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Kana57
39 abonnés
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2,0
Publiée le 1 décembre 2012
Basé sur une histoire vraie,Des jeunes délinquants retenue sur l'ile de Bastoy,dans une maison de correction ou la direction leurs mene la vie dure la révolte gronde donc Passé la trame de depart,le film se laisse regardé mais sa manque de force a pouvoir y apporter plus de poids,comme si le realisateur se laisser plutot porter pas la rudesse du climat et du lieu que de l'histoire aproprement parler Il se passe pas grand chose et c'est parfois un poil long néanmoins c'est plutot bien filmé et bien joué a voir tout de meme car le cinema scandinave appel a la curiosité
Ce film est un exemple d'une pureté salvatrice et seche. une dure réalité cinématographiée comme on les aime. Une leçon de vie pour les morts et les zombies. Les scandinaves sont vraiment des intellectuels prolétaires qui resistent au gel sans se bruler. Leur cinema est intimiste, stylé, froid comme la braise et jouissif. on dirait un electrochoc; tout particulierement ici. une claque dans la gueule a tout les collabos corrompus frustrés formatés ignares pervers et primitifs. Et un exemple pour toute les chevres faibles parano et soumises. 3.5/5
J'ai vu là, un très bon film dans son genre (drame) il est vrai qu’il commence début du vingtième siècle, la vie était autrement que maintenant les punitions pour délinquance étaient nombreuses, pour de tout petits larcins quelques soit l'âge, ils étaient envoyés en maison de correction au régime des plus strictes que maintenant les grands délinquants adultes ne subissent même plus. Ce film rapporte la vie d'un de ces camps de redressement avec son régime excrément dur, la vie dans le nord et le froid, des gardiens d'une extrême dureté face à certains jeunes, un directeur impitoyable et son adjoint plus vicieux encore, une vie à découvrir, car très bien interprété par de jeunes acteurs de talent. À cette époque tout était dur en cas de forfait et aujourd'hui la loi est trop molle pour des cas mêmes graves, les salopards d'aujourd'hui devraient faire un retour en arrière pour savoir comment était la vie à cette époque. J'ai super bien aimé ce film qui retransmet bien l'autorité de l'époque. À voir.= Je note 5 étoiles sur 5.
A Bastoy, une maison de redressement sur une île Norvégienne, perdure une discipline de fer, dure à avaler pour un nouveau détenu à forte personnalité (Erling). A la différence d'un milieu carcéral, ici une semi-liberté est entretenue, avec un quotidien de labeur, nécessaire pour discipliner et canaliser les comportements de chacun. Entre injustices, désir d'évasion et camaraderie, l'histoire est assez prenante et maintient un certain suspense en faisant du contexte de Bastoy une sorte de bombe à retardement...
Encore une perle Scandinave (ma derniere pépie étant "Norway of life"). Histoire vraie,envoutante et bien réalisée,ce film Norvegien vous prend aux tripes et vous petrira d'angoisse.Puisque tout s'est reellement passé,on est pas dans les standard du héros et des méchants façon USA,non ,on a peur,on rentre dans le film,se demandant "qu'est ce que j'aurai fait,moi?".Paysages Norvégien,acteurs crédible (sans etre extraordinaire non plus pour certains),ce film est à voir sans conteste.La réalisation est un point fort,on ne s'ennuie pas car il n'y a pas de place aux creux,la trame du film est une réussite,le spectateur reste attentif et sur ses gardes quoiqu'il arrive !
Fort, vrai et intense, ce film est une histoire vraiment tristement véridique et nous montre à quel point la méchanceté gratuite peut mener à des débordements de violence. Les jeunes acteurs (qui n'en sont pas) sont tous excellents et cette histoire mérite d'être connue. Une vraie force se dégage de ce film et on n'est très heureux de ne pas avoir connu le sort de ces jeunes délinquants.
Encore un pur long-métrage venu directement du grand froid scandinave. Se basant sur une histoire vraie, Marius Holst parvient à faire avec un sujet - pas forcément des plus original -, un film d'une grande qualité. Il fait d'ailleurs le choix de ne pas forcément tout montrer mais il induit beaucoup par la force de la suggestion. Techniquement, Kongen Av Bastoy, est assez remarquable, même on ne peut pas parler d'énorme prouesse. Holst arrive tout de même à faire dégager une atmosphère aussi glaciale que les paysages. On retrouve dans ce film une certaine idée de la solidarité. L'union fait la force, c'est ensemble, main dans la main, qu'ils arriveront à se faire entendre. Les acteurs, pour la grande majorité amateurs, s'en sortent plus que bien et Stellan Skarsgard garde une certaine prestance à l'écran. Absolument pas déçu...
