Ce quatrième opus de la franchise "The Substitute", une seconde fois réalisé par Robert Radler et sorti directement en vidéo en 2001, n'est, sans surprises, franchement pas terrible ! Nous retrouvons le célèbre mercenaire/professeur Carl Thomasson qui doit cette fois infiltrer une académie militaire qui forme un petit groupe de néo-nazis. Sans changer réellement de registre, nous passons tout de même cette fois à autre chose puisque nous ne sommes plus confronté à un lycée difficile qui trafique je ne sais quelle substance illicite mais à un problème bien plus réaliste ! Bon, réaliste, je m'entends, nous ne sommes pas non plus dans un film dramatique qui aborde le néo-nazisme avec beaucoup de finesse, simplement, nous sommes cette fois confronté à un problème plutôt concret. Peut-être que la saga en eu marre de toujours confronter le professeur aux quartiers difficiles et change donc de tournant et le confronte cette fois à ses propres "collègues" je dirai, à savoir les militaires (et surtout ici les méchants sont Blancs et pas Noirs). En dehors de cela, le schéma narratif reste le même, c'est-à-dire que le professeur arrive, il enquête avec l'aide d'un acolyte, il s'entiche d'une femme (qui sert d'ailleurs ici vraiment à rien si ce n'est d'afficher sa beauté), il prend un élève sous son aile, deux trois explosions, combat final et fin. Voilà, c'est très basique, très cliché et c'est d'ailleurs pour cela que je ne m'attendais pas à quelque chose d'extraordinaire. Je pense que l'idée de départ était plutôt bonne, que la forme se différenciait des trois précédents films mais malheureusement, le fond reste le même. Le film est malgré tout meilleur que le troisième mais sans surpasser le premier ni le deuxième (ce dernier étant d'ailleurs déjà assez limite). Nous avons donc toujours plus ou moins de bonnes scènes d'action, le film passe vite (je crois d'ailleurs que c'est le plus court) et on ne s'ennuie pas, dans l'ensemble, bien évidemment à partir du moment où on rentre dans le délire. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons pour la troisième fois consécutive Treat Williams, toujours fidèle à lui-même, c'est-à-dire ni bon ni mauvais, et puis nous avons cette fois, entre autres, Patrick Kilpatrick, Angie Everhart, Bill Nunn etc. qui sont relativement moyens. Si "The Substitute 4" n'arrive pas à convaincre, il reste dans l'ensemble un nanar sympathique.