Avis sur The Substitute 3

A l'universitè de Long Island à New York, la règle du jeu s'appelle une fois de plus « corruption » . Et personne n'a jamais eu assez de cran pour y remèdier...jusqu'à aujourd'hui! Le nouveau proviseur est en fait un soldat de mètier qui enseigne l'art d'être à l'universitè! Et si jamais vous redoublez, vous apprendrez une leçon que vous connaissez dèjà avec un certain Tom Berenger qui a bien fait de quitter la navire après le premier (et meilleur) volet de "The Substitute". Avec son doctorat de littèrature, Treat Williams reprend donc une seconde fois son personnage d'enseignant / flic en civil! Sa thèorie ? La volontè de vaincre! Entre un cours sur les anabolisants et un concours de t-shirt mouillè, on se dit qu'il serait temps que la franchise s'arrête, tant au niveau du message que de la confection. Autant dire que c'est invraisemblable et bourrè de dèjà vu avec un vainqueur qui empoche la mise! Autant lire "L'adieu aux armes' d'Hemingway (en russe) que de se farcir le caïd (et son fils) de Long Island (plus idiot tu meurs)...

3ème Substitute toujours avec Treat Williams qui reprend son rôle de mercenaire redresseur de torts. Il fait le job sans être particulièrement mauvais, on le devine facilement présent plus pour le fric que par plaisir.
Franchement ce n'est pas un très bon film mais certains passages sont sympas (notamment la bagarre à la piscine). Ca se regarde sans ennui, sans véritable déplaisir tout en étant conscient de visionner un truc qui ne fait jamais d'effort pour relever l'ensemble.
Cette fois-ci, ce sont des joueurs de foot américain qui font la loi dans un campus, dopés à mort ils se croient tout permis.
Le mercenaire monte une équipe pour démanteler le réseau des trafiquants.
A regarder si vous souhaitez voir un truc sans vous cassez la caboche.

On pensait ne pas avoir droit à une énième suite, après un premier opus en 1995 et un second en 1998, hélas, on a droit à une troisième couche avec The Substitute 3 - L’Ultime Décision (1999).
Troisième changement de réalisation, après Robert Mandel & Steven Pearl, c’est Robert Radler qui prend la relève au côté de Treat Williams (qui officialisait déjà dans le second, alors que c’était Tom Berenger dans le premier qui interprétait le rôle principal).
Une franchise dénuée d’intérêt et d’histoire, où l’on constate avec inquiétude à quel point les scénaristes sont en panne d’idée. Alors que dans le premier opus, Karl Thomasson vengeait le meurtre de sa petite amie (professeur dans un lycée difficile), dans le second, il venge le meurtre de son frère (professeur dans un lycée difficile) et devinez la meilleure !! Dans le troisième opus, Karl Thomasson venge l’agression d’une enseignante dans un énième lycée ! ! Sachant que c’est à chaque fois le même scénariste qui est en charge de l’élaboration du scripte (Roy Frumkes), il serait grand temps qu’il passe à autre chose ou qu’il prenne l’air !
Histoire totalement ridicule et grotesque, situations aberrantes et dialogues résolument ridicules, Treat Williams n’évolue pas entre le second et le troisième chapitre, égal à lui même, stoïque et monolithique du début à la fin, on regrette qu’une chose, qu’il y ait eu un quatrième volet de cette saga pourtant grotesque. En espérant que The Substitute 4 - Mission Infiltration (2001) soit enfin le dernier de cette lignée catastrophique !

Bon, en ce moment je n’ai pas trop de chance avec les films que je regarde, et je ne pensais pas me rattraper avec le troisième épisode de la saga The Substitute. Je me suis lancé quand même, et le résultat est décevant. Si le film change la recette des deux premiers, ce n’est malheureusement pas une réussite.
Au casting Treat Williams reprend du service dans le rôle le plus récurent de sa carrière, et reste correct. Moins entrainant que dans le deuxième film, il reste honorable, mais le reste du casting pousse quand même largement. En effet les seconds rôles sont d’assez bonnes tenues, endossées par des acteurs acceptables, notamment Claudia Christian, plutôt à l’aise. Néanmoins, on regrettera aussi parallèlement un méchant raté. Apparaissant peu, il se révèle presque uniquement dans les dernières vingt minutes du film. Par ailleurs il manque aussi quelques rôles un peu excentriques. L’intérêt du deuxième film par exemple reposé beaucoup sur le gardien.
Le scénario est médiocre. Le rythme est d’abord très lent. L’action n’apparait véritablement que dans le dernier quart d’heure, le reste du film relève beaucoup du blabla et du comblage de trou avec des scènes inutiles (le très long passage dans le bar). Par ailleurs le film s’éloigne de trop de l’univers scolaire, ce qui fait tomber le film dans une série B d’action des plus classiques. L’humour des deux premiers films se réduit, sans que le côté violent et percutant n’y gagne des galons. Bref, la volonté de changeait de ligne est finalement un échec problématique.
La réalisation est loin de décoiffer. Si l’action du dernier quart d’heure est correcte, pour le reste le film est plat, avec quelques combats ratés, une mise en scène plate au possible. C’est très timide, et cela apparait aussi dans l’aspect visuel et l’ambiance. Exit l’atmosphère des lycées violents des quartiers chaud américain. Ici tout est consensuel, soft, pour ne pas dire transparent. Autant on pouvait se dire que le deuxième film restait un film, autant là on verse ans le téléfilm le plus quelconque, avec des décors sans recherche, une ambiance policée, une photographie totalement neutre. C’est très regrettable, et cela déborde aussi sur la bande son particulièrement loupée. Des scènes d’action un peu plus violentes que dans les deux premiers films (notamment par l’intervention d’un sabre), et quelques plans érotiques ne suffiront malheureusement pas à pimenter un film qui reste sinon trop neutre.
En sommes, The Substitute 3 accuse une nette baisse qualitative. Encore porté par quelques acteurs qui y croit et relevé par un dernier quart d’heure qui rehausse le tout, ce film n’est malheureusement plus suffisamment au niveau pour mériter la moyenne, et le changement de direction, louable, n’a semble-t-il guère été pensé et réfléchi. Je donne 1.5.