La jeune délinquance norvégienne emprisonnée dans une maison de correction très stricte perdue sur une île isolée de tout. Une situation propice à tous les excès. L'histoire n'est guère originale, avec des films marquants tels que par exemple "The Magdalene Sisters" pour les filles, et suit une trame assez prévisible: une arrivée traumatisante, un caractère réfractaire, des geôliers-bourreaux, des excès innommables, une révolte qui gronde... Rien de neuf donc, mais une certaine capacité à raconter une histoire sans temps morts. Dommage que l'on ne soit jamais surpris. On se console avec l'interprétation assez juste, et surtout la photo splendide qui donne un aspect encore plus glacial aux magnifiques paysages de l'hiver.
La meilleur surprise de 2011 vient du froid. Sorti dans une toute petite poignée de salles, de manière très confidentielle, "Les Révoltés de l'île du Diable" (quel titre aguicheur!) revient sur un événement peu glorieux de l'histoire de la Norvège et s'inscrit dans la droite lignée des films de prisons pour délinquants juvénile. On y trouve d'ailleurs quasi tous les passages obligés de ce genre de film et en apparence la réalisation de Marius Holst reste très sage et classique. Mais finalement ce classicisme est plutôt une retenu bienvenue : pas question de faire dans le sensationnel, dans le faussement choquant (on est pas dans le Dog Pound de Kim Chapiron), ici on préfère suggéré plutôt que montrer et on comprend très bien. Mais au delà de l'histoire, c'est d'abord les images qui parlent par elles mêmes : la nature sauvage, hostile, hivernale, ces paysages fabuleux, cette mer glacée, ce paquebot qui émerge de la brume à la fin du film... les décors sont somptueux mais sont aussi dangereux (si ce n'est plus) que les gardiens. Le scénario, lui, est typiquement norvégien : ce jeune détenu qui refuse de courber l'échine est un personnage typiquement norvégien; et c'est aussi l'un des point fort de l'histoire, ce gout de la rébellion (et de l'espoir donc) qu'il propage progressivement dans le camp et qui culminera dans une révolution finale aussi belle qu'elle sera lourde de sens et accompagnée d'un souffle épique et dramatique aussi puissant qu'une tempête boréale. Et au milieu des conditions de vie difficile se tisse une étrange et joli histoire d'amitié, paradoxale, entre le jeune rebelle et l'un de ses camarades, Olaf, celui qui n'a jamais remis en question les ordres, ni la soumission et qui progressivement est gagné lui aussi par la contestation. Dommage donc qu'il soit passé aussi inaperçu parce que ce petit "Roi de Bastøy" est surement le plus beau film de l'année, loin devant ses concurents.
Les Révoltés de l'île du Diable (2010) est inspiré de faits réels et nous replonge au début du XXème siècle, en Norvège, en plein cœur de Bastøy, une maison de redressement pour adolescents (dernier refuge avant la prison). L’intrigue se déroule intégralement sur une île (qui fut acquise par l’Etat et où fut construit le pensionnaire qui accueillit ses premiers hôtes en 1900). Censé être le meilleur remède pour des adolescents violents ou délinquants (où ils pouvaient recevoir une éducation conforme aux critères de bienséance de l'époque, faisant de ce lieu, un exemple en terme de réinsertion sociale) très vite, le vernit ne tarda pas à s’effriter, laissant apparaître les nombreuses failles de l’institution (nombreux débordements, actes de violences, d’attouchements sexuels, rébellions générales, ainsi que plusieurs suicides qui furent pendant longtemps mis sous silence). La force de ce film, se trouve à la fois dans ses décors glacials (l’île est entourée par la mer et en période hivernale ne tarde pas à geler), la rudesse du climat, ajoutez aux conditions de détentions (inhumaines), cet Alcatraz nordique nous fait parfois penser à un goulag. Une reconstitution minutieuse, parfaitement mise en scène et interprété avec beaucoup de justesse. Mention spéciale aux deux jeunes acteurs principaux, à savoir Benjamin Helstad (C-19) & Trond Nilssen (C-1), aux côtés des deux seuls acteurs professionnels (Stellan Skarsgard & Kristoffer Joner).
EXCELLENT film sur des méthodes qui laissent rêveur certains tenant de l'ordre moral d'aujourd'hui. Si les maisons de corrections avaient fait leur preuve ça se sauraient.l'excellente description des rapports humains par le réalisateur dans un jeu sobre mais efficace des acteurs. Qui sont les sauvages? les gardiens ou les gardés? dommage qu'il n'y ai pas plus de salle qui le projette.
Doté d'une photographie hivernale somptueuse, ce drame norvégien, hélas fort mal distribué, possède une ampleur indéniable et des qualités d'écriture très supérieures à la moyenne. D'un postulat classique, le cinéaste tisse sa toile avec maestria et n'enferme jamais ses personnages dans leur rôle initial. Les caractères et sentiments sont en mouvance à l'inverse eaux gelées des contrées arides ou ils se déploient. Le final, épique et bouleversant, souligne les trésors d'humanité et de courage de ces opprimés qui tentant de s'évader par l'imagination et la littérature trouveront dans l'amitié le seul rempart possible au rouleau compresseur froid et implacable tentant de les broyer. Magnifique. A voir absolument.
1915, Erling, matelot sur un baleinier, après un homicide involontaire (bagarre ayant mal tourné ?) et Ivar, pour quelque peccadille sans doute, intègrent la maison de redressement de l'île norvégienne de Bastøy, dans le fjord d'Oslo, pour y devenir des numéros en uniforme : "C 19" et "C 5"- ils sont en effet tous les deux mineurs, et ce pénitencier pour enfants et adolescents est une alternative à la prison, où l'on se charge de les amender et de les "éduquer", à coups de privations et châtiments divers, dans l'arbitraire le plus total et sous la tutelle du luthéranisme le plus rigoureux. Mise en scène classique, épurée, et sans effets racoleurs ou même faciles, pour un scénario tiré de faits réels (travail des auteurs sur les archives de l'institution) - ce lieu indigne n'ayant fermé ses portes que dans les années 50.... Une histoire édifiante et infiniment triste (Ivar abusé par un maître d'internat se suicidera dans l'indifférence des autorités), mais aussi une très belle histoire d'amitié et de solidarité (entre Erling le rebelle qui arrive et Olav le chef de chambrée qui doit enfin partir - 6 ans de Bastøy pour avoir, à 11 ans, volé de l'argent dans un tronc d'église !). Ces deux-là vont s'évader ensemble : d'abord en imagination, Olav transcrivant le récit des prouesses fantasmées de harponneur d'Erling, digne héritier du capitaine Achab, à l'attention de sa soeur le croyant toujours en mer (il est analphabète) et pour de bon ensuite (alors qu'Olav a reçu son quitus !) à la faveur d'une révolte spectaculaire provoquée par l'injustice suprême du retour du pédophile (remercié par le directeur tardivement écoeuré, sa disgrâce n'est que de courte durée car il a barre sur ce dernier, coupable lui de concussion !). Images superbes déclinées en bleuâtre et grisé par un directeur de la photo inspiré et interprétation remarquable (acteurs inconnus à l'international, sauf le Suédois Stellan Skarsgard, impressionnant dans le rôle du directeur, vu par exemple récemment dans "Melancholia" et également grand comédien de théâtre) : deux atouts de plus pour une réalisation de qualité dont on regrettera la distribution française confidentielle (10 salles pour tout l'Hexagone) - les trois premiers longs métrages du réalisateur norvégien sont d'ailleurs toujours inédits dans notre pays. Ce "Révoltés de l'île du Diable" (compromis boiteux entre le titre original : " Kongen av Bastøy" - le roi de l'île de Bastøy - et le titre anglais "King of Devil's Island"), plusieurs fois récompensé aux Amanda 2011 (l'équivalent norvégien des Oscar) est à découvrir avec profit pour ceux qui en auront l'opportunité.
Pendant scandinave et masculin du magnifique "The Magdalene Sisters", le côté violemment dénonciateur en moins, "Les Révoltés de l'Ile du Diable" accumule dans son scénario tous les poncifs du genre, notamment dans la caractérisation de ses personnages : le directeur tout-puissant, le surveillant violeur, le prisonnier récalcitrant, le prisonnier obéissant, le prisonnier inadapté... Néanmoins, tous ces personnages ne sont pas figés et évoluent au long du métrage, pas forcément d'ailleurs dans la direction qu'on aurait pu supposer. De la même manière, les passages obligés (brimades, punitions, règlements de comptes, tentatives d'évasion...) laissent peu à peu la place à une formidable histoire d'amitié. La sobriété de la réalisation ainsi que l'environnement glacial des décors naturels (mer, forêt, neige) renforcent l'âpreté du propos. Paradoxalement, cet environnement est également propice à l'évasion (enfin, à l'évasion de l'esprit, surtout) et alimente ainsi la poésie qui imbibe le film. "Les Révoltés de l'Ile du Diable" qui, dans sa première partie, aurait pu devenir le film préféré de la place Beauvau s'avère au final un bel hymne à la liberté et à l'amitié. Voilà un beau petit film qui mérite largement qu'on le découvre et qu'on s'y attarde. Ce qui ne sera sans doute pas le cas, pas pour le plus grand nombre en tout cas : pas de stars, pas de promo, peu de copies... Pas facile de se faire une place sur les écrans français quand on n'est pas une grosse production hollywoodienne, un "petit bijou indé" encensé par la critique ou une bonne vieille bande franchouillarde avec son cortège de comiques de la télévision.