Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 13 juin 2009
Je donne la note maximale, car malgré un certain classicisme, le film arrive à restituer d'une manière efficace et empathique le récit de l'homosexualité d'un fils confrontée à la bigoterie religieuse de sa famille et surtout de sa mère. On peut applaudir fortement le jeu des acteur, très juste, avec notamment Sigourney Weaver et Ryan Kelley en tête d'affiche. Au peut aussi noter un certain effort visuel.
Au fil du film, on voit comment Bobby passe du statut de chouchou à celui de honte de la famille. On assiste à sa décadence progressive et enfin à son suicide. Le seul geste qui a enfin poussé sa mère à se remettre en question, après avoir déclaré "Je ne veux pas d'un fils gay". Elle a mis trop longtemps à comprendre que ce qu'elle prenait pour acquis n'était que "bigoteries déshumanisantes et malveillance".
Le film bien que se déroulant dans le passé, traite d'un problème toujours d'actualité.Bien que n'étant pas concerné par le sujet (hétéro et famille non pratiquante), je trouve que ce téléfilm vaut largement la peine d'être vu !!! Une très bonne initiative qui finira peut être par ouvrir les yeux à certaines personnes. Le but ultime étant un monde fait de compréhension et de tolérance, sans tous ces stéréotypes qui empoisonnent la vie de tant de gens.
Fréquents sont les films qui relatent une histoire d'amour homosexuel, mais plus rares sont ceux qui parlent des droits de la communauté. Il y a eu plus récemment l'éminent "Harvey Milk", mais comment passer à travers l'histoire d'une femme qui se bat contre elle même et contre ses convictions, pour l'amour d'un fils qu'elle n'a pas su comprendre. Dans le contexte actuel du mariage homosexuel en France, c'est une belle claque envoyée à tous ceux qui considèrent encore l'homosexualité comme une dérive et qui vivent encore à la fin des années 1980. Même si la réalisation laisse parfois à désirer, on ne pouvait s'attendre à des étincelles de la part d'un téléfilm, mais au vu du sujet et de l'angle sujet, tout cela aurait sans doute mérité mieux. Mais porté par une grande nostalgie, un grand courage et une excellente Sigourney Weaver, ce petit film a tout d'un grand et devrait encore pouvoir en faire réfléchir certains aujourd'hui. Parfois tire-larmes, on ne pouvait s'attendre à autre chose en connaissant un tant soit peu le destin de cette famille. "Bobby seul contre tous" est l'exemple d'un combat perpétuel sur l'acceptation et la remise en question, mais aussi sur le dénigrement du regard social réprobateur, qui a plus que jamais pesé à cette époque de l'histoire.
Est-il possible de pleurer autant devant un film et encore plus devant un téléfilm ? Ce film est bouleversant, j'ai passé mon temps à pleurer, pleurer, pleurer...Sigourney Weaver est énormissime dans ce rôle de mère bigote ! La fin du film est un calvaire tellement c'est triste !! C'est bien simple les larmes ne s'arrêtent pas de la 30ème minute à la fin !!!! A voir absolument mais sortez vos mouchoirs !
Avec un tel sujet il était évident que « Bobby seul contre tous » serait un téléfilm qui ne laisserait pas indifférent, et en effet il ne laisse pas indifférent. Même s'il accuse tout de même de grosses maladresses.
Parler de l'homosexualité est une chose délicate, mais en parler pour la mettre en rapport avec la religion c'est encore plus inconfortable. Le sujet du film est pour ainsi dire assez « casse-gueule » et pourtant malgré sa piètre réalisation, ses dialogues niais pour la plupart, son côté tire-larme comme ce n'est pas permit et sa photographie hideuse, « Bobby seul contre tous » bénéficie tout de même de quelque chose d'important et qui fait de lui une œuvre réellement intéressante, c'est bien entendu son sujet mais également les acteurs qui contre toutes attentes dans un téléfilm, s'en sortent bien. Certes ce n'est pas le meilleur rôle de Sigourney Weaver, mais elle parvient à apporter une véritable identité et une âme à son personnage. Idem pour l'acteur qui joue son fils.