Pour ce troisième opus de la quadrilogie "The Substitute", réalisé cette fois par Robert Radler et sorti en 1999, nous tombons bien bas ! Non pas que le précédent opus ait été véritablement une réussite mais il ne restait dans l'ensemble pas trop mal alors qu'ici, nous sommes face à une réelle déception ! Bon, tout est relatif bien-sûr, je n'ai tété qu'à moitié déçu puisque je ne m'attendais pas à un grand film non plus et faire un troisième film sur une franchise au sujet aussi mince (le premier suffit amplement !), c'est risqué. Nous retrouvons le héros du second opus, à savoir Carl Thomasson, qui doit cette fois se faire passer pour un prof en université afin de démanteler un réseau de dopage. On passe du lycée à l'université mais le fond reste exactement le même que les deux précédents films, la qualité en moins ! Effectivement, si le deuxième copiait le premier, il le faisait de façon plutôt divertissante, alors qu'ici, il ne se passe rien, tout simplement ! Enfin si bien-sûr, nous avons bien des scènes d'action par ci, par là, mais qui ne viennent malheureusement pas combler les vides narratifs dont souffre le film. Ce qui provoque évidemment l'ennuie car le film est très mal rythmé. Effectivement, le peu d'histoire qu'il y avait éventuellement à développer est délaissée pour des scènes longues et inintéressantes et je pense notamment à toute la séquence du concours de T-Shirt mouillé qui est interminable ! Cela n'a en effet aucune importance dans l'intrigue, ici l'intérêt est juste de montrer des filles de manière hyper-sexualisé. Les personnages sont inintéressants et pas du tout développés, ils restent très clichés, tout comme l'intrigue au dénouement très prévisible. La réalisation est quant à elle dans l'ensemble assez mauvaise et ne relève donc pas le niveau du film. Du côté des acteurs, nous retrouvons Treat Williams dans son personnage qui ne s'en sort honnêtement pas trop mal dans cette production foireuse mais le reste du casting est à oublier. "The Substitute 3" est donc une suite de plus inutile à la franchise et n'est de plus même pas divertissante.

Un troisième volet mieux réussi que le deuxième, de meilleurs méchants, scènes d'action, l'aspect enquête revient enfin, cependant l'aspect prof remplaçant est fortement diminué, un début trop moyen, une incohérence spoiler: (pourquoi tuer le fils du méchant du film alors que notre héros n'était pas obligé de le faire)
, un faux raccord spoiler: (1 pistolet à 6coups qui se transforme en pistolet à 8coups)
, des blessures par balles et des coups de sabres qui ne font pas saigner ni même trouer ou couper, et enfin spoiler: la mort d'un des coéquipiers du héros qui passe totalement aux oubliettes
. En conclusion ce troisième volet reste tout de même à mon avis meilleur que le deuxième, qui respecter tout de même plus le coté prof remplaçant, mais n'égale toujours pas le premier à cause justement du manque de ce coté.
PS : Le film se permet un caméo à The Substitute 2 en faisant apparaitre B.D Wong (l'acteur qui jouait Warren Drummond : le "méchant" du film) lorsque Karl Thomasson se rend à l'université pour remplacer le professeur Nicole Stewart (il n'est pas indiqué au générique mais si ce n'est pas lui c'est quelqu'un qui lui ressemble beaucoup).

Cette fois-ci, c'est l'ennui total. Cet opus est moins riche en action et en plus, on s'éloigne beaucoup du contexte de la violence scolaire. Pas très convaincant cette histoire de trafic d'anabolisants et Treat Williams n'est pas à la hauteur. Les 2 premiers volets étaient assez grotesques mais au moins, avaient le mérite d'être divertissants. Je n'ai aucune envie de voir le 4...