d'être indulgent face à l'émotion de certains passages. Mais l'ensemble reste pour moi très moyen, ruiné par un montage grossier et des partis pris ridicules. Le film n'est franchement pas une réussite et n'a pas vraiment d'âme. Très étonné que ça ai autant marché !
Un peu cliché et déçu par ce film mais ça se regarde, comme tous les films américains qui abordent ce thème on rentre dans un type de film trop ancré dans un genre...
Un bel exemple de l'incompatibilité des religions à s'adapter à notre société actuelle. Combien de morts au nom d'une doctrine séculaire? "Aimez vous les uns les autres" Ce film permettra, je l'espère, d'indiquer à certains que les religions, ce sont des valeurs d'amour et non des préceptes à suivre au doigt et à l'oeil. Sigourney Weaver incarne une mère puritaine fantastique qui s'interroge sur l'existence, remet en cause ses fondements. Le jeune Bobby est remarquablement interprété. Une bien belle découverte.
1983.... Bobby Griffith se donne la mort pour ne plus avoir à supporter le rejet de sa famille... l’incompréhension de sa mère... le poids de l'obscurantisme religieux. 2018... toujours 4 fois plus de suicide chez les jeunes homosexuels... toujours le rejet... toujours la maltraitance... toujours l'ignorance... Trente cinq ans après, rien n'a vraiment changé et on meurt toujours... ''juste pour ça'' !! :/ Russell Mulcahy a vraiment fait du bon travail.
Lorsqu'elle apprend que son fils préfère les garçons aux filles, une mère décide de "guérir" son garçon par la foi. Persuadée qu'il ne fait pas suffisamment d'effort pour "guérir de sa maladie", un drame va survenir qui changera totalement sa vie et sa vision du monde. Je n'ai pas trouvé le sujet très original et ai regardé le film surtout parce que j'apprécie les films avec "Sigourney Weaver". Cependant, le message de "Il faut savoir lire entre les lignes" et ne pas interpréter un texte au pied de la lettre est intéressant. spoiler: Lorsque la mère de Bobby, après le drame, finit par se confier à des personnes hors du cocon familiale, elle accepte de changer sa vision trop "rigide" du monde. C'est cette dernière partie surtout qui m'a plu. Communiquer, aller à l'origine des choses sans chercher absolument à les changer avant de les comprendre et de savoir si on peut vivre avec.
Ode à la différence, au même titre que La Couleur Pourpre dans un autre domaine, Bobby : seul contre tous est à la fois caractérisé par une mise en scène simple et un scénario classique (bien qu'adapté de la vie de Mary Griffith) pour témoigner de la difficulté à laquelle font face les homosexuel(le)s, au sein de leur famille ou de la société actuelle. Ici incarnée par Sigourney Weaver (Alien,le huitième passager, S.O.S Fantômes) et Ryan Kelley, les protagonistes du métrage parviennent relativement bien à retranscrire leurs émotions, pour un rendu au final davantage proche d'un téléfilm que d'une grand oeuvre du septième art.
Très très beau film sur l'acceptation des différences et le mal qu'apportent l'ignorance et la foi aveugle. Très bon jeu d'acteurs et histoire parfaitement écrite. Finalement, ce qui en fait un film aussi beau est aussi ce qui le rend aussi triste: c'est une histoire vraie. Vraie pour Bobby et Mary Griffith comme pour de nombreuses personnes qui doivent encore aujourd'hui faire face à l'incompréhension et au jugement.
Superbe film tiré d'une histoire vraie, celle de Bobby Griffith qui découvre à la fin de l'adolescence qu'il est gay. Sa mère, profondément croyante et soucieuse de respecter à la lettre l'enseignement biblique qui lui a été enseigné, refuse d'accepter que son fils soit gay et fait tout ce qu'elle peut pour soigner ce qu'elle désigne comme une maladie. Ce film est superbe, très émouvant, remarquablement interprété par Sigourney Weaver dans le rôle de la mère de Bobby. Juste un petit bémol sur les transitions entre les scènes qui sont découpées au hachoir...
Hier soir je me suis fait une "soirée" avec des films de Sigourney Weaver et j'ai eu le chance de tomber sur ce téléfilm qui est une pure réussite, même si des fois le déroulement est un peu facile ou prévisible le scénario n'en reste pas moins bien écrit. Le casting est convaincant, mais c'est sans aucun doute Sigourney Weaver qui tire son épignle du jeu. L'actrice livre une interprétation bouleversante de crédibilité. "Bobby : seul contre tous" est un téléfilm qui aurait mérité de faire plus de bruit !