Cependant même si le film traite son sujet de façons assez justes en montrant la conformité d'une famille chrétienne et pour le cas présent typiquement Américaine, il accuse tout de même une principale et grosse maladresse : Le film est énormément tire-larme. Et personnellement c'est pour cela que je n'en n'ai pas versé une. Pourquoi faut-il absolument que les réalisateurs et les scénaristes des films récents se bornent à vouloir faire pleurer à tout prix leur spectateurs ? Est-ce que c'est cela le cinéma désormais, on parle peut-être d'un téléfilm ici, mais ce phénomène semble devenir une généralité. A croire que le public n'est plus capable de ressentir la moindre peine face à des images ou des mots, il faut absolument que l'ambiance et la forme des films soit centrées et conçus pour que le spectateur se répande en gémissement et larme. Le cinéma ce n'est pas cela, enfin ce n'est pas que cela. On peut s'émerveiller d'une mise en scène magnifique et en avoir la chair de poule, on peut s'effondrer en larme face à une tirade bien pensée ou face à des images parlantes et réalistes. On peut rire grâce à une simple réplique, on peut être effrayé par une simple image ou un aspect psychologique sur un personnage en particulier. Ce cinéma qui permettait à chacun de trouver ce qui le touchait au plus profond de lui-même semble être une chose du passé, seuls quelques réalisateurs sont encore capable de nous procurer tout cela.
Pour le cas présent, il était déjà assez évident que le film serait triste et qu'on verserait probablement une larme ou deux, pas besoin de nous y forcer. Pire même cela enlève toute la simplicité et la grâce naturelle que l’œuvre était susceptible de posséder.
Bref, « Bobby seul contre tous » est un téléfilm intéressant bien que trop tire-larme (oui je l'ai dis encore une fois), malgré tout il y a un sujet et des acteurs convaincants.
Adapté du roman de Leroy F. Aarons (Prayers for Bobby: A Mother’s Coming to Terms with the Suicide of Her Gay Son), Bobby : Seul contre tous (2009) est un film poignant sur l'histoire d'un jeune homosexuel qui s'est suicidé à cause de l'intolérance religieuse de sa mère et de la communauté. Un téléfilm puissant, tant dans sa mise en scène que dans le jeu des interprètes, où l'on retrouve parmi ces acteurs inconnus, une certaine Sigourney Weaver (impressionnante une fois de plus aux côtés de Ryan Kelley). Un film "Kleenex" qui va vous chambouler et faire pleurer dans les chaumière, à travers cette histoire (basée sur des faits véridiques) touchante et si révoltante à la fois (la mère est tellement manipulée par ses croyances chrétiennes qu'elle refuse de voir son fils tel qu'il est devenu et persiste à croire qu'il est malade et qu'il va finir en enfer. Hélas, ce n'est qu'après son suicide qu'elle va vraiment mesurer ses paroles et ses actes et qu'elle va devenir militante pour les droits des gays et lesbiens). Russell Mulcahy réalise ici une oeuvre bouleversante, criante de vérité. En espérant sincèrement que ce film fera changer les mentalités.
Sigourney W. dans un téléfilm... Bizarre, me suis je dis au départ. Mais apres quelques temps, je me suis rendu compte ; que j'étais face à un téléfilm (qui je pense aurait pu amplement être qualifié de film et aurait mérité une sortie en salle) comme on en voit peu souvent. Pourtant pas spécialement fan de ce genre de film (le thème...). J'ai en fin de compte été plus que captivé. Sigourney W. est époustouflante, et les acteurs qui l'accompagne également. Et l'histoire en elle même, est touchante de par le sujet qu'elle exploite (l'homosexualité, le suicide, la rédemption...). Un ensemble de thème, pas facile à traiter correctement. HEureusement le film ne tombe pas dans le mélo complet, mais arrive quand même à nous tirer quelques larmes. LE sujet étant tel, que ; bien traité. C'était quasi sur^^. JE n'attendais absolument rien au départ, et ait fini ce téléfilm ; complètement scotché et n'ais pu zapper avant la fin du générique tellement cela m'avait pris aux tripes. Ce n'est évidemment pas le seul film à vous atteindre émotionnellement, mais ici ; l'ensemble est traité de façon ; que c'est presque inévitable. Qui de plus, le fait que cela soit tiré d'une histoire vraie ; n'arrange pas l'émotion que l'on peut sentir nous envahir. Un film traité avec justesse, ou l'on a en aucun cas ; le temps de s'ennuyer.
J'ai vu un film... ou plus exactement un téléfilm, ce qui est rare chez moi... La présence de Sigourney Weaver a été un élément déclencheur... Le thème de l'homosexualité a souvent été traité au cinéma du côté de l'affirmation de la différence, de la maladie, parfois avec des aspects clichés, avec un fort pathos, et souvent avec une vision qui ne plaçait pas l'individu face à ses choix, ses malaises et ses doutes... Et j'ai été extrêmement ému par cette histoire, par le poids de la moral, du non-dit dans cette famille "parfaite". La réalisation est vraiment très soignée. Le jeu des comédiens parfait, et l'époque parfaitement reconstituée. J'ai été vraiment content de voir un tel film... d'autant que cette histoire est tirée d'un fait divers qui s'est effectivement déroulé, et qui a dû briser cette famille... Il est à noter la force des dialogues et des émotions visibles (et perçues). A voir, absolument...
C'est un beau film sur un sujet qui touche l'homosexualité. Les acteurs sont bons, surtout Sigourney Weaver qui est excellente, mais le film veut toucher et provoquer l'émotion facile chez le spectateur.. Et vas-y qu'on mette la musique triste etc.. Mais en même temps, je me suis attaché à Bobby, et ce film devrait être visionné par tout les cathos qui ont ces croyances, je pense que ça aiderait beaucoup de personnes dans ce cas.
Film très émouvant!Superbe interprétation de Sigourney Weaver "Avant de dire Amen chez vous ou dans votre lieu de culte, réfléchissez et souvenez vous.... Un enfant écoute..... Mary Griffith
Doublement surpris de de film très bien construit !!!!à voir
L’intérêt que présente Prayers for Bobby est d’interroger la foi religieuse au carrefour de l’ancien et du nouveau, de la théorie et de la pratique, du littéral et du symbolique : la Bible apparaît avant toute chose toute chose comme un miroir dont les mots et les injonctions reflètent la vision du monde de celui qui les lit. Ainsi le personnage le plus passionnant du long métrage est-il, non pas Bobby, mais sa mère, campée par une Sigourney Weaver impériale : son évolution intérieure est un chemin semé d’embûches et réalisé dans la douleur d’un arrachement, d’abord de l’unité familiale à jamais perdue, ensuite de l’enfant ravi, enfin de la croyance aveugle en des textes dont la sacralité s’est substituée à l’amour pour son prochain saisi dans son altérité et sa singularité fondamentales. Le format téléfilmique exige raccourcis et facilités : aussi, nous n’assistons pas aux errances de Bobby dans sa nouvelle petite patrie, le voilà amoureux en deux temps trois mouvements ; sa marche le long du pont ouvre l’ensemble et annonce la bascule dramatique ; les situations dégradantes et violentes s’enchaînent de manière conventionnelle. Et pourtant la prévisibilité raccorde la thématique à sa réalité concrète et vécue par bon nombre de jeunes gens. Le choix du téléfilm s’en trouve pleinement justifié : ou la volonté d’opter pour un format de grande diffusion aux codes stéréotypés pour mettre en scène un problème que pourraient rencontrer toutes les familles et les convier à s’interroger sur leurs mentalités, sur les conséquences insoupçonnées de discours haineux ou de rejet. « Un enfant écoute », et cet enfant pourrait être le nôtre, et cet enfant pourrait être nous-mêmes. En dépit de certains partis pris esthétiques lourdingues qui attestent la qualité toute relative du réalisateur Russell Mulcahy – dont le seul bon film reste à ce jour Highlander –, malgré une musique lénifiante qui plagie ouvertement la splendide partition de James Horner pour Apollo 13, Prayers for Bobby s’affirme comme un téléfilm pédagogique et juste, campé par de bons acteurs, une invitation à déconstruire ces fanatismes qui nous aveuglent pour accepter l’autre, aussi différent puisse-t-il être